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RP Commun ouvert à tous les membres, pas d'ordre de passage.
Précisions hors-jeu : Ce RP a pour vocation de créer un premier contact entre les différents personnages du forum, faire connaissance et commencer à créer des liens entre vous. La participation est libre, mais vivement encouragée pour faire un premier pas dans l'univers de PL et dans la communauté qui la compose. Au cours du RP, le staff sera amené à participer de temps en temps en tant que Maître du Jeu pour rythmer la soirée, mais vous êtes évidemment libre de lui donner le tournant de votre choix selon le personnage que vous incarnez et son caractère. Le mot d'ordre est de s'amuser, alors à vous de jouer !
Posté Mar 1 Oct - 11:16
Âge : 21 ans Nationalité : Américaine Statut Matrimonial : En couple Métier : Etudiante en 3ème année d'architecture
Alexandra C. Miller It always seems impossible until it's done.
Soirée de lancement Perfect Love
Perfect Love... Lexie avait tellement entendu parler de cette application ces derniers mois. A lui donner envie d'en vomir à cause du trop plein d'informations. Elle n'était pas fan du concept - trouver l'amour de sa vie grâce à des lignes de code informatique ? Surtout qu'elle savait pertinemment que c'était une nouvelle occasion de leur faire rencontrer uniquement des personnes de leur caste. Comme dans l'Inde du vingtième siècle, avec ses intouchables et ses très riches, qui ne se rencontraient jamais à force d'évoluer dans des mondes trop différents.
Bien sûr, elle avait promis de s'inscrire dès que l'application serait officiellement ouverte, sur un des stands présents. Elle n'aurait pas pu y échapper, à moins d'être mariée - et encore, son père aurait bien réussi à lui en faire faire la publicité quand même. Sa mère avait bien vu ses réticences, mais elle n'avait pas pu intercéder devant la demande de son mari, et Lexie se retrouvait avec une application de plus pour lui dicter sa vie. Elle se souvenait de Charlie, des années plus tôt, lui disant que toutes ces applications développées par The Alternative devaient être dans les mains de leur père, et qu'il pouvait ainsi savoir le moindre détail de la vie de ses enfants. Il n'a même pas besoin de te parler pour savoir où tu es et ce que tu fais lui avait crié son frère quand elle avait refusé d'y croire.
« Un cocktail sans alcool s'il vous plaît » demanda-t-elle en arrivant enfin devant le bar.
Elle aurait bien attrapé une bouteille de vodka, mais la fille mineure du président buvant de l'alcool lors de la soirée de lancement la plus importante de l'année, ça ferait bien trop jaser ! Pas de vagues, lui avait-il demandé. Elle avait juste à sourire et dire oui à tout, sans évoquer le moins du monde ses propres envies. La parfaite potiche. Et pourtant, elle se sentait bien mal à l'aise, dans sa robe trop courte et sur ses talons trop hauts.
Posté Jeu 3 Oct - 1:04
Âge : 31 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Divorcé, en couple avec Marvin Harper Métier : Ingénieur informaticien système & réseaux au Ministère de l'Intérieur.
Holy Father, judge my sins I'm not afraid of what they will bring I'm not the boy that you thought you wanted ♫I love him
Ohana means family. Family means nobody gets left behind or forgotten.
James A. Garrison ❝ Robots are people too ❞Administrateur
C’est le genre de soirée que James connaît bien, où tout est aseptisé, discret et relève d’un certain standing. À celle-ci, pourtant, il n’a pas grand chose à faire, comme le prouve la femme à son bras, son épouse. Non pas qu’on l’ait invité parce qu’il est la cible de cette nouvelle application, loin de là. C’est seulement parce que le gouvernement a trouvé malin de remplir la salle de ses employés. Surement pour montrer que tout le monde là-haut approuve tout ce que propose Doublethink. Il est là pour faire joli sur les photos et pourtant… Pourtant, dès qu’il entre dans la salle, James ouvre un oeil curieux sur les campagnes de publicité qu’il a déjà vu cent fois, sur les bornes discrètement éparpillées aux quatre coins de la pièce pour tester la fameuse application. Ce serait terriblement stupide de sa part d’activer un compte sur Perfect Love, mais Dieu ce qu’il en a envie… Juste pour voir. Pour s’offrir un aperçu de cet amour dont tout le monde parle, mais dont il n’a jamais vu la couleur.
C’est exactement ce à quoi il pense, tandis que sa charmante épouse discute avec Dieu sait qui à côté, sa main nerveusement agrippée au bras de James qui, lui, n’a d’yeux que pour l’écran. Même les acteurs engagés dans le spot publicitaire pour convaincre les futurs utilisateurs semblent heureux. Amoureux ? James ne sait pas jouer la comédie comme ça, à se demander comment ses proches ont fait pour ne pas réaliser que toute sa vie n’est qu’un immense mensonge.
“N’est-ce pas, James ?”
Il abandonne son inspection envieuse à l’entente de son nom et tourne les yeux vers sa femme, à qui il offre le sourire le moins convaincant du monde. Il n’a aucune idée de ce qu’elle veut qu’il confirme et ne prend même pas la peine de faire semblant. “Je vais nous chercher une coupe de champagne, d’accord ? Je reviens tout de suite.” lance-t-il plutôt, récoltant un regard étonné en retour. C’est vrai qu’il ne boit pas souvent, mais il a comme le sentiment que ce soir, ce sera plus que nécessaire. Ça lui donnera peut-être le courage qu’il lui faut pour jouer son rôle jusqu’à la fin de la soirée. Ou bien pour arrêter enfin de faire semblant, qui sait ? Ce soir, comme souvent, James a envie de croire que tout est possible, et la certitude aussi qu’il ne risque rien puisqu’il n’aura jamais le cran de faire la moindre vague. C’est devenu une petite blague rien que pour lui : et si ce soir, j’étais capable d’être enfin moi-même ? Juste une blague.
Il n’attend pas de confirmation pour s’éloigner de sa femme et de l’homme à qui elle parle et fonce droit vers le bar où il commande ses deux coupes de champagne. Quand on les pose devant lui, pourtant, il avale les deux l’une après l’autre sans prendre la peine d’y réfléchir à deux fois.
