Alexandra C. Miller It always seems impossible until it's done.
Soirée de lancement Perfect Love
Lexie fronça le nez en entendant la description de Jessie. A ses yeux, la femme devait être incroyablement naïve pour avoir encore des illusions sur le fameux ascenseur, surtout en travaillant avec Victoria. Cette dernière était la bonne citoyenne par excellence, passant son temps à signaler les crimes, des plus légers au pires, et sa note avait de faire criser n'importe qui. Une si charmante perfection que ça l'avait poussée à s'éloigner de sa propre fratrie.
Elle ne dit pourtant rien, Parce qu'elle savait combien sa vision pouvait être obscurcie quand il s'agissait de Victoria et de son entourage. Elle laissa donc Jessie reprendre le jeu, pointant cette fois-ci un trentenaire élégamment habillé mais qui semblait tout sauf à son aise dans cette assemblée. A croire qu'on l'avait forcé à venir ici alors qu'il voulait traîner en pilou pilou chez lui.
« Tu le connais ? C'est pas un peu de la triche ? » demanda-t-elle.
Le ton de Jessie s'était fait plus froid et incisif, comme s'il avait un problème à régler avec l'homme. Peut-être se trompait-elle, ou peut-être qu'il faisait vraiment partie de ses connaissances. Elle pouvait le comprendre, elle n'était pas sûre d'être mieux avec Victoria. Sauf qu'elles étaient les filles du président, et que devant Jessie comme devant tout le pays, Lexie se devait de faire croire que tout allait bien entre elles.
« Je dirai qu'il est pas à sa place ici. Et... C'est sa femme avec lui ? Ils ont l'air proche mais pas trop, c'est assez bizarre » exposa-t-elle.
Elle se concentra un peu plus sur le couple, étonnée de cette distance qu'il y avait entre eux. Avait-il engagé une escort pour la soirée ? Enfin, leurs attitudes à l'un et à l'autre paraissaient vraiment étrange. Mais ce n'était pas à elle de juger ce point.
« Plus je grandis et moins je supporte ces grandes assemblées hypocrites » soupira-t-elle. « Tu as bien de la chance de pouvoir partir dès que tu en auras marre. »
Savoir qu'elle devait rester là, à sourire, jusqu'au bout de la nuit, avait quelque chose d'un peu désespérant. Surtout qu'elle allait devoir se créer un compte même si elle ne supportait pas le système mis en place. Enfin, tant qu'on ne lui demandait pas de monter sur scène pour dire un mot élogieux à l'égard de sa sœur...
Âge : 31 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Divorcé, en couple avec Marvin Harper Métier : Ingénieur informaticien système & réseaux au Ministère de l'Intérieur.
Holy Father, judge my sins I'm not afraid of what they will bring I'm not the boy that you thought you wanted ♫I love him
Ohana means family. Family means nobody gets left behind or forgotten.
James A. Garrison ❝ Robots are people too ❞Administrateur
Eden ne semble pas prendre cette soirée avec autant de recul et d’humour que son mari. C’est peut-être parce qu’elle n’a pas déjà avalé plus de champagne en quelques minutes qu’elle ne l’a fait en toute une vie, mais cette idée ne traverse pas vraiment l’esprit de James. Il est beaucoup trop occupé à voir le monde sous un tout nouvel angle et à se sentir particulièrement vexé qu’Eden refuse de faire comme lui. “Personne ne veut te faire de mal !” lui assure-t-il, légèrement paternaliste sur les bords. Il est déjà parti sur autre chose, de toute façon. Et une fois encore, sans qu’il ne sache trop pourquoi il se donne tant de mal, il essaye d’impliquer sa charmante épouse dans le flot désordonné de ses pensées, mais elle est tellement pragmatique et si peu amusante, ce soir ! “J’ai pas vraiment le droit de te dire comment je le sais, mais fais-moi confiance, l’application ne peut pas se tromper !” promet-il en hochant la tête. Oh, si elle avait la moindre idée de toutes les informations qu’E.V.A. enregistre sur chaque habitant de cette ville… C’est pour la bonne cause, bien sûr, puisque ça permet à de simples lignes de codes de trouver le grand amour à chaque petit coeur esseulé du coin. Ça et bien d’autres choses dont, hélas, James ne peut rien dire. Il en aurait vraiment envie, là, tout de suite.
À la place, il termine sa coupe de champagne et la pose sur le plateau de petits fours d’un serveur qui a le malheur de passer par là au même moment. “Tu sais quoi ?” lance-t-il joyeusement en s’extirpant de la poigne d’Eden, “tu devrais aller discuter avec Victoria, elle a travaillé sur l’algorithme, elle te dira comment ça marche !” Il a l’air très fier de cette idée, comme le prouve le sourire le plus large qu’on lui ait jamais vu. “Moi j’vais aller faire un petit tour aux toilettes, d’accord ? On se retrouve tout à l’heure.” Il pose sa main sur l’épaule de la jeune femme pendant une toute petite seconde en guise de geste d’affection et s’échappe presque aussitôt en direction des toilettes, loin de toute l’effervescence de la fête.
