Ceci est le compte fondateur du forum : les messages privés sont désactivés sur ce compte. En cas de besoin, merci de contacter les administrateurs sur leurs comptes personnels
Victoire pousse un soupir pour au moins la deux-cent-cinquantième fois, elle n’est clairement pas enchantée de se retrouver dans les rues miteuses des bidonvilles, il suffit de voir sa mine dégoûtée et ennuyée pour en être persuadé. Si la jeune femme a fait le déplacement jusqu’ici, c’est avant tout pour se faire bien voir, elle sait qu’elle ne sera pas la seule de sa caste à le faire et une absence serait fortement remarqué. Puis il lui faut bien une bonne action dans l’année, et quoi de mieux que noël pour la réaliser. Elle va donc prendre sur elle au moins pour quelques heures, après tout personne ne l’oblige à rester là-bas ad vitam æternam.
Heureusement, elle n’est pas venue seule, puisque des connaissances de la fac ont bien voulu l’accompagner. Être seule aurait été selon elle, une vraie horreur et une vraie purge. Chacun devait donc ramener des articles bien spécifiques, Victoire elle à ramener deux sacs pleins de vêtements, son dressing avait besoin d’un bon tri, alors elle ne regrettera pas ses veilles guenilles.
Le petit groupe arrive donc au centre d’accueil pour mineurs, déjà pleins à craquer alors que tous les stands ne sont même pas encore remplis. Un homme arrive rapidement vers eux, il se présente comme étant l’un des coordinateurs de l'événement, puis les entraîne vers les stands qui leur sont réservés. Manque de chance pour Victoire, le sien est légèrement éloigné de ceux de ses connaissances.
Encore un soupir.
— Désolé Victoire, lui dis un des garçons du groupe, se ratatinant devant elle comme s’il était fautif. On pensés vraiment que tu serais avec nous…
— Ce n’est pas bien grave, répond-elle courtoise.
Au moins elle n’aura pas à les supporter et avec un peu de chance, les vêtements qu’elle a ramenés partiront vite, et elle pourra filer rapidement. La jeune femme va donc à son stand, prépare-les habilles qu’elle a apportée et s’assoit sur sa chaise. Victoire regarde un peu partout, les gens miséreux se pressent aux étales pour acquérir, ce dont ils sont besoin, elle observe d’un œil morne le bâtiment vétuste et fronce le nez face à l’odeur d’humidité que dégage le lieu.
Non franchement, elle a hâte que toute cette mascarade s’achève vite.
Âge : 32 ans Nationalité : Américaine & Suédoise Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Videur de boîte/ Lifeguard
vous recevez une prime de risque de 50$ à la fin d'une soirée de travail particulièrement animée au Evilicious. Vos employeurs sont très satisfaits de vous !
Alexandra C. Miller It always seems impossible until it's done.
Journée de solidarité
Lexie n'aimait habituellement pas participer aux événements caritatifs organisés par The Alternative. C'était, à ses yeux, de grosses farces destinés à calmer la population sans leur apporter de solutions concrètes. Distribuer ponctuellement de la nourriture et des vêtements ne servait pas à grand chose à ses yeux. Si tu donnes un poisson à un homme il mangera un jour; si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours, disait un vieux proverbe qu'elle avait dû entendre au lycée, sans doute en littérature ou en philosophie - l'un de ces rares cours où elle avait eu un professeur les faisant réfléchir vraiment à leur place dans le monde et à ce que vivaient les autres castes.
Enfin, Riley devait être là, et elle devrait bien réussir à trouver d'autres pistes pour leur projet de vidéos. Peut-être même recueillir quelques avis de castes inférieures pour approfondir leurs "documentaires". Enfin, ces personnes se confieraient sans doute plus facilement à Riley qu'à elle, la fille du président. Même si elle était habillé, tout simplement, d'un jean et d'un pull clair, elle savait que la qualité de ses vêtements montrait la caste à laquelle elle appartenait, n'incitant pas les défavorisés à lui faire confiance.
« Maman, je vais jeter un coup d'oeil aux stands. On se retrouve ce soir ? » annonça-t-elle.