Posté Jeu 3 Oct - 16:40
Âge : 30 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Tatoueur
Jay Ooohh, you touch my tra la la • Administrateur
Une connerie, une putain de belle connerie. Il aurait pu en rire s’il n’était pas trop occupé à tirer une gueule de six pieds de long afin de montrer à son entourage proche à quel point il est heureux d’être ici, de compter parmi ces invités soi-disant triés sur le volet. Pas compliqué d’obtenir un ticket lorsqu’on sait à qui parler, et si lui n’avait eu aucune intention de venir à l’origine, son plan merdique avec Jake avait finalement décidé de sa présence.
« Fais chier » murmure-t-il en se frayant un passage dans la foule dense, bousculant quelques nanas aux robes excentriques et au charme absent, accompagnées de mecs tout aussi fades dont les costumes parfaitement coupés valent sûrement bien plus cher que son salon. L’étalage impudique des richesses de chacun lui file une gerbe monumentale, à laquelle vient s’ajouter le dégoût amené par la façon dont les invités observent les écrans, fascinés. Bande de connards, songe-t-il tout en arrivant enfin près du bar, unique objectif de la soirée le concernant.
Les applications, ça fait un bail qu’il se torche avec, tout en prenant un malin plaisir à esquinter toutes les bornes qu’il croise dans son quartier, alors maintenant qu’il est là, autant en profiter pour picoler gratuitement. La commande d’une jeune rousse en robe courte lui arrache un sourire incrédule avant que le type à sa droite ne s’envoie deux coupes de champagne, l’une à la suite de l’autre. Jay’ s’arrête brusquement, le fixe un instant en compatissant presque, avant de réaliser qu’il a déjà vu ce mec. C’est celui qui s’est pointé au salon avec un look à coucher dehors. Rien à dire, il détonne bien moins ici, parmi ce que Jay estime être ses semblables, même s’il conserve ce petit air un peu coincé qu’il lui a déjà vu. Amusé, le tatoueur colle une tape sur l’épaule de James, tout en se penchant vers lui pour murmurer « Alors, dure soirée ? C’est plutôt insipide les sauteries de riches non ? » Il reporte ensuite son attention sur la jeunette dont le visage lui dit également quelque chose, sans qu'il ne parvienne à la remettre. Pas le genre à traîner dans les bas quartiers, il en jurerait, et pourtant, il est persuadé de l'avoir déjà croisée. Emmerdé, il commande à son tour, et attrape sa propre coupe avant de jeter un coup d’œil distrait aux quelques personnes qui le dévisagent ouvertement. Voyants, les tatouages, et pas habituels dans leur milieu huppé à la con, sûrement. Ou peut-être que c’est l’état de son jean qui part en lambeaux, ou le logo sanglant du groupe rehaussé d’une inscription provocante qu’arbore fièrement son t-shirt qui attire leur attention. Peu importe. Il a l’habitude qu’on le jauge ou qu’on l’observe une fois passées les limites de la fange dans laquelle il évolue.
Il n’a pas tenu compte du possible code vestimentaire en se pointant ici, à l’arrache, après avoir perdu son pari et gagné son ticket pour l’entrée. Il en a déjà marre. S'il s'écoutait, il ferait un esclandre, histoire de remuer un peu les choses, d’amener un peu de vie dans toutes ces silhouettes qui semblent se mimer plus qu’exister. Le champagne est râpeux contre sa langue et lui brûle l’œsophage. Saloperie. « Ça a quand même l'air d'une belle connerie. » lance-t-il à personne en particulier, d’un ton pouvant passer pour de l’humour histoire de tâter un peu le terrain et de voir si le troupeau de moutons compte encore quelques loups planqués parmi les agneaux.
Posté Sam 5 Oct - 11:03
Âge : 20 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Célibataire Métier : 3ème année de médecine
Qu’est-ce que je foutais là au juste ? C’était bien la question que je me posais. J’étais contre tout ce que ce gouvernement pouvait proposer et pourtant j’avais répondu à l’appel. Alors certes, peut-être que c’était une simple curiosité, de celle qui nous font prendre de mauvaises décisions, mais si je jugeais tout ce que l’on pouvait dire dessus, peut-être que je me trompais enfin. Sauf qu’une fois entouré de personnes toutes plus apprêté les unes que les autres, je sentis une gêne monter en moi. Je n’étais pas à ma place ici, je n’étais pas James, d’ailleurs il devait bien être ici, c’était le genre de connerie où sa seigneurie devait se rendre non ? Je n’avais pas envie de le voir, en fait, j’avais même envie de partir. Rebroussant donc chemin, je comptais partir d’ici lorsque j'appercue les cheveux roux que j’aurais pu reconnaître entre milles. Que faisait-elle ici ? M’approchant donc alors qu’elle était appuyé devant le bar, j'ignorais volontairement James que je vis au loin pour me concentrer sur elle, je soufflais en arrivant dans son dos, « T’es presque la seule bonne surprise de cette réunion d’adorables citoyens. », il fallait éviter de dire des choses trop… Méchante ici, trop d’oreille pouvant traîner, après, ce n’était pas non plus le très bon plan de venir se plaindre à la jeune Miller, mais elle n’était pas exactement la fille modèle dont tout le monde rêverait, du moins quand on apprenait à écouter.
Bien que l’on ne suive pas les mêmes études, on fréquentait le même campus, les mêmes soirées, bref, elle n’était pas qu’une inconnue. « T’as l’air aussi à l’aise que moi. » ajoutais-je en la contournant enfin pour venir lui faire face. Si j’avais l’air d’un clown dans des vêtements plus élégant, elle avait l’air d’une otarie en plein spectacle avec cette robe. Nous étions deux ironies, mais nous tenions l’illusions, du moins pour l’instant. « Tu veux que je te tienne compagnie avant de fuir ou tu comptes faire bonne figure jusqu’au bout ? » demandais-je plus sérieusement.
Alexandra C. Miller It always seems impossible until it's done.