(@Eden S. Garrison désolé chérie, je te laisse quelques minutes j'ai un truc à faire dans les toilettes )
Posté Jeu 17 Oct - 14:20
Âge : 27 ans Nationalité : Américaine avec des origines Irlandaise Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Assistante personnelle de la vice-présidente
People will lie to you, be honest with yourself People will hurt you, be kind to yourself People will disrespect you, be forgiving to yourself You don't have to treat yourself how others treat you Don't make their mistake your truth
Jay Ooohh, you touch my tra la la • Administrateur
Finalement, Jay n’attend pas la réponse. Après avoir reçu son whisky, il s’éloigne rapidement, glissant l’hirondelle dans l’une des poches de son jean qui tombe bien trop bas sur ses hanches pour lui conférer cette auro de civilité policée qui semble émaner de la plupart des invités. Le verre toujours à la main, il se dirige vers le fond de la salle, là où il imagine pouvoir trouver les toilettes. Non pas qu’une envie pressante ne le tenaille, mais il a bien envie de se faire un joint histoire d’endiguer l’ennui qui commence à le saisir. Il a tenu son pari, il est venu, et pourrait repartir aussi simplement qu’il est arrivé, mais un zeste de curiosité le retient encore, l’empêche de simplement claquer la porte sur tous ces visages de cire aux expressions parfaitement mesurées. De ce qu’il a compris des bribes de conversation attrapées au vol, un discours se prépare, et le président lui-même doit prendre la parole. Il ne veut pas manquer ça, bien qu’il ne se fasse pas la moindre illusion quant au contenu du dit discours. La vie est différente dans les bidonvilles, et le nom de Miller franchit rarement les lèvres, sauf lorsqu’il est question de remettre en doute des méthodes qui semblent pourtant convenir à une grande partie de la population. La politique, Jay’ a toujours refusé de s’en mêler, ce qui ne l’a pas empêché de sombrer dans les ennuis et de ramasser un profil C en fréquentant les mauvaises personnes. Lorsqu’il arrive dans les sanitaires, il ne peut retenir un sifflement admiratif devant les décorations qui, là aussi, collent au thème de la soirée avec une application qui relève presque du fanatisme. Après avoir boudé les urinoirs au profil d’une cabine, il s’y enferme tranquillement, fouille un moment dans ses poches, et en sort tabac à rouler, feuilles, et herbe, qu’il s’applique à rassembler pour rouler un joint mémorable. « A ta santé, Miller » ricane-t-il en l’allumant, la première bouffée provoquant un nuage de fumée dense et opaque qui ne tarde pas à remplir l’espace exigu. Peu importe si quelqu’un vient, le tatoueur se sent maintenant suffisamment à l’aise pour accueillir avec un aplomb phénoménal quiconque oserait lui faire des reproches. Et en ce qui concerne les signalements, ce n’est clairement pas ce qui l’inquiète alors qu’il inspire une nouvelle fois, emplissant ses poumons avec délice pour recracher lentement les volutes qui s’enroulent sur elles-mêmes avant de passer paresseusement sous la porte. S’octroyant une gorgée de whisky avant d’étendre ses jambes devant lui, Jay’ sort son téléphone afin de garder un œil sur les minutes qui s’écoulent, souhaitant pouvoir rejoindre la salle principale afin d’assister au discours. Aucun message ne lui est parvenu, ce qui signifie sans doute que Jake prend du bon temps au salon ou, plus vraisemblablement, squatte encore son appart avec une nouvelle conquête. Tout à sa concentration, Jay' ne remarque pas la porte qui s’entrouvre, qu’il a sûrement oublié de fermer correctement et par laquelle la fumée s'évade maintenant de façon plus que visible. De quoi annoncer ouvertement à qui serait pris d'un besoin biologique urgent qu'une petite partie très privée commence.
Posté Jeu 17 Oct - 20:21
Âge : 20 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Célibataire Métier : 3ème année de médecine
Elle avait compris que je connaissais James, elle jugeait que c’était de la triche, mais si seulement elle savait. J’avais aussi proche de James que James de l’espèce humaine. Quoi qu’il en soit elle se prêta au jeu, soulignant le fait qu’il n’avait rien à faire ici et qu’il n’avait pas l’air proche de sa femme. En même temps si mon frère aimait quelque chose d’autre que lui-même ça se saurait et puis il abandonna son épouse, comme pour donner plus de crédit à ce que la Miller venait de dire. Me tournant alors vers elle pour m’éviter de monter davantage en pression, je répondis, « Je ne connais pas mon frère, mais oui c’était sa femme, enfin ça l’est encore. », la jeune femme se plaignit alors de cette soirée, des hypocrites et m’assura que j’avais bien de la chance de pouvoir partir dès que je le voulais. Dans un sens j’étais plus libre qu’elle, elle devait faire bonne figure, ce qui était un peu cruel quand on approuvait pas la moitié des choses ici.