Susan approuva d'un signe de tête, occupée qu'elle était à parler à un membre du parti. Lexie s'aventura dans les allées, cherchant la silhouette de Riley, ses doigts cherchant déjà son téléphone pour lui envoyer un message via la messagerie de Perfect Love. Les allées n'étaient pas encore noires de monde, mais ça devenait déjà compliqué de s'y retrouver, les gens se précipitant à gauche et à droite pour attraper rapidement les produits de première nécessité dont ils avaient vraiment plus que besoin.
Victoria A. Miller Throw on your dress and put on your doll faces
Journée de solidarité
ft tout le monde
« Ce qu'il y a de difficile dans la charité, c'est qu'il faut continuer. »
Impossible qu'elle manque cet événement, bien entendu. Sa présence est clairement une obligation, même si cela n'est pas clairement mentionné. Alors Victoria se tient là, près d'un stand plus que bien garni. Elle n'a pas ménagé ses efforts pour proposer aux plus démunis des vêtements, dont certains qu'elle n'a porté qu'une fois seulement. Des vêtements dont elle n'a plus besoin, et presque l'intégralité de ses vêtements d'hiver de la saison passée. Victoria prend cet événement au sérieux, réellement. Il ne s'agit pas d'une façade, pour elle, même s'il y a nécessairement ce besoin de se faire bien voir, d'être désignée comme le modèle parfait du citoyen parfait de la société parfaite imaginée par son père. Mais la générosité qu'elle étale aux yeux de tous n'est pas que du marketing, même si elle l'est en partie.
Néanmoins, les vêtements qu'elle porte elle-même tendent à réduire l'impact de son geste. Trop bien étudiés, de trop bonne qualité, même si elle le voulait elle ne pourrait pas nier son aisance matérielle. Une belle hypocrisie dans un tel lieu, dont elle ne se rend même pas compte. Quoi qu'il en soit, elle s'est installée, prête à sourire et à discuter avec celles et ceux qui s'arrêteront à son stand. Elle essaie de ne pas penser à la perspective de croiser Jayden alors que sa famille se trouve également à cet événement, même si son regard semble clairement balayer la foule à la recherche d'un visage. Et elle peine à l'en décrocher lorsqu'un membre du parti vient la saluer, et lui parler de choses qu'elle n'écoute que d'une oreille distraite, hochant machinalement la tête et servant du sourire poli qui fait parfaitement illusion alors que dans son esprit, la seule chose qui prend actuellement de la place est la stratégie à laquelle réfléchir pour potentiellement éviter de croiser celui qu'elle veut absolument éviter aujourd'hui.
(c) DΛNDELION
Posté Dim 1 Déc - 23:46
Invité Invité
Quand Charlie avait appris pour la journée de l’hypocrisie organisée dans les bidonvilles, il s’était dit qu’il ne pouvait décemment pas louper ça. Venir admirer la caste 1 se faire mousser devant les journalistes pour gagner quelques points, ça n’avait pas de prix. Mais ce qui énervait le jeune homme encore plus c’était de voir les habitants des bidonvilles se jeter sur les restes que voulaient bien leur céder les privilégier. Bon, il avait appris qu’un repas gratuit et quelques fringues en bon état pouvait illuminer une journée … Mais CE genre d’événement en particulier le rendait dingue.
C’est donc de forte méchante humeur qu’il se rendit sur place. Il ne savait pas encore comment il allait s’y prendre, mais il fallait à tout prix qu’il fasse quelque chose pour que cette journée reflète réellement ce qu’elle signifiait. Lui ne se laisserait jamais avoir par cet enrobage d’esprit de Noël et de bon sentiment … Comme si ceux des bidonvilles allaient passer un meilleur hiver parce qu’il on réussit à récupérer un nouveau pull et un bol de soupe …
Enfin s’ils arrivaient à récupérer quelques chose … Car vu le monde qu’il y avait au centre pour mineur, il était fort probable que la majeure partie des familles ayant fait le déplacement repartent bredouille. Il espérait qu’au moins, les privilégier, c’était mieux organiser côté nourriture … Parce qu’il fallait être franc, tout le monde ici allait profiter d’un repas gratuit. Enfin tous les autres. Car Charlie n’allait pas se rabaisser à se faire nourrir par eux … Il en était hors de question, il avait encore un peu de fierté.