Soirée de lancement Perfect Love
Lexie attendait sa commande au bar, jouant sur le comptoir du bout des doigts. Le temps lui paraissait s'étirer, et la soirée n'avançait. Si elle avait pu , elle aurait pris une bonne bouteille d'alcool. Mais elle était la fille du président, et se saouler à une soirée officielle était hors de question. Elle en était là de ses réflexions, ses yeux fixés sur le serveur qui prenait tout son temps, quand une voix connue la fit se retourner.
Jessie Garrison, camarade de l'université. Ils n'étaient pas dans la même branche d'études, mais se fréquentaient assez sur le campus et en soirées pour se connaître un minimum. Lexie devait avouer qu'elle n'avait pas pensé à croiser d'autres personnes de son âge, persuadée qu'il n'y aurait que des huiles importantes, âgées et mariées. Comme la totalité de l'équipe de communication de son père, qui l'avait briefée avant la soirée pour qu'elle ne fasse pas de bourdes.
« Toi ici ? Quelle bonne surprise ! Qu'est-ce que tu as fait pour mériter ta place au paradis ? » ironisa-t-elle tout en lui envoyant un sourire sincère.
Elle était vraiment ravie de le voir ici, se disant que la soirée promettait d'être un peu plus intéressante que ce qu'elle avait pensé au début. Il portait un costume dans lequel il semblait engoncé, et elle sourit, se disant qu'elle l'avait rarement vu aussi bien habillé, même pour les soirées importantes de la fac. Elle mettait elle-même rarement le genre de robes qu'elle portait actuellement, piquée dans la garde-robe de sa si parfaite sœur.
« Je suis obligée de faire bonne figure jusqu'au bout... » répondit-elle, se retenant de lever les yeux au ciel. « Mais si tu veux fuir avant, ne pense pas à moi et profite ! »
Fille du président, elle allait donc devoir se retrouver à sourire sur toutes les photos officielles en mimant combien elle allait s'amuser sur Perfect Love. Encore une application pour contrôler un peu plus leur vie - son père l'avait déjà enjoint, alors que les inscriptions n'avaient pas commencé, à dénoncer tous les comportements limites qu'elle pourrait voir sur l'application. Lexie était presque sûre qu'il était à deux doigts de s'inscrire, mais qu'il n'osait pas le faire parce que Susan veillait.
« Prêt à confier ta vie amoureuse à une ligne de code, alors ? » se renseigna-t-elle dans un murmure.
De ce qu'elle en savait, Jessie était plutôt le genre à privilégier les rencontres réelles et le feeling qui pouvait s'en dégager. Bien le dernier qu'elle aurait imaginé sur Perfect Love. Mais elle ne le connaissait pas si bien que ça, ou peut-être qu'un membre de sa famille faisait partie des développeurs...
Âge : 36 ans Nationalité : Américaine Statut Matrimonial : En couple avec JHenry Métier : Professeur de littérature historique et philosophie
J'appartiens à James !
$ : 1777 Avatar : Harry Shum Jr Crédits : Reyes Messages : 126 Inscription : 03/08/2019
Marvin Harper Marvin • Administrateur
Soirée de lancement de Perfect Love. Comme s'il avait vraiment envie de se retrouver ici. Quelle blague. Mais il avait vite vu son intérêt : être aperçu à ce genre de soirée, c'était bon pour son image. Pour ses points. Comme s'il courrait vraiment après leur si petit nombre qu'il avait si difficilement acquis. Si la vérité sur lui, et ses fréquentations, notamment avec sa mère bannie, se savaient, il finirait très certainement par être fiché profil C. Mais de toute façon, il fallait être un peu bête ou simplet pour être si peu discret qu'on passait profil C, non ? Ou n'en avoir strictement rien à faire peut-être. Mais lui, il avait besoin des avantages de la caste 2. Enfin, si on pouvait parler d'avantage. Mais au moins, il avait plus d'accès qu'en Caste 3. Et puis, l'évolution de 3 à 2, il y avait sacrément pris goût, le fifre. Aussi, il avait accès à des informations grâce à ses supérieurs, qui lui faisaient assez facilement confiance, mais rien de fou non plus. Mais il ne comprenait pas, et ne tolérait pas certains choix faits, dont notamment l'exil. L'endoctrinement aussi, c'était quelque chose pour laquelle il avait bien du mal. Et dans le fond, ça le révoltait. Bien sûr, ça avait avoir avec ce qu'il s'était passé avec sa mère. Mais aussi tout le reste. Tout ce qu'il avait pu voir.
Dans le fond, une petite soirée de lancement d'une application, c'était pas plus mal. Au moins, il prenait les informations sur la nouvelle technique de propagande du gouvernement. Et même s'il n'était que professeur de littérature et de philosophie, malgré tout, il trouvait l'informatique intéressant... bien que totalement étranger. C'était à peine s'il avait compris de quel côté connecter une clé USB. Il s'était calé dans un coin, et écoutait passer la vidéo qui passait en boucle sur les avantages de la nouvelle, Perfect Love. Et il était loin d'être convaincu.
Posté Lun 7 Oct - 22:32
Âge : 20 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Célibataire Métier : 3ème année de médecine
« Visiblement je laisse encore un peu de chance au monde pour me surprendre positivement. » soufflais-je simplement à sa question. Laisser une chance, j’en étais arrivé là… Avais-je ne serais-ce qu’un peu d’espoir ? Non, absolument pas. Je savais que la réalité me rattrapperait, je savais que je serais déçue, pourtant j’étais là, habillé beaucoup trop convenablement, à quelques mètres à peine de mon frère. Lui proposant donc de fuir, elle repoussa ma proposition en m’affirmant qu’elle était obligé d’être là, mais que rien ne me retenait moi. Je me plaignais toujours de mon milieu sociale, mais que dire d’elle ? Une prison dorée dont elle ne pourrait pas s’échapper contrairement à moi. « On peut toujours essayer de rendre ça plus agréable si tu veux ? » proposais-je en refusant momentanément de fuir. Elle ne serait pas seule, du moins pas pour l’instant. Son verre arriva finalement, ce qui me permis de demander quelque chose pour moi aussi avant de recevoir à mon tour un verre dans un temps record. Il fallait partir d’ici, il ne fallait pas rester prêt de ce bar de malheur.