« Je paris que si tu fais un malaise ils te laisseront souffler un peu… » soufflais-je en lui souriant doucement, « Y’a pas moyen que tes études deviennent brusquement si importantes que tu ne puisses pas te passer de réviser ? Il y a un temps pour la politique et pour les études, j’ose espérer que tes parents seraient sensibles à ta réussites scolaire non ? », quoi que je n’en étais pas si sûr, elle connaissait mieux ses parents que moi, alors si elle s’avouait piégé, ce n’était sans doute pas sans raison. « Je te tiendrais compagnie le plus longtemps possible, je te le promets. » lui promis-je après un clin d’oeil. Soutenir quelqu’un était bien possible, bon, il faudrait que j’essaie de ne pas trop m’énerver en écoutant toutes leurs conneries, mais comme elle l’avait dit, si vraiment ça devenait impossible, je pouvais fuir.
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Soirée de lancement Perfect Love
Lexie eut l'impression de sentir sa mâchoire se déboîter. L'homme en question était le frère de Jessie ? Elle l'observa avec attention, cherchant des ressemblances entre les frères, sans en trouver beaucoup. Ils n'avaient même pas la même façon de se tenir. Jessie se tenait droit et fier quand son frère semblait vouloir disparaître dans un recoin.
« Chouette relation de couple » commenta-t-elle en voyant l'homme s'éclipser, laissant sa femme seule. « Mariage arrangé entre deux membres de la caste ? »
Elle n'attendait pas vraiment une réponse, sachant combien ils étaient légion. Pour rester entre membres de la même classe, et faire en sorte que les richesses restent là où elles étaient. Perfect Love n'était qu'un moyen de perpétuer ce système. Les gens confiaient tout à l'informatique, et Lexie était prête à jurer que Victoria croirait plus l'application qu'un feeling dans une rencontre en chair et en os. Tellement typique de l'aveuglement de sa sœur face au gouvernement.
L'application n'était d'ailleurs pas officiellement lancée. Il leur restait encore des discours explicatifs à deux sous, et qu'elle n'avait absolument pas envie d'écouter. Elle confia d'ailleurs son ennui et son désespoir lors de ces événements à son cavalier d'une soirée, et ne put que lever les yeux au ciel face à sa réponse.
« C'est même pas la peine que j'essaye... Ma si parfaite sœur arrivait à faire les deux en même temps, et je ne peux que faire mieux qu'elle... » avoua-t-elle dans un murmure. « Elle a placé la barre trop haute. »
Victoria était surtout un suppôt du gouvernement, là où Lexie, et surtout Charlie, essayaient de se battre pour plus d'indépendance. Lexie ne donnait d'ailleurs pas cher de sa peau si Vicki apprenait que Charlie et elle étaient toujours en contact.
La jeune femme surprit le regard de son père sur l'assemblée, et puisque Victoria était dans son champ de vision, elle sut que c'était elle qu'il cherchait. Un nouveau soupir, parce qu'elle n'avait absolument pas envie de retrouver la foule. Mais ses cheveux roux la rendaient difficilement discrète dans une foule et son père n'allait pas tarder à la faire chercher par son équipe.
« Je dois aller montrer à mon père que je suis toujours présente. On va chercher de nouvelles boissons au bar » proposa-t-elle à Jessie, pointant leurs verres vides.
Âge : 32 ans Nationalité : Américaine & Suédoise Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Videur de boîte/ Lifeguard
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Victoria A. Miller Throw on your dress and put on your doll faces
L'homme que Victoria avait approché est en détresse. Pas seulement physiquement, mais également émotionnellement. Et Victoria n'est pas certaine d'être à la hauteur pour lui venir en aide. « Nous ne sommes pas obligés d'en parler, ne vous en faites pas. » lui répond-t-elle, sur un ton doux. Presque maternelle. La vérité est qu'elle n'est pas très à l'aise dans cette situation, même si elle prend bien soin de ne pas le faire ressentir. La soirée n'est pas prévue pour régler les détresses psychiques des citoyens. Néanmoins, Victoria reste polie, avenante, ne se vexant pas lorsque Mark décide de lui tourner le dos. Elle laisse planer un léger sourire désolé sur le bord des lèvres lorsqu'il ajoute qu'il n'est plus rien.
« J'espère que vous parviendrez à vous reconstruire. Sincèrement. Essayez de profiter de votre soirée... Voyez cela comme une façon de faire une pause dans votre quotidien. » Elle reste à distance, tout de même, sans trop savoir ce qu'elle peut ou non se permettre de faire. Par réflexe, elle jette un regard aux agents de sécurité. L'homme semble avoir des difficultés à contrôler ses impulsions, et elle ne voudrait pas se retrouver en mauvaise posture. Alors elle regarde également autour d'elle à la recherche d'un visage connu, pour avoir une excuse valable pour pouvoir prendre congé de l'inconnu.