Il déambulait donc, sans réel but au milieu de ce joyeux foutoir, gravant dans sa tête les sourires feint et les mielleuses paroles que les exposant disséminait çà et là. Il lui sembla apercevoir la chevelure rousse de sa jeune sœur, @Alexandra C. Miller … mais il n’arriva pas à la rattraper pour le moment. Il continua donc son chemin, tel le Grinch, imperméable à toute forme d’esprit de Noel.
Riley et sa famille, et comme beaucoup d’autre d’ailleurs, sont bien sûr venu à la Journée de solidarité dans les bidonvilles. Ça aurait été bête de manquer pareil événement, et ils se fichent bien que certains y trouvent à redire, que c’est une mascarade organisée par le gouvernement, et une opportunité pour les bourges de se donner bonne conscience. Lui, il voit surtout la possibilité qu’ils puissent se rhabiller pour l’hiver et choper des cadeaux pour les mômes, la bouffe ça va, ils gèrent relativement bien le truc.
Ils sont arrivés bien avance armés de sacs, histoire d’être dans les premiers à pouvoir se servir, et ils ont eu bien raison. Car quand l’heure de l’ouverture approche, il y a un paquet de monde faisant la queue, les gens sont pressés et ça va sans doute être la cohue une fois à l’intérieur. Le départ est donné quand enfin les portes du centre sont ouvertes, ce n’est pas trop tôt Riley commencé à sérieusement se geler les miches et il a hâte de pouvoir se réchauffer à l’intérieur.
La famille Frazier s’empresse d’aller montrer leurs papiers d’identité puis se sépare une fois dans la place, sa mère gère Lou et les jumeaux Rose et Samuel, sa grand-mère s’occupe de Valentin et lui, il est avec la petite dernière Luna. Sans doute la moins chiante de ses frères et sœurs, à deux, ils commencent à inspecter les étales les plus proches pour dénicher des fringues. Bien plus important que des jouets selon lui.
De temps à autre, il essaye de capter si Lexie est déjà là ou non, il voit des gens de la caste une, des journaleux dans les allées, mais pas encore de crinière rousse à l’horizon. Si vraiment, il n’arrive pas à la croiser, il pourra toujours lui envoyer un message sur PL et se trouver un point de rencontre.
— Je peux avoir ça ? demande la voix fluette de Luna.
— Ouais bien sûr c’est fait pour, lui répond Riley en attrapant le manteau. Il est un peu grand pour toi, mais avec un pull en dessous ça devrais le faire.
— Elle aura bien chaud dedans votre petite, précise la bonne femme du stand. D’ailleurs, j’ai encore plein de vêtements qui devrais lui aller.
Le jeune homme la remercie d’un hochement de tête et continue de fouiller, et c’est vrai que finalement, il déniche pas mal de truc pour Luna. Dont un bonnet ridicule tête d’ours avec les oreilles et le gros nez, que la gamine s’empresse de mettre.
— Tu vas ressembler à une vraie caste une, se moque gentiment Riley une fois le stand quitté.
— Oui ! répond joyeusement Luna qui ne comprend encore pas grand-chose aux castes, grand bien lui fasse.
Finalement, c’est au détour d’une allée que Riley finis par croiser Lexie et sa chevelure de feu.
— Hey ‘lut Lexie, je me demandais si j’allais finir par te croiser.
Il sourit à la jeune femme et sens bientôt sa sœur venir se coller contre lui, la gamine est d’une timidité maladive. Faut dire qu’il y a beaucoup d’inconnues autour d’elle, ça aide pas.
— Tu dis bonjour Luna ?
Sa petite sœur lâche un bonjour à peine audible, c’est toujours mieux que rien. Il fait signe à Lexie dès les suivre, il est content de revoir la jeune femme, mais il a aussi des choses importantes à faire ici.