« Certainement pas. Les meilleures rencontres se joue dans la vraie vie. », mais admettons que ce soit bien fait, j’étais prêt à écouter. Lui faisant alors signe de me suivre, je nous éloignais du bar en soufflant, « On va essayer de t’éviter une mauvaise presse en restant ici. », même si elle ne buvait pas d’alcool, faire le pilier de bar serait très certainement compliqué. « Tu veux faire un petit jeu ? », lui demandais-je alors simplement.
Alexandra C. Miller It always seems impossible until it's done.
Soirée de lancement Perfect Love
Lexie observait Jessie, trouvant sa présence plus que surprenante. Lui n'avait aucune obligation d'être là, contrairement à elle, ce pour quoi elle le jalousait un peu. Elle aurait aimé pouvoir traîner à la bibliothèque du campus ou rester devant son piano, plutôt que de devoir faire la vitrine familiale à un événement qui ne l'intéressait pas une seconde. Les gens se rencontraient physiquement depuis des milliers d'années après tout... Cette application était juste une façon de contrôler un peu plus leurs vies, et elle était presque certaine que beaucoup des invités n'en avaient même pas conscience.
Elle sourit pourtant quand Jessie lui fit comprendre qu'il restait pour le moment, malgré le fait qu'elle le laisse partir. Ça rendrait plus agréable une partie de sa soirée, au moins jusqu'à ce que l'heure soit assez avancée pour qu'elle puisse plaider le fait qu'elle devait aller dormir pour pouvoir travailler le lendemain - elle n'était pas Victoria, qui pouvait enchaîner les nuits blanches et les micro-siestes avec le sourire.
« Je suis curieuse de ce que tu appelles plus agréable. Et de la créativité que tu arrives à avoir dans ce genre d'endroit » répondit Lexie tout en attrapant son verre, qui venait enfin d'arriver.
Pas d'alcool, mais de quoi garder ses mains occupées. Et avoir quelque chose à renverser sur n'importe quelle personne se rapprochant trop près d'elle et qu'elle voudrait éviter. Tandis que Jessie passait sa propre commande, elle se retourna, jaugeant un peu la salle. Les gens finissaient d'arriver, et la foule était assez uniforme - des femmes avec de belles robes bien trop chères pour elles, des hommes en costume de différentes qualités mais toujours cette allure de pingouin. Désespérant...
Elle ne croisa pas beaucoup de silhouettes atypiques, à part peut-être celle d'un trentenaire au visage tatoué et aux vêtements très décalés pour l'atmosphère solennelle de la soirée de lancement. Elle sourit en voyant la plupart des gens s'éloigner sur son sillage, comme s'ils avaient peur de s'afficher avec lui et de sombrer dans sa caste - certainement caste 3, décida-t-elle au vu du jean troué et du t-shirt bariolé d'un groupe de musique qui lui était inconnu.
« Propose ton petit jeu » répondit-elle à Jessie.
Lexie glissa son bras sous celui de son cavalier du moment, les amenant dans un recoin un peu à l'écart. L'avantage de faire partie de la famille présidentielle était qu'elle avait déjà pu voir cette salle un bon nombre de fois, et en avait appris depuis longtemps les différentes cachettes - les gardes du corps de son père savaient où la chercher, mais elle était grande maintenant, et ils mettraient certainement plus de temps à la pister que lorsqu'elle était une enfant trop aventurière.
« On devrait pouvoir parler plus tranquillement ici » lui expliqua-t-elle.
Ils venaient d'arriver dans un recoin qui offrait une belle vue sur la scène de présentation, tout en les préservant du regard de la foule. Il fallait vraiment savoir quoi chercher pour les retrouver, elle le savait parfaitement.
Âge : 31 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Divorcé, en couple avec Marvin Harper Métier : Ingénieur informaticien système & réseaux au Ministère de l'Intérieur.
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James A. Garrison ❝ Robots are people too ❞Administrateur
Il vient tout juste de reposer la seconde coupe, vide, n’a même pas fini d’avaler l’alcool amère, qu’une tape sur le dos manque de le tuer. Toussant, James se retourne et son visage se décompose quand il voit l’homme qui vient de l’interrompre. Le tatoueur. Bien sûr, il est au courant que pour l’occasion, les petites gens ont été conviés à la fête, parce qu’il faut convaincre le plus de monde possible. Mais ce type ? Il n’a pas vraiment l’air d’avoir sa place dans ce coin du monde. James serait presque prêt à parier qu’il met les pieds sur l'île Ouest pour la première fois de sa vie. Il n’a même pas de cravate. “J’aime bien cette soirée, moi.” lance-t-il, à l’adresse du type, avant de se rendre compte qu’il n’est pas le seul dans cette pièce à le voir. Tout le monde peut le faire et probablement que personne ne s’en prive, avec ses tatouages sur le visage et ses vêtements tout sauf appropriés à une soirée de ce genre. Tout comme lui, les gens ici doivent se demander ce qu’il est venu faire là. Surtout s’il trouve le concept aussi stupide. Alors, un bref instant, le jeune homme privilégié se redresse et regarde ailleurs, dans la ferme intention d’ignorer Jay à partir de maintenant. Ça ne l’empêche pas de continuer à se demander ce que ce type, plus que tout autre, est venu faire là.
C’est peut-être - sûrement - à cause de l’alcool, d’ailleurs, que l’informaticien se décide à poser la question avec beaucoup plus d’aisance qu’il n’en a exprimé la dernière fois qu’ils se sont vus. “Si tu trouves cette soirée tellement insipide, pourquoi tu es venu ? Personne ne t’as forcé.” Ce qui est vrai, n’est-ce pas ? Il ne semble pas avoir de cavalière insupportable accrochée au bras, alors quoi ? L’idée passe dans la tête de James, mais n’y reste pas, quand il remarque son petit frère dans la foule, ça lui est bien égal de savoir pourquoi le tatoueur est là. Tout ce qui compte, c’est que Jessie ne le voit pas en compagnie d’une personne aussi différente que celles qu’il fréquente d’habitude. Qu’il n’aille pas se faire des idées ou raconter n’importe quoi. Cela dit, Jessie n’a pas l’air d’en avoir quelque chose à faire de James. Il doit bien se douter qu’il est là, pourtant. “En fait, ne me dis rien, je m’en fiche. Faut pas qu’on nous voit ensemble. Alors… A un de ces jours.” lâche-t-il à Jay avant de lui tourner le dos, pour de vrai cette fois.