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James A. Garrison ❝ Robots are people too ❞Administrateur
Dans son dos, il entend la voix d’Eden qui fait remarquer, à juste titre sans doute, qu’il ne peut pas la laisser toute seule ici et pourtant, ça n’arrête pas James qui file jusqu’aux toilettes sans un regard en arrière. Il fait une chaleur vraiment insupportable à cette soirée, si bien qu’avant même d’atteindre la porte, il a déjà arraché sa cravate qui pend maintenant autour de son cou comme une pauvre chose morte et froissée. Il s’arrête net à la seconde où la porte se ferme dans son dos, quand il n’a pas fait plus de deux pas dans la pièce. Une odeur assez étrange et lourde flotte dans la pièce, quelque chose que James n’a jamais senti avant ce soir et qui lui fait froncer le nez. Derrière la porte entrouverte de l’une des cabines, de la fumée s’échappe et il ne lui faut qu’une minute pour réaliser que c’est à cause de ça, l’odeur. C’est probablement dangereux, peut-être qu’un truc affreux brûle là-dedans et qu’il devrait vite retourner d’où il vient pour prévenir qu’un incendie va bientôt mettre fin à la petite fête, mais alors qu’il pense à toutes ces terribles possibilités, James s’approche quand même et ouvre la cabine du bout des doigts.
Il n’y a rien qui brûle de l’autre côté, si ce n’est le bout incandescent de cette drôle de chose que fume l’homme installé à l’intérieur. “Jay !” s’exclame l’informaticien en reconnaissant le tatoueur. Il a l’air vraiment heureux de le voir, ce qui est clairement une première dans leur toute nouvelle relation, mais ça ne semble pas déranger James plus que ça, puisqu’il fait un pas à l’intérieur de la cabine. “Qu’est-ce que tu fais ?” demande-t-il, alors qu’il se penche légèrement vers la chose que tient l’autre homme. “Est-ce que c’est… de la drogue ?! Tu fumes de la drogue alors que le Président est juste de l’autre côté de la porte ?!” Comme si Liam Miller pouvait les entendre, James regarde par dessus son épaule et s’assure qu’il n’y a personne pour les surprendre. Et comme on est jamais trop prudent, il ne tarde pas trop avant d’entrer entièrement dans la cabine et de les y enfermer tous les deux. Enfin, c’était son intention, mais il ne verrouille pas plus la porte que Jay ne l’a fait et elle est toujours entrouverte, alors… “Je peux en avoir ?” demande-t-il assez brusquement, son regard visiblement fasciné toujours collé sur le joint. “Puisque je vais aller en Enfer, autant faire ça bien, pas vrai !”
Victoria A. Miller Throw on your dress and put on your doll faces
Victoria adresse un sourire à Mark. Homme visiblement brisé que la vie semble ne pas avoir épargné. Elle estime néanmoins avoir fait pour lui tout ce qu'elle était en mesure de faire. « Je vous en prie, c'est la moindre des choses. » répond-t-elle, face au remerciement de l'homme. Elle ne peut, après tout, que lui souhaiter de pouvoir se reconstruire et avancer, malgré son passé.
Et puis, rapidement, son regard se pose sur une femme dont les traits ne lui sont pas inconnus. Et derrière le sourire poli, le soulagement de l'entendre s'adresser à elle étire encore davantage ses traits dans un sourire chaleureux. « Madame Garrison, bonsoir ! Bien sûr, que puis-je faire pour vous ? » dit-elle doucement, en lui tendant la main pour la saluer plus formellement. Eden fait partie de son monde, et même si elle ne connaît pas tout à fait personnellement l'épouse de James Garrison, son nom et son visage ne peuvent lui être inconnus.
Le regard de Victoria glisse d'Eden à Mark, sans qu'elle ne perde un seul instant son sourire. « Madame Garrison est professeure des écoles. Elle est également l'épouse de Mr Garrison, qui travaille pour notre gouvernement. » dit-elle simplement, pour introduire Eden à leur interlocuteur, avant de reporter son attention sur la jeune femme. Une façon également de signifier à la jeune femme en question qu'elle n'ignore pas qui elle est, et quelles sont ses relations.