Alexandra C. Miller It always seems impossible until it's done.
Journée de solidarité
Lexie marchait dans les allées, ses yeux détaillant rapidement tous les grands bruns qu'elle croisait. Le lieu était plus grand que ce qu'elle aurait pensé, et elle se maudissait de ne pas avoir donné un lieu de rendez-vous à Riley. Et en même temps, quand elle voyait les castes inférieures se jeter sur les dons - généreux, elle devait l'admettre - devant eux... Elle se dit que Riley avait certainement mieux à faire. Il devait sans doute récupérer de quoi offrir de quoi combler les besoins primaires de sa famille.
Elle détestait voir les gens s'écharper ainsi, pour des vêtements ou de la nourriture. Comment son père pouvait se féliciter de la réussite de son projet ? Il y avait toute la misère humaine étalée sous ses yeux, et elle en avait la nausée... C'était bien la preuve que la politique ne fonctionnait pas. Savoir que c'était exactement ce que cherchait le gouvernement...
Riley la tira de ses pensées, et elle lui sourit, ravie qu'ils aient fini par se croiser. Quoi qu'il ait eu plus de chances qu'elle - il n'y avait pas beaucoup de rouquines dans le Centre d'accueil. Elle nota un peu tard qu'il était accompagné d'une petite brune toute timide, dont elle entendit à peine le son de la voix quand elle lui dit bonjour. Un sourire s'étira sur ses lèvres, alors qu'elle trouvait l'enfant adorable.
« Bonjour Riley, bonjour Luna » les salua-t-elle gentiment.
Elle nota qu'ils avaient déjà les bras bien plein, et elle fut presque soulagée de savoir que la petite fille aurait de quoi se vêtir au moins un hiver ou deux. Au moins, elle aurait des vêtements de qualité, et qui lui tiendraient vraiment chaud.
« Vous trouvez tout ce dont vous avez besoin ? » demanda-t-elle à Riley.
Lexie aurait pensé qu'avec les catastrophes écologiques des années cinquante, les gens seraient plus regardant sur ce qu'ils achetaient. Force était de constater que dès qu'ils avaient de l'argent, la plupart de ses concitoyens le dépensaient... Elle n'était même pas sûre que Victoria ait porté tout ce qu'elle avait amené, et ce n'était qu'une infirme partie de sa garde-robe. Lexie se félicitait presque d'être si raisonnable - les seuls vêtements qu'elle achetait régulièrement étaient des robes habillées pour les soirées du gouvernement, pas le genre de choses qu'elle aurait ramené à ce genre d'événements.
« Je peux vous offrir un petit goûter ? »
Elle sortit un paquet de gâteau de son sac, le tendant en souriant à la petite Luna, toute perdue derrière son grand frère. Sans doute pas très habituée à se retrouver au milieu d'une telle foule, et Lexie se revoyait un peu petite, perdue et détestant tous ces adultes venant lui parler, avec des mots bien trop compliqués pour elle. Elle s'accrochait à Charlie, le laissant gérer les conversations et ne rêvant que de pouvoir retourner dans sa chambre pour jouer.
Perdu dans ses déambulations, il finit par atterrir devant un stand ou la jeune femme qui le gérait avait l’air de se faire royalement chier. Comme quoi tous les caste 1 n’avait pas dans leur sang le comportement avenant que la majorité d’entre eux affichait à cet instant précis. Et malheureusement pour elle, Charlie en avait fait sa proie du moment. Il s’approcha de son stand ( @Victoire C. St James ), et s’adressa à elle un sourire narquois sur le visage.
« Je ne sais pas ce qui est le pire, se retrouver ici coincé jusqu’à ce que la misère du monde se soit entièrement repu de vos restes ou faire cela uniquement dans le but de grappiller quelques points sur cette putain d’application … »
Charlie regardait d’un air faussement intéressé les vêtements féminins que cette dernière offrait au plus démuni. Mais son sourire restait encré sur ses lèvres. Il avait décidé de l’embêter encore un moment, de toute façon, il n’avait pas encore croisé sa sœur et il se faisait pour l’instant franchement chier. Alors tourmenter cette jeune femme allait lui faire passer le temps.