Il commence à s’éloigner, mais revient vite sur ses pas et demande deux autres coupes de champagne quand il se rappelle qu’il était là pour ça, à la base. Il n’a plus qu’à retrouver sa femme, maintenant. Rester à côté d’elle jusqu’à la fin de la soirée, ne surtout pas parler… Il a un peu la tête qui tourne. Il fait chaud ici, non ? Et il y a beaucoup trop de monde. Inviter tous ces gens qui n’installeront jamais cette application, c’était vraiment une idée stupide. Où est sa femme, bon sang ?
Posté Mar 8 Oct - 13:42
Invité Invité
soirée de lancement Perfect Love
Whatever it takes
Posté Mar 8 Oct - 22:01
Invité Invité
Tenant l'invitation cartonné entre ses doigts délicats, Rosella lâcha un bruyant soupire face à l'exigence de son père de la voir présente à cette réception. Pourquoi ?! Elle n'avait rien à faire dans ce genre d'événement, que ce soit de sa classe sociale ou par simple intérêt. Elle détestait depuis pratiquement toujours les applications qui s'offrait sur son téléphone, surtout une de celle qui donnerait la chance de trouver l'amour. Peut-être que ça l'aiderait à trouver son âme soeur ? Celui tant attendu par la famille. Lâchant un nouveau soupire, elle rangea l'invitation dans son sac à main avant d'ajuster sa tenue qu'elle avait prit la peine d'acheter dans une boutique d'occasion. Une jolie robe noire en velours agencée à ses talons hauts de la même couleur. Elle s'était maquillé avec délicatesse, alors que sa longue chevelure claire resta détachée, retombant jusqu'au milieu de son dos.
Le trajet dans les transports en commun fut tout de même long pour se rendre jusqu'au lieu de l'événement, endroit qu'elle n'avait pas l'habitude d'y mettre les pieds. Pourtant, c'était un endroit commun, une salle comme toute les autres où se déroulait des événements et des activités de toute sorte, mais elle n'y arrivait pas, trouvant l'endroit beaucoup trop mondain à son goût ou pour ses petits pieds de Caste 2. Surtout lors d'événement de ce type, où les journaliste et la haute société se trouvaient dans la même pièce qu'elle. Passant finalement les grandes portes après avoir donné son bon d'entré, la jolie blonde entra d'un pas très peu assuré, se mêlant rapidement à la foule qui se faisait tout de même nombreuse. Son regard survola l'endroit à la recherche de son père et de sa belle-mère, mais aucun signe d'eux. À la quantité phénoménale de personnes, cela lui était totalement normal. Elle s'y résigna donc, se frayant alors un chemin jusqu'au bar tout près. Une fois contre le comptoir, elle s'y appuya aisément, posant son sac à main devant elle. D'un regard rapide, elle examina les breuvages que consommait les invités et remarqua que pour la plupart c'était régime de champagne, lui dessinant une légère grimace de dégoût. "Un whisky s'il vous plaît. Un double même. Merci." Demande la demoiselle au serveur lorsqu'il passa près d'elle. Au même moment, son attention fut porté vers l'homme qui se trouvait juste sur sa droite, examinant chacun de ses traits. Il ne semblait pas trop apprécier sa propre présence à l'événement et encore moins ce champagne doré. Malgré son costard, rien ne pouvait cacher le fait qu'il n'était pas du coin. Avant même qu'elle n'eut le temps d'ouvrir la bouche, un autre homme se trouvant de l'autre côté prit la parole. Un brunet à l'apparence beaucoup plus soignée, voir snobinard. Sa question sembla rester en suspend, alors qu'elle même se la posait. Aussi, cette question pouvait très bien lui aller à elle, alors qu'elle se demandait depuis ce matin ce qu'elle allait bien faire ici. Après un instant, qui fut tout de même court, l'homme qui semblait du Caste 1 ou 0, laissa le tatoué tranquille. Le regard de Rosella se reposa sur celui-ci, attrapant son verre que le serveur venait de lui apporter. "Alors ? Que viens-tu faire ici si ce genre d'événement n'est que pur connerie ?" Portant son verre à ses lèvre, ses yeux croisèrent ceux de l'inconnu. Après un moment, elle dévia sans attendre la conversation, de peur de se faire demande de quoi elle se mêlait. "Jolie hirondelle." Dit-elle en pointant la main de celui-ci, un petit sourire se dessinant au coin de ses lèvres face à sa propre curiosité. Malheureusement, à première vue, il semblait d'une personne bien peu commode, mais elle ne voulait pas pour autant le laisser à l'écart des invités. Même s'il ne souhaitait pas être présent en cet endroit, il avait certainement ses raisons pour y être.
Jay Ooohh, you touch my tra la la • Administrateur
S’il s’amuse de la réaction épidermique que provoque sa petite intervention, Jay hausse rapidement les sourcils devant le regain de combativité de son innocente victime. Ainsi donc le type est capable d’un semblant de répartie ? Intéressant, songe-t-il en ravalant un éclat de rire. Peut-être n’est-il pas aussi dépourvu de ressources qu’il en a l’air.
Jay’ s’apprête à répondre, mais l’autre reprend aussitôt, lui offrant une nouvelle raison d’étirer les lèvres. Adorable. L’envie de le taquiner le tiraille, après tout, maintenant qu’il est là, autant rendre la soirée inoubliable, mais il s’abstient, se contentant de le regarder partir avec un petit haussement d’épaules. Il ne faut pas qu’on nous voit ensemble, lui a dit l’autre, et Jay ne peut s’empêcher de se demander ce qui ne tourne pas rond dans cette caste de privilégiés qui possèdent tout sans jamais savoir s’en contenter.