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"Ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience." - Karl Marx
Jay Ooohh, you touch my tra la la • Administrateur
Le sursaut que lui cause l’apparition de James manque le faire choir de son trône. Son téléphone lui échappe et glisse quelques mètres plus loin alors que son propriétaire rétablit tant bien que mal son équilibre en plaquant une main contre le mur de la cabine, l’autre tenant toujours le joint. « Putain de merde ! » râle-t-il en relevant des yeux rougis vers l’intrus, les mots lui manquant lorsqu’il le reconnait. Il lui adresse un sourire incertain, avant d’hausser les épaules devant l’interrogation. « J’fume, ça s’voit non ? Il doit s’en envoyer plus souvent qu’à son tour s’tu veux mon avis, comment tu crois qu’il peut supporter toute cette pression, sinon. Au pire, j’me ferai signaler. » Visiblement, la possibilité ne semble pas le déranger outre mesure puisqu’il tire de plus belle, s’emplissant les poumons de fumée avant de la recracher lentement, un air légèrement extatique collé sur le visage. La réaction de James le fait ricaner, même s’il fronce légèrement les sourcils en le voyant fermer la porte. « Détends-toi, c’est que d’l’herbe, les seringues sont restées à la maison. » Un nouveau rire le secoue alors qu’il tend l’objet du délit à James, accompagnant le geste d’une mise en garde de circonstance « Ça fait pas toujours bon ménage avec l’alcool, et ça pique un peu la première fois, alors vas-y doucement. » Il le surveille du coin de l’œil, histoire de ne pas le laisser s’étrangler si jamais la taffe passe mal, puis se réinstalle sur les chiottes, le dos appuyé contre le mur et les paupières lourdes. Il piquerait bien un somme, là, maintenant, si l’autre n’était pas venu lui casser son trip. Des bribes de musique étouffées lui parviennent de la salle principale, et il ferme légèrement les yeux, avant que la seconde intrusion ne le fasse bondir de nouveau. Décidément, cette soirée est placée sous le signe de la gym'. « Mais putain c’est des chiottes pas un after ! » commence-t-il à gueuler avant de capter la nouvelle arrivante. « Eva ?! » L’incrédulité marque son ton, lui coupe la chique alors qu’il tente de faire coïncider l'apparition féminine avec la proximité de James et le contexte de la soirée. « Qu’est-ce que tu fous ici sérieux ? » Il se passe une main sur le visage, comme pour retirer la léthargie dans laquelle le plonge la drogue, et force sa concentration pour observer la jeune femme. « Ouais c’est ça, moi j’fais des soirées d’ado et toi t’y amènes ton chiard, tout va bien en somme. » Il jette un coup d’œil vers James, avant de lui indiquer la blonde d’un signe de menton, histoire de briser un peu la glace « Eva, mon apprentie, elle était absente lorsque tu t’es pointé au salon. Elle a une gueule à coucher dehors, voire à coucher tout court mais elle en a dans l'crâne. Pense à lui filer l’joint quand t’auras fini. » Les présentations sont à sens unique, il ne trouve rien à dire concernant le caste1 qui lui file presque l’impression d’avoir un chaperon. Pourtant, il n’a pas l’air aussi raide que la dernière fois, et le tatoueur se demande combien de verres l’autre a pu s’enfiler. Reprenant une fois de plus sa place sur le couvercle des chiottes, parce que merde à la fin, ce trône improvisé, il y tient, il sort de quoi se rouler un nouveau joint, tout en regardant les deux autres à tour de rôle, un début de fou rire nerveux lui chatouillant la gorge tellement la scène et ses acteurs manquent de sens.
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James A. Garrison ❝ Robots are people too ❞Administrateur
Fasciné, James tend la main vers le joint soigneusement roulé que Jay accepte de lui céder, quand bien même il faudrait être aveugle pour ne pas voir à quel point c’est une idée lamentable. Avant de le porter à ses lèvres, il l’observe un peu comme s’il voyait Jésus lui apparaître en rêve. C’est incroyable, totalement nouveau, totalement dingue et ça lui arrache un petit rire venu de nul part avant qu’il n’ose enfin se lancer. Que lui reste-t-il à perdre, de toute façon ? En ce moment, il aurait tendance à dire rien, alors il coince l’objet entre ses lèvres comme il a vu le tatoueur le faire en entrant dans la cabine et inspire. Pas trop fort, comme le lui a dit Jay. L’odeur qui l’a attiré jusqu’ici est maintenant dans sa bouche et la fumée brûle sa gorge, ses poumons. Il est pris d’une quinte de toux alors qu’il éloigne le joint, une fumée plutôt pâlotte échappant à ses lèvres. Quand il arrive à respirer de nouveau, il rouvre ses yeux baignés de larmes et les pose sur Jayden, avant d’éclater d’un grand rire comme un gamin qui vient de faire son tout premier tour de montagnes russes. “Wow, c’est… Dégueu.” Il rit de nouveau et, même s’il est sincère et qu’il trouve ce truc vraiment affreux, il tire encore dessus dès qu’il arrive à se calmer. L’exercice est un tout petit peu moins laborieux cette fois, même s’il n’apprécie toujours pas vraiment. “Alors, c’est censé faire quelque chose de particulier ? Hormis me donner la nausée ?” demande-t-il, fier de lui, car vraiment, il n’a pas l’impression d’être différent.