« Je ne sais pas comment vous faite pour oser faire ce genre d’événement et rentrer tranquillement chez vous le soir … Alors que ce n’est pas avec un pull de plus et un bol de soupe dans le ventre que la situation d’ici va s’améliorer … »
Il se doutait fortement que ses paroles change ne serait-ce qu'une once de ce que devait penser cette jeune femme des caste 3, mais ce qu'il souhaitait au fond de lui c'est qu'elle sorte de ses gonds, là, devant tout le monde. Rien au monde ne le rendrait plus heureux que cela.
Posté Mer 4 Déc - 14:39
Invité Invité
Journée de solidarité
Elle s’est installé depuis quoi, dix pauvres minutes, qu’un homme plutôt mignon, il faut bien le dire, mais de caste trois au vu de ce qu’il porte sur le dos. Beurk ! S’approche de son stand avec un drôle de petit sourire sur le visage, forcément elle devait bien se douter que tous les gens de la caste trois ne serait pas sensible à ce genre d’événement. Mais Victoire avait imaginé qu’elle ne tomberait pas sur l’un de ses énergumènes, venant dans le but unique de casser du sucre sur les castes une. Bien mal lui en a pris. La jeune femme retient donc un soupir quand l’homme se mets à lui parler, comme si cela l’intéresse de connaître son avis sur cette journée de solidarité.
— Je ne suis pas sûr que les vêtements que je propose soit à votre taille, répond Victoire avec un sourire charmant et poli. Vous devriez faire le tour des autres stands, voir ce que les autres offres.
Traduction, « Du balai, tu me pompes l’air ». Mais l’inconnu reste définitivement planté devant son étale à lui servir son mélo, s’il n’y avait eu personne, Victoire lui aurait donnée un coup de pied aux fesses pour qu’il s’en aille enfin.
— Ça ne changeras pas le monde certes, mais ça aidera des gens à être couvert pour l’hiver bien rude qui arrive, reprend-elle très hypocritement. Autant donner une seconde vie à ses vêtements que de les envoyer au recyclage.
Victoire voit finalement une mère et sa fille s’approcher timidement de son stand, et la jeune femme abord de suite un sourire plus chaleureux. Oui, c’est une très bonne comédienne, et elle n’en a pas honte. Elle se focalise donc sur les nouvelles venues, faisant ainsi bien comprendre à l’homme qu’elle ne l’intéresse pas et qu’il ferait mieux de partir. Pourvu que cela fonctionne.
Riley est plutôt content d’avoir pratiquement rhabillé sa sœur avec un seul stand, il ne lui manque plus quelques paires de chaussures et ce sera bon pour elle. Il doit tout de même penser à lui, il n’a pas beaucoup de vêtement d’hiver et ce qu’il porte actuellement est un peu limite pour être bien protégé du froid.
Alors il espère lui aussi trouver de quoi faire avec les multiples stands installés. Le frère et la sœur finissent par croiser Lexie qui déambulé dans les allées, au moins il n’aura pas eu à la chercher pendant cinquante ans. Surtout, avec Luna avec lui, la gamine se fatigue vite et elle n’aurait sans doute pas apprécié de faire quinze fois le tour des stands pour retrouver une connaissance de son frère.
— Ouais, il lui manque plu que des pompes, répond Riley en indiquant sa sœur d’un mouvement de tête, c’est à mon tour de me trouver des fringues et j’en ai bien besoin. Après, on ira voir ce qu’on peut trouver en jouet.
— Tu crois qu’il y aura des poupées ? demande Luna en regardant partout.
— Ché pas, on verra bien…on a déjà des vêtements c’nest pas si mal.
La gamine hoche la tête, mais regarde quand même partout essayant de voir si une poupée ne va pas apparaître devant elle comme par magie. S’il n’en trouve pas, Riley ira de toute façon lui en acheter une, ce n’est pas un bête jouet qui va le ruiner. Ils vont déjà faire de belles économies grâce à cette journée de solidarité, et cette année, avec un peu de chance, ils pourront peut-être avoir tous un beau noël.