Il termine sa coupe avant de l’abandonner sur le comptoir, et recommence à explorer la foule du regard, sans se faire d’illusion quant à sa chance de croiser une autre tête connue. La rousse s’est éloignée au bras de son cavalier, emportant avec elle le mystère de son identité, et les nouvelles silhouettes qui s’avancent en quête d’un rafraîchissement n’ont pas grand-chose d’intéressant.
Il a encore le gout du champagne sur la langue, inhabituel et désagréable, et se tourne rapidement vers le bar afin de demander quelque chose de plus fort afin de chasser l’ennui. Maudit Jake et son pari stupide, songe-t-il tout en jetant un coup d’œil presque intéressé à la nana qui commande un sky. Pas mal, juge-t-il alors que son regard suit les contours de la robe ajustée qu’elle porte. Il redresse la tête, détaille rapidement son visage, avant d’esquisser un sourire poli devant le compliment. « J’aime le symbole. Quant à cette soirée, je ne serais jamais venu si je n’avais pas perdu un pari idiot avec mon assistant.» précise-t-il en haussant un peu le ton, histoire de répondre en même temps aux autres qui pourraient se poser la même question. Les signalements peuvent bien lui tomber dessus, il ne risque pas de descendre bien plus bas qu’il ne l’est déjà.
« Et vous ? » reprend-t-il avec une lueur d’intérêt fugitive au fond des yeux, « vous êtes venue pour l’application ? Vous cherchez le grand amour ? Ou vous bossez pour le gratin ? » Un reniflement moqueur lui échappe, avant qu’il ne réclame au mec qui transpire derrière le comptoir la même consommation que sa voisine. Double whisky, le minimum pour fêter correctement le non-sens de cette soirée.
Âge : 32 ans Nationalité : Américaine & Suédoise Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Videur de boîte/ Lifeguard
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Victoria A. Miller Throw on your dress and put on your doll faces
Cette soirée, tu l'attendais. Tu la voulais. Tenue stricte, les cheveux lâchés te donnant un air cependant moins solennel, tu n'es pas encore dans la foule. Tu es encore auprès de ton père, coincée avec l'équipe de DoubleThink. Mais tu as envie de voir l'événement de plus près, d'entendre les commentaires des citoyens face à cette révolution née sous vos doigts. Ta main vient serrer celle de ton père, tu lui offres un sourire radieux. « Je vais aller me mêler à la foule. » lui souffles-tu, rien que pour lui, attendant qu'il acquiesce avant de prendre congé. Te mêler à la foule. Tu ne passes pas inaperçue, ce sera difficile.
Certains regards se tournent vers toi lorsque tu apparais enfin. Des visages inconnus, auxquels tu souris pourtant en les saluant d'un signe de la main. Dans la foule, tu vois la tête rousse de ta petite sœur, que tu ne rejoindras pas. Il serait fâcheux qu'elle fasse une scène en public, tu la sais bien trop explosive. Et tu te sais bien trop discrète pour risquer un tel scandale. Alors tu vas simplement prendre un cocktail sans alcool, délicieusement fruité, qui vient pétiller contre tes papilles à la première gorgée. Malgré toi, tu continues de surveiller Alexandra du coin de l’œil, avant qu'elle n'échappe à ta vigilance. Un soupire retenu, tu masques ton inquiétude derrière un sourire poli adressé à une personne quelconque qui braque son regard sur toi.
La vérité, c'est que tu ne sais pas vers qui aller, ni à qui parler. Tu n'es pas une inconnue, dans cette salle, trop médiatisée que tu as toujours été. Toute l'action semble tourner autour du buffet et du bar. Tu t'interdis de prendre ton smartphone pour signaler une consommation excessive d'alcool alors qu'un homme en est, dans un temps record, déjà à son deuxième verre. A la place, tu t'approches de lui, lui adressant un sourire tout en prenant un petit four. « Bonsoir. » lui adresses-tu d'abord doucement. « La nourriture vous plaît ? » Voix douce, sourire poli. Il faut bien faire bonne impression, même auprès des citoyens de Caste 3.
Âge : 32 ans Nationalité : Américaine & Suédoise Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Videur de boîte/ Lifeguard
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Âge : 31 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Divorcé, en couple avec Marvin Harper Métier : Ingénieur informaticien système & réseaux au Ministère de l'Intérieur.
Holy Father, judge my sins I'm not afraid of what they will bring I'm not the boy that you thought you wanted ♫I love him
Ohana means family. Family means nobody gets left behind or forgotten.
James A. Garrison ❝ Robots are people too ❞Administrateur
En retrouvant sa femme, James force un sourire qui lui fait presque mal et plonge aussitôt les lèvres dans sa troisième coupe de champagne. Il est censé profiter de cette occasion pour faire la conversation, convaincre les invités de faire confiance à la nouvelle application, montrer que le gouvernement approuve, comme un tout, mais aussi individuellement. Et pourtant, c’est à peine s’il arrive à rester concentré plus d’une seconde, son regard allant et venant sans arrêt tout autour de la pièce. La voix d’Eden est comme un rappel à l’ordre qui l’oblige à poser les yeux sur elle. Il rougit légèrement quand il réalise qu’il a commencé à boire sans se soucier de savoir s’il fallait trinquer ou non. “Pourquoi pas à l’amour ?” propose-t-il, sa voix étonnamment forte et enjouée, alors que clairement ce n’est pas son genre de parler d’amour, de célébrer l’amour, de même donner l’impression de connaître ce mot et son sens. Il lâche un petit rire, sincèrement amusé, à une plaisanterie qu’il est le seul à comprendre certainement. “Grâce à DoubleThink, tout le monde aura maintenant la chance de connaître ce bonheur.” ajoute-t-il en frappant doucement sa coupe contre celle d’Eden. Si l’on sent une légère pointe de sarcasme dans sa voix, ce n’est pourtant pas volontaire. Ça a pourtant quelque chose de très ironique pour James. Tout le monde, oui. Tout le monde sauf lui. Il avale une autre gorgée de champagne et retourne promener son regard sur la foule. Certains visages lui sont familiers, mais ils ne suffisent pas à le faire se sentir à sa place. Tout n’est que mascarade, ce soir et James le premier. Ses yeux se posent sur un visage au hasard dans le fond de la pièce. Celui d’un homme, évidemment. C’est toujours un homme et son coeur s’emballe, juste une seconde, mais encore une fois son adorable épouse le ramène sur Terre. Il lui faut une bonne seconde pour comprendre de quoi elle parle, pour réaliser qu’elle l’a vu parler avec Jay. “Non. Non, pas du tout. Juste un homme qui voulait savoir si le Président va vraiment parler ce soir.” ment-il, et comme toujours quand il raconte quelque chose qu’il sait parfaitement fausse, il tourne nerveusement son alliance du pouce. Parce qu’il n’y a rien de plus mensonger dans sa vie que ce morceau de métal à son doigt. Il ne s’est jamais demandé si Eden a remarqué ce petit tic, mais il préfère croire que non. À peine a-t-il répondu qu’il regarde de nouveau ailleurs, mais cette fois, il cherche volontairement l’homme qu’il a vu avant qu’elle ne l'interrompe. Et il ne le trouve plus nul part. C’était peut-être juste le produit de son imagination, après tout. Dépité, il reporte donc son attention sur sa femme. “Alors, qu’est-ce que tu penses de cette application, toi ? Pour de vrai.” Il est curieux de savoir si elle aussi, elle voudrait pouvoir s’y inscrire, trouver quelqu’un qui la rendra vraiment heureuse plutôt que de se contenter de lui. Ça n’arrivera jamais, évidemment, mais on ne peut pas toujours empêcher les pires pensées de nous traverser, n’est-ce pas ?