Avant qu’une réponse ne lui parvienne, la porte de la cabine s’ouvre brusquement, faisant sursauter les deux hommes alors qu’une femme apparaît devant eux. James n’a aucune idée de qui elle est, mais il est brièvement pris de panique avant de comprendre que Jay la connaît et qu’elle ne va pas sortir d’ici pour hurler à qui veut l’entendre qu’ils fument dans les toilettes. “Eva comme l’OS ?” C’est tout ce que James trouve à répondre aux présentations plutôt originales du tatoueur, son regard exorbité posé sur la nouvelle venue. Son air choqué se transforme rapidement en un autre rire, à croire qu’il ne sait rien faire d’autre ce soir et, en bon soldat obéissant qu’il est, il fait une troisième tentative avec le joint avant de l’offrir à la jeune femme. “Tu pouvais pas embaucher un bel assistant plutôt qu’une femme ? J’en ai marre des femmes, elles sont partout. Partout, partout, partout. Même dans les toilettes des hommes !” Il a l’air de trouver ça vraiment hilarant, un moment du moins, avant qu’il ne se mette à froncer les sourcils comme s’il venait d’être frappé par une réalisation soudaine qui le révolte sérieusement. “Je veux un homme. Je vais m’en trouver un. Maintenant.” lance-t-il, alors qu’il se redresse, sûr de lui, ce qui n’est clairement pas son genre. Il se tourne vers Jay, l’observe une seconde et secoue la tête. “Ça me fait aucun effet ton truc.” déclare-t-il comme une accusation à l’égard du tatoueur qui l’aurait trahi. Il n’attend pas de réponse pour reporter son attention sur la blonde qui lui bloque la sortie. “Allez, pousse-toi !” lui lance-t-il, “faut que j’aille dire à ma femme que je suis gay et que je me trouve un nouveau mari. Peut-être que le Ministre de l’Intérieur voudra bien de moi !”
Âge : 53 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Marié Métier : Président
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Liam Miller PNJ • Président du District de Columbia
Son entrée était prévue depuis des semaines et avait fait l’objet de nombreuses préparations, mais s’il avait l’habitude du stress inhérent à ce genre d’événement, Liam Miller ne pouvait s’empêcher de ressentir une légère tension dans ses épaules. Les enjeux n’étaient pas minces. Heureusement, c’était le genre de situation pour lequel il était paré. Les maquilleurs s’agitaient autour de lui afin de lui donner le meilleur teint possible et ses attachés de communications lui prodiguaient leurs derniers conseils. Jusqu'à ce qu'arrive l'heure fatidique.
« Liam, c'est à vous.»
Le dos droit, le pas assuré, le Président s'avança jusqu’à l'estrade, serrant les mains sur son passage alors que Lawrence, son garde du corps, s’efforçait de limiter les contacts. Liam n’en avait que faire. L’accessibilité était son mot d’ordre, et il mettait un point d’honneur à se montrer toujours avenant. Les mots qu'il allait prononcer étaient cruciaux, il le savait, car si la plupart des invités semblaient convaincus par son gouvernement, d’autres n’attendaient qu’un faux pas pour se montrer et tenter de bouleverser l’équilibre fragile qu’il était parvenu à mettre en place. Arrivé devant l’estrade, il tapota amicalement l’épaule de Lawrence, jeta un regard circulaire sur la foule, et monta. Une fois en place, il se racla la gorge, attendit qu’un silence complet se fasse, et commença enfin, d’une voix parfaitement mesurée au timbre chaleureux :
« Chers concitoyens ! Je suis heureux de vous retrouver ici ce soir, afin de vous présenter l'application qui va changer vos vies ! Notre partenariat avec DoubleThink ne cesse de porter ses fruits, et nous tenions cette fois à mettre l’accent sur un idéal qui nous concerne tous, sans distinction de caste, de parcours, de choix de vie : l’amour. Grâce à la puissance de son algorithme, Perfect Love va vous permettre de rencontrer LA personne qu'il vous faut, en ne sélectionnant que les meilleurs profils afin de garantir une future relation à la hauteur de vos attentes. Désormais, l'amour est à portée de tous, alors laissez vous tenter ! »
Il se tut, laissant le temps à sa tirade de faire son petit effet, puis s’humecta les lèvres en guettant les réactions dans la salle, notant çà et là les regards enthousiastes qui lui étaient adressés. Une bonne chose. Les gens semblaient réceptifs. Intéressés. Et comment auraient-ils pu ne pas l’être, songea-t-il tout en se demandant ce que son propre mariage aurait donné si l’application avait existé à l'époque. Il laissa encore quelques secondes de silence, la salle bruissant toujours de murmures excités, et repris avec le même débit fluide une fois les conversations apaisées, un sourire au coin des lèvres.