Lexie finit par leur proposer de manger, Riley décline, il a avalé son déjeuner n’y a pas si longtemps et n’a donc plus très faim. En revanche sa sœur, bien qu’elle ait mangé à midi, est une vraie gourmande et il sait qu’elle doit commencer à avoir un petit creux. Pourtant, quand la rouquine tend un biscuit à Luna, il sent la gamine se coller un peu plus contre lui, même la gourmandise n’arrive pas à lui faire dépasser sa timidité.
— Vas y tu peux le prendre, Lexie elle mange des biscuits comme toi, pas des p’tites filles.
Finalement, la gamine se décale légèrement de son frère pour prendre le gâteau et remercier Lexie du bout des lèvres. Il va lui falloir beaucoup de temps pour s’habituer à la présence de la fille Miller.
— Bon, Lexie je sais que cet étalage de bon sentiment et de gentillesse venant des castes une doit te filer la gerbe. Mais j’ai vraiment besoin de fringue pour pas avoir les fesses gelées cet hiver.
Riley a beau ne pas être fan du système mis en place, il en est tout de même dépendant pour certaines choses, rien que les fringues pour Luna lui auraient coûté une blinde à l’achat. C’est sans doute un peu hypocrite ce qu’il y a autour d’eux, mais pour une fois, il se voit mal cracher dans la soupe. En compagnie des deux filles, il reprend son chemin entre les allées pour trouver de quoi s’habiller, lorsqu’il tombe sur un article bien particulier. Un splendide foulard, le genre de truc que sa mère adore, mais qu’elle ne pourra jamais s’acheter. Et la connaissant, elle aurait très bien pu le voir, sans oser y toucher, se disant que les belles choses comme ça, ce n’est pas pour elle.
— Vous en pensez quoi ? demande tout de même le jeune homme aux deux filles. C’nest pas pour moi, mais pour ma mère.
C’est là qu’il se rend compte que le stand où il vient de repérer le foulard, est tenu par une jeune femme blonde, souriante, mais un peu guidée. Comme si elle avait un balai enfoncé dans le cul. On dirait qu’il a trouvé l’étale de l’ainée des Miller. Oups !
Alexandra C. Miller It always seems impossible until it's done.
Journée de solidarité
Lexie était habituée au caractère plutôt tranché de Riley, mais la petite timide qui se cachait derrière lui semblait adorable. Ils avaient tous les deux pas mal de sacs, notamment des affaires d'enfants, et elle demanda donc à Riley s'il trouvait ce dont ils avaient besoin. Si elle ne voyait que le gâchis de vêtements des gens de sa caste, elle était contente que ça puisse aider bien des familles à mieux vivre. Le système n'était pas parfait, mais la charmante Luna allait être au chaud.
« Je crois que j'ai vu des stands de jeux un peu plus loin » indiqua d'ailleurs Lexie à la petite fille.
Des jouets impeccables, qui n'avaient pas vraiment dû servir. Trop simples, pour des enfants passant leur vie sur les écrans et manquant d'imagination pour manipuler poupées et petites voiture. Luna y trouverait certainement son bonheur. Les yeux pétillants de l'enfant la firent sourire. Même si elle ne décochait toujours pas un mot, visiblement trop intimidée pour oser lui répondre.
Elle sortit de son sac un paquet de gâteaux, les proposant au frère et à la sœur, dans une tentative de détendre Luna. Il fallut pourtant que Riley ne la rassure pour qu'elle accepte de prendre le gâteau tendu par Lexie, comme si la rouquine allait l'attaquer si elle l'acceptait.
« Ce serait dommage qu'elles gèlent oui » approuva-t-elle ensuite, levant les yeux vers Riley. « L'humanité y perdrait beaucoup ! Et je serai moins contre cet étalage si les gens arrêtaient de gâcher autant... »
Elle est contente que ça serve aux plus démunis, bien sûr. Juste qu'un système de volontariat et de dons, ça n'a rien d'une solution. Le jour où les gens ne voudront plus donner, les caste trois ne pourront que mourir de froid, sans que personne ne s'en préoccupe. Ce n'était pas un système pérenne, et ça renforçait juste la dépendance des plus pauvres.