Elle voulait bien jouer, ce qui était loin de me déplaire, j’allais pouvoir la distraire et faire passer le temps plus vite, surtout que maintenant, l’on était isolé, dans un endroit ou ce petit jeu ne serait pas si dangereux que ça. Bon encore une fois, il fallait être réservé, je la connaissais que dans mon monde d’universitaire, je ne savais pas ce qu’elle pouvait donner hors de ça. J’allais prendre des risques, mais est-ce que c’était important ? Oui dans un sens, mais je n’irais sans doute jamais bien trop loin, j’allais juste nous distraire. « Je te propose de deviner qui fait quoi. » commençais-je en croisant les bras sur mon torse pour finalement me poser contre le mur pour regarder les personnes autour de nous. « On choisi quelqu’un et on essaye de savoir si il est marié, si il est fidèle et j’en passe. », c’était puéril, très clairement, mais je m’en fichais.
Désignant quelqu’un d’un mouvement de la tête, je commençais, « Lui là-bas… Perso je dirais dans le droit, collectionneur de femme, huuuum, mais je le vois bien marié. Et toi ? » cet homme avait un costard, il semblait sûr de lui, mais surtout connard au point de sans doute se taper tout ce qui pouvait passer bien à l’abris dans son bureau. C’était sans doute un peu réducteur, mais j’avais un pressentiment. Bon, le plus sadique serait peut-être de finir par viser James non ? Histoire de savoir ce qu’une inconnue pourrait penser de mon frère.
Alexandra C. Miller It always seems impossible until it's done.
Soirée de lancement Perfect Love
Lexie était contente d'être de nouveau dans cette petite alcôve les isolant des autres. Ils étaient à l'abri des regards, ce qui lui plaisait particulièrement, elle qui avait de plus en plus de mal à soutenir volontairement le parti en place. Elle faisait pourtant de la famille au pouvoir, mais plus le temps passait, et plus elle comprenait l’extrémisme de son frère Charlie. Tous pourris jusqu'à l'os dans les hautes sphères...
Attendant que Jessie ne lui dévoile son fameux jeu, elle jeta un coup d’œil dans la foule, rencontrant pas mal de têtes connues - l'équipe de campagne de son père, des ingénieurs hauts placés, sa propre sœur... Si Lexie avait bien reconnu quelques castes 3, ce n'était qu'une minorité des personnes présentes dans la pièce. Ne pas faire de vagues, et populariser rapidement cette application de flicage. Lexie avait presque hâte qu'un bug ne s'y fasse, mélangeant les castes pour choquer l'opinion.
« Tu sais quoi ? Ce jeu a sauvé pas mal des soirées de mon enfance ! » s'enthousiasma-t-elle. « Mais à deux, ça doit être bien plus drôle ! »
Charlie la rejoignait parfois, mais il était plus âgé et restait souvent coincé dans l'ombre de Vicks. Elle, elle ne se serait jamais laissée prendre à ce genre de jeux, invoquant plutôt le respect de l'autre et autres valeurs surannées. Victoria était parfois plus ennuyante que la pluie...
Jessie désigna un premier homme, en costard et respirant la suffisance. Le genre de type qui traînait régulièrement dans le sillage de son père, parlant de sujets rasoirs tout en la dévisageant pour savoir si elle était mineure ou non. Sans que Liam ne voit rien.
« Je rajouterai collectionneur de femmes plus jeunes que lui. Et prêt à tout pour gagner du pouvoir » lâcha-t-elle, le nez retroussé.
Elle chercha ensuite sa propre victime, et désigna une femme de caste 1, qu'elle croyait avoir déjà vue avec Victoria - son assistante, ou une proche collaboratrice. Robe de cocktail à la fois trop courte et trop décolletée, maquillage parfait et coiffure compliquée. Elle semblait pourtant engoncée dans ses vêtements, pas très à l'aise au milieu de tout le gratin de la société.
« Nouvellement promue en caste 1. Pas du tout à l'aise, mais s'imagine que si tout le monde est occupé à regarder son corps, personne ne s'apercevra qu'elle n'est pas de leur monde » pronostiqua-t-elle. « T'en penses quoi ? »
Âge : 27 ans Nationalité : Américaine avec des origines Irlandaise Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Assistante personnelle de la vice-présidente
People will lie to you, be honest with yourself People will hurt you, be kind to yourself People will disrespect you, be forgiving to yourself You don't have to treat yourself how others treat you Don't make their mistake your truth
Victoria A. Miller Throw on your dress and put on your doll faces
Jamais elle ne perd ce sourire doux, teinté de politesse, face à l'inconnu qui se trouve en face d'elle. Sorte de déformation médiatique, comme si ce sourire était collé à son visage par des forces invisibles et puissantes. Elle s'attend à tout. Mais pas à ce que l'homme se mette visiblement à souffrir le martyre. Le regard clair de Victoria se fait soudainement plus inquiet, sa posture avancée vers l'homme dans un geste pour l'aider. Un geste au bout duquel elle ne va pas. L'inconnu semble se ressaisir, prendre sur lui, poursuivant la conversation comme si rien de tout ceci ne venait de se produire.