« Certains d'entre vous trouveront sûrement ironique qu'une personne non inscrite puisse promouvoir l'application. Sachez cependant que Susan et moi avons eu la chance de tester Perfect Love dans les locaux de DoubleThink, et que le résultat a été sans appel. Je vous rappelle que l'algorithme compare les profils afin de trouver les meilleures probabilités d'entente. D'après l'algorithme, ma femme et moi sommes compatibles à plus de 98% ! Si nous arrivons à ce score après 20 ans de mariage, aucun doute n'est possible sur la fiabilité des calculs ! »
Il marqua une nouvelle pause, en attendant une réaction de l’assemblée, sur laquelle il jeta un regard circulaire, puis il regarda à sa droite, à la place vide où Susan aurait dû se trouver.
« Une dernière chose, vous avez sûrement remarqué les stands installés dans l’autre salle. Ils vont permettre à ceux qui le souhaitent de s’inscrire immédiatement sur Perfect Love et de créer leur profil personnalisé. Après quoi, il ne vous restera plus qu'à surveiller vos téléphones...»
Avant que le Président ne puisse souhaiter une bonne fin de soirée aux convives, des éclats de voix retentirent à l'arrière de la salle, attirant l'attention de tous.
Posté Sam 2 Nov - 14:55
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"Ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience." - Karl Marx
Victoria A. Miller Throw on your dress and put on your doll faces
Le regard de Victoria vient se poser sur Eden, un léger sourire aux lèvres. Façade de politesse, visage pourtant assez ouvert pour rester au plus proche de ses concitoyens. Victoria connaît son rôle sur le bout des doigts. Et la question de Mme Garrison la fait d'autant plus sourire. « Il s'agit d'algorithmes calculant la compatibilité entre deux profils. Plus le pourcentage est élevé, plus le match proposé est stable. C'est très simple. Les algorithmes n'admettent qu'une marge d'erreur extrêmement faible, ce qui rend l'application extrêmement fiable. Pour le reste, il s'agit de programmation, je ne vais pas vous assommer avec nos termes techniques. » répond-t-elle à sa première interrogation, d'une voix à la fois douce et sûre. Il est évident que Victoria croit en ce qu'elle dit. Et il est évident qu'elle cherche à rassurer Eden, bien qu'elle ne fasse pas partie du public visé par l'application.
Mais Victoria n'oublie que rarement que les gens parlent entre eux, et que ce qu'elle dit à la jeune femme pourra être redit à d'autres personnes susceptibles de pouvoir utiliser l'application. Alors la deuxième question fait rire poliment la blonde, qui secoue légèrement la tête. « Comme je vous le disais, l'application est extrêmement fiable. Le modèle de calcul a été vérifié, testé et réadapté pour assurer aux utilisateurs une expérience pertinente. D'un point de vue personnel, je dirai que nos calculs sont fiables dès le premier match et je suis moi-même prête à placer toute ma confiance en Perfect Love. » Si elle pouvait se douter un seul instant que sa précieuse application lui jouerai un tour tout à fait comique, elle aurait certainement revu très légèrement ce jugement. Mais, pour l'heure, elle croit en ses mots.
Et lorsque son père se présente enfin, le regard de Victoria brille d'admiration. Elle boit littéralement ses paroles, bien qu'elle n'ait pas vraiment besoin d'être convaincue par son discours. Mais ce sont les éclats de voix venant de l'arrière de la salle qui lui font perdre légèrement de son sourire. Avant que son visage ne retrouve sa parfaite douceur lorsque son regard se pose sur ses deux interlocuteurs. « Ne vous inquiétez pas, je suis sûre que ce n'est rien. Veuillez m'excuser. » dit-elle à Mark et Eden, avant d'aller retrouver son père pour essayer de savoir ce qu'il se passe.
Jay Ooohh, you touch my tra la la • Administrateur
Il écoute Eva, tout en gardant lui aussi un œil sur James. Ce dernier semble s’enjailler un peu trop soudainement, et si Jay ne le connait pas, ne lui doit rien, et surtout pas un coup de main, il ne peut s’empêcher de le surveiller, histoire de pouvoir réagir s’il lui prend l’envie d’aller clamer haut et fort ce qu’il semble considérer comme une vérité absolue. Les interventions d’Eva le font ricaner, bien qu’il ait un peu pitié finalement de ce caste 0 qui semble avoir perdu d’un seul coup tous ses barrages mentaux. Et il le trouve touchant aussi, quelque part, dans son besoin d’exprimer des choses qu’il ne peut certainement pas partager en temps normal.