Lexie observait autour d'eux, cherchant un stand de chaussures, pour Luna, ou de vêtements masculins, pour Riley. Ce dernier semblait pourtant avoir une autre idée en tête, les arrêtant devant un étalage de foulards. De belles pièces, si ce n'est que Lexie se figea en voyant qui les proposait. Victoria. Sur tous les stands rassemblés dans le Centre d'accueil pour Mineurs, Riley avait choisi de sa propre sœur !
« Rebonjour Victoria » salua-t-elle, se cachant derrière son sourire le plus neutre.
Son visage de représentation, en quelque sorte. Le même que celui arboré par Victoria face à eux. Lexie espéra que Riley ferait vite son choix, histoire qu'ils partent vite de là. Elle n'avait aucune envie de présenter Riley à sa famille, mais elle cacha sa gêne, gardant son visage poli et impassible. Comme si tout allait bien, alors qu'elle bouillonnait intérieurement.
« Vicks, je te présente Riley et sa sœur Luna, des amis que j'ai retrouvé par hasard dans la foule » commença-t-elle. « Riley, Luna, voici ma sœur Victoria. Je suis sûre qu'elle sera ravie de vous conseiller pour ces foulards. »
Elle retint un sourire après avoir utilisé le surnom que son aînée détestait tant. Mais au moins, ça donnait l'impression aux gens autour d'elles qu'elles avaient au moins un peu de complicité - ce n'était que du flan, mais le reste de la population n'était pas obligé de le savoir.
« Ce qu'il y a de difficile dans la charité, c'est qu'il faut continuer. »
C'est un pansement sur une jambe de bois, elle le sait bien. Elle sait que ce n'est pas ce qui aidera réellement les habitants de caste 3, mais c'est au moins quelque chose. Nastya a préparé quelques gâteaux vegans pour l'occasion, quelques petites gourmandises à déguster sur place ou à emporter. Elle a également fait une large collecte de légumes de saison, soigneusement choisis, ramenant finalement autant de nourriture qu'elle a pu. Lorsqu'elle vivait dans les bidonvilles, elle se souvient que la nourriture manquait régulièrement à certaines périodes, et la faim n'est pas une sensation qu'elle souhaite à qui que ce soit. Plusieurs petits pots en verre contiennent par ailleurs des repas déjà préparés, conservables pendant plusieurs semaines. Son stand est une véritable mine de denrées alimentaires gratuites, et elle en est plutôt fière. Elle a amené quelques vêtements, également, quelques vêtements d'hiver bien chauds mais peut-être déjà un peu usés. Nastya ne vit pas dans l’opulence, ça n'a jamais été le cas... et pour pouvoir donner ces quelques vêtements, c'est sa propre armoire qui souffre de quelques pertes qui ne seront pas remplacées. Elle a de quoi faire pour passer l'hiver, et elle préfère que les choses en trop soient données.
Son stand est installé non loin de celui de celui d'une jeune fille qui ne semble pas des plus ravies d'être ici, mais Nastya n'y porte pas particulièrement d'attention, commençant déjà à accueillir quelques familles curieuses des provisions qu'elle propose en libre accès, qu'elle leur présente avec un sourire sincère, prenant le temps de discuter avec les personnes qui se présentent devant elle, offrant naturellement une part de gâteau à chacun. Mais, très rapidement, son attention est happée par un homme qui vient agresser verbalement la jeune fille déjà ennuyée par la situation. C'est pourtant la fausse courtoisie de la jeune femme qui irrite véritablement Nastya, si bien que celle-ci se rapproche un peu. « Ce jeune homme a raison de faire ressortir les failles de cet événement, vous savez ? Même si je n'ai aucun doute sur le bien fondé d'une telle initiative. Mais avouez tout de même que ce n'est que mettre un pansement sur une plaie hémorragique. » Elle sourit légèrement en s'adressant à la jeune fille et hausse les épaules pour elle-même. « On ne peut pas être en paix avec sa conscience en se contentant uniquement de ce genre d'événements, c'est évident. Et ceux qui prétendent le contraire sont soit des menteurs, soit des hypocrites. Mais cette collecte, c'est déjà un petit quelque chose, malgré tout. Est-ce que je peux vous offrir une part de gâteau ? Une boisson ? Quoi que ce soit ? » C'est cette fois au jeune homme qu'elle s'adresse, sans trop savoir s'il acceptera quoi que ce soit.