Et Victoria reste perplexe, déglutissant légèrement avant de se parer de nouveau de son éternel sourire. Celui de façade, celui de convenance. Celui qui lui permet de se cacher, de ne pas trop penser au fait que personne ne saura jamais qui elle est réellement. Même pas elle-même. « Je m'appelle Victoria. » répond-elle à la question de l'homme, presque étonnée qu'il ne l'ai pas encore replacée. Son visage est connu depuis tellement d'années, elle qui se tient toujours dans l'ombre de son père, toujours prête à défendre les actions politiques de ce dernier de son ton doux, calme et posé. Mais ça ne lui déplaît pas. L'idée que l'on puisse lui parler comme si elle n'était pas la fille médiatisée du Président Miller ne lui déplaît pas. Et elle ne juge pas pertinent de le préciser.
La seconde question la fait rire légèrement. « Et je suis venue vous voir pour faire connaissance, c'est à ça que sert ce genre d'événement, après tout. Nous étions seuls tous les deux Aucune loi n'interdit à une personne de Caste 1 de discuter avec une personne de Caste 3. » répond-elle, comme une évidence, sans cesser de lui sourire. Pas le moins du monde impressionnée par la froideur de son regard, à vrai dire. Puis, désignant la hanche d'un léger mouvement de main, Victoria ajoute : « Ça va aller ? Votre jambe ? Vous ne voulez pas voir un médecin ? » Il a certainement l'habitude, mais elle ne peut s'empêcher de s'en inquiéter. Il serait dommage de devoir faire intervenir les secours au beau milieu d'une telle soirée. « C'est quelque chose qui vous arrive souvent ? » Curieuse, oui. Mais surtout concernée par le bien-être des citoyens, ce n'est pas qu'une curiosité mal placée. Elle n'a pas conscience des réalités, Victoria. Pas totalement. Elle est coincée dans sa petite prison dorée.
Âge : 36 ans Nationalité : Américaine Statut Matrimonial : En couple avec JHenry Métier : Professeur de littérature historique et philosophie
J'appartiens à James !
$ : 1777 Avatar : Harry Shum Jr Crédits : Reyes Messages : 126 Inscription : 03/08/2019
Marvin Harper Marvin • Administrateur
Il restait assis un court instant supplémentaire devant la vidéo, qu'il devait, depuis le temps qu'il était assis, avoir vue au moins trois fois. Il commençait à en avoir marre de ces conneries. Et le pire, c'était quand on annonçait qu'en plus, on allait subir les paroles écrites par un gars sans valeurs à l'image publique du gouvernements, rabâchées par Liam Miller. Puis il se releva. Décidément, il ne se sentait pas vraiment à sa place ici. Pas du tout même. Qu'est-ce qui lui avait pris de décider de se mêler à tout ce monde ? Ce n'était pas son univers, et il semblait faire totalement tâche entre tous ces gens bien habillés, heureux, qui parlaient entre eux. Mais malgré tout, il ne pouvait s'empêcher de vouloir savoir ce que Liam Miller, le président avait à dire. Alors, une fois sur ses deux jambes, il attrapa un verre de champagne au vol d'un serveur, tandis qu'il s'approchait sans le remarquer d'un duo qui le regardait. Quoi ? Il avait une troisième main qui sortait de son front ? Mais il décida de la jouer courtois, et salua le binôme d'un signe de tête, se décidant à les faire profiter du timbre de sa voix. « Madame, Monsieur, bonsoir. » La femme qui était devant ses yeux, il en était sûr, il l'avait déjà vue. Il n'arrivait pas à mettre un nom sur son visage, si bien qu'il se dit tout simplement qu'il devait l'avoir croisée dans la rue, peut-être une voisine. Même si ça n'était pas l'impression qu'il en avait. « Vous passez une agréable soirée ?» Ce genre de question, comme s'il était l'organisateur, c'était tellement naturel chez lui, et pourtant tellement hors contexte, ça en était affligeant. Mais pourtant, il gardait le sourire, pas du tout décontenancé par ses propres paroles.
Mon jeu lui plaisait et ça m’arrangeait dans un sens, c’était quelque chose que j’avais aimé faire durant des années à l’église, mais ca n’avait rien à voir de le faire seul dans sa tête que comme ça. Elle confirma donc ce que j’avais pu dire sur l’homme, ajoutant toutefois qu’elle le voyait davantage collectionner les femmes plus jeunes que lui ainsi qu’une tendance à tout faire pour gagner du pouvoir. Elle désigna alors une femme, donnant comme pronostique qu’elle était de la Caste A, qu’elle n’était pas à sa place et qu’elle cachait ce fait derrière une robe courte. J’étais assez d’accords sur ce fait, toutefois j’aurais tendance à nuancer, tout le monde ou presque courrait après une meilleure position, mais tout le monde ne le faisait pas avec la même brutalité de notre précédant sujet, « Je dirais gentille fille qui n’a aucune idée de ce qu’elle va devoir réellement faire pour maintenir sa place. Le genre de personne qui va réaliser un jour le réel sacrifice à faire. », et là, c’était sans doute sadique, mais je désignais mon frère au loin, toujours en discussion avec un homme qui ne correspondait absolument pas à ses fréquentation habituelles.
« Et lui ? Je dirais Caste 1, parfaite représentation de ce système et hypocrite de surcroit. » c’était injuste, très clairement, mais mon frère ne me donnait pas envie de le traiter mieux pour le moment. Je préférais l’éviter, ne pas avoir de rapport avec lui, encore moins aujourd’hui. En revanche ce que je voulais savoir c’était ce qu’elle pensait de lui, car très clairement, entendre cette vérité venant d’une autre serait terriblement satisfaisant, ou complétement décevant si il réussissait encore à tromper son monde.