L’herbe lui apaise l’esprit, lui donne l’impression d’être meilleur, et le motive presque à faire preuve de commisération, alors, quand il voit James qui tente de sortir, son annonce au bord des lèvres, il se relève d’un bond approximatif et lui pose une main ferme sur l’épaule, pour le retenir alors qu’Eva bloque la porte. « Mec, déconne pas. Elle a raison, tu vas juste tout foutre en l’air si tu persistes. » Il retire sa main pour reprendre le joint, termine ce dernier en deux longues bouffées, et jette le mégot dans les toilettes avant de tirer la chasse d’eau.
« Terminé, tout l’monde dehors ! » ajoute-t-il en voyant le mioche rappliquer à la recherche de sa mère. Il observe le petit pensivement, avant de reporter son attention sur James pour le prévenir « J’vais chercher mon téléphone, bouge pas. Eva, on s’capte plus tard. » lance-t-il également à l’attention de la chevelure blonde qui s’éloigne, avant de sortir à son tour à la recherche du précieux appareil.
Lorsqu’il se redresse après avoir crapahuté dans les chiottes en bénissant leur propreté, c’est pour s’apercevoir qu’il est seul, et que James s’est évanoui dans la nature. « Oh bordel de merde ! » jure le tatoueur, exaspéré, tout en se précipitant hors des lieux d’aisance, captant juste à temps la silhouette de l’autre homme qui s’avance dans la salle d’un pas déterminé. « JAMES ATTENDS NON PUTAIN !! » gueule-t-il en oubliant complètement que, de ce côté-ci de la salle, une foule dense attend, ainsi qu’un président au visage patient mais intrigué qui regarde dans leur direction. Oup’s, songe Jay tout en s’arrêtant brusquement, coupé dans son élan. « Heu… Je veux dire… M’sieurs dames. » murmure-t-il en jetant des coups d’œil alentour, histoire de prendre la température, de deviner l’impact de leur sortie un peu trop remarquée.
Âge : 31 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Divorcé, en couple avec Marvin Harper Métier : Ingénieur informaticien système & réseaux au Ministère de l'Intérieur.
Holy Father, judge my sins I'm not afraid of what they will bring I'm not the boy that you thought you wanted ♫I love him
Ohana means family. Family means nobody gets left behind or forgotten.
James A. Garrison ❝ Robots are people too ❞Administrateur
Eva comme Evanna et Jay ne sont pas très compréhensifs et semblent s’être passé le mot pour empêcher James de vivre sa vie comme il l’entend. C’est qu’ils ne comprennent pas, tout simplement, à quel point ça devient urgent pour le jeune homme de parler. Il n’arrive plus à retenir les mots, c’est aussi simple que ça. Et ce ne sont certainement pas ces deux-là qui vont l’empêcher de faire ce qu’il veut ! “Je sais ce que je fais, Eva comme Evanna !” lance-t-il à l’adresse de la jeune femme quand elle leur tourne le dos pour sortir de là, son petit garçon à ses trousses. Pour tout le monde, sauf pour James, il est évident qu’elle n’en a vraiment rien à faire, mais quelle importance ? Il a bien vu une chose : ni elle ni Jay n’ont fait de grimaces dégoûtées en apprenant qu’il est gay. Peut-être que les autres réagiront avec la même indifférence ! Il peut vivre avec ça. “Et au pire, quoi ?” rajoute-t-il, totalement inconscient du fait que Jayden non plus n’est plus à côté de lui. “Je serais foudroyé sur place la prochaine fois que j’essaierai de passer les portes de l’église. Ça réglera tous mes problèmes d’un coup !” Il lâche un dernier petit rire avant de sortir des toilettes à son tour.
L’espace des quelques minutes qu’il a passé dans ces toilettes, c’est fou, James a réussi à oublier totalement qu’il y a une vraie foule dans l’autre pièce. Des visages inconnus par centaines et, sur l’estrade à l’autre bout de la pièce, Liam Miller. Brusquement, le jeune homme se fige et son regard écarquillé essaye de discerner un visage connu dans la foule. Ils sont tellement nombreux. Personne ne le regarde pour le moment, mais d’une seconde à l’autre, quand il aura fait son annonce, un millier d’yeux se posera sur lui. Un violent haut-le-coeur le secoue, le retenant sur place juste assez longtemps pour que, quand il parvient à respirer de nouveau, Jay soit là lui aussi, lui hurlant dessus. Tous ces regards que James craignaient d’affronter se tournent vers eux, faisant pâlir le pauvre homme. “Super discours, monsieur le Président !” lance-t-il, sous la pression, en levant un pouce devant lui. Il est à deux doigts de faire une attaque tellement il se sent ridicule et il a soudainement envie de remercier Jay de l’avoir empêché de dire ce qu’il voulait vraiment annoncer ce soir. Dans l’espoir qu’on cesse de les observer, il fait finalement la seule chose qui lui semble à peu près cohérente et se met à applaudir, espérant de tout son coeur que les autres convives suivront le mouvement. “On sort d’ici, maintenant ?” souffle-t-il à Jay alors qu’il se penche vers lui discrètement - c’est son intention, en tout cas.