Cette dernière avait de l’expérience dans le jeu des faux-semblant, et elle arriva avec panache à le repousser sans hausser le ton. Autant Charlie la félicitait intérieurement d’être aussi douée pour ce genre de chose autant une autre partie de lui se révoltait autant par ses propos que par le fait qu’elle l’ignorait. Mais comment osait-elle ? Il lança un regard courroucé à cette jeune femme ainsi qu’à la mère et à sa fille qui avait eu l’audace de détourner son attention de lui. Le jeune homme commençait à bouillir intérieurement. Et après à peine quelques secondes de pause, il reprenait.
« Mais quel joli discours formaté vous me tenez là... »
Mais avant qu’il n’est un le temps de balancer tout le fiel qu’il avait en lui. Une autre exposante vint lui pretter main forte. Il l’écouta attentivement, ce disant qu’il y en avait des plus lucides que d’autres … Mais il n’allait pas s’avouer vaincu pour autant. Ignorant sa proposition de nourriture pour le moment, il se tourna vers elle et lui répondit :
« Oui … c’est toujours mieux que rien … Mais doit-on encore se contenter de ça ? De ces quelques vêtements, d’un part de gâteau ? Alors que peut-être cette petite attrapera la grippe dans son logement insalubre et mal isolé … Que ça mère sera obligé de se prostituer pour pouvoir lui payer les quelques médicaments qui la soulageront. Qu’est-ce qu’il vous dit que ces deux personnes, grâce à votre manteau bien chaud et vos bons sentiments survivront jusqu’à Noël de l’an prochain ? »
Il avait agrémenté ses paroles de geste vers la pauvre femme et sa gamine, qui avaient eu le malheur de croiser son chemin. Il ne souhaitait pas vraiment être méchant avec ces deux personnes mais il préférait illustrer ses propos de manière cinglante pour que tout le monde comprenne bien la réalité d’ici.
« Alors oui, ça pourrait être pire … et c’est toujours mieux que rien … Mais je trouve ça inadmissible que personne ne se révolte dans les castes supérieures de peur de finir ici … Tout le monde se contente de son petit confort en laissant les plus faibles ici … Parce que même en faisait beaucoup d’effort … tous les castes 3 ne pourront jamais grimper les échelons. Soyez réaliste. »
Victoria A. Miller Throw on your dress and put on your doll faces
Journée de solidarité
ft tout le monde
« Ce qu'il y a de difficile dans la charité, c'est qu'il faut continuer. »
Quelques personnes se sont déjà présentées à son stand, quelques vêtements ont déjà quitté la table. Quelques politesses ont déjà été échangé, et Victoria s'ennuie presque. Elle ne le montre pas, bien entendu. Elle ne montre pas grand chose, de toute façon. Elle ne change même pas d'expression lorsque la chevelure rousse de sa sœur fait son entrée dans son champ de vision, accompagnée d'un jeune homme et d'une demoiselle bien plus jeune encore. Que pourrait-elle dire, de toute façon, à voir Alexandra en compagnie d'un habitant de caste trois ? Elle serait bien mal placée pour se permettre la moindre réflexion, même la plus joliment emballée dans un packaging de douceâtre politesse. « Rebonjour, Lexie. » glisse-t-elle simplement, en adressant un sourire de circonstance à sa sœur, en simple réponse courtoise.
Son sourire a presque un sursaut en entendant l'un des surnoms qu'elle déteste le plus, mais elle reste la plus stoïquement ouverte. Et que Lexie lui présente ces personnes qu'elle qualifie d'amis étonne bien assez Victoria pour qu'elle arrive à ne pas montrer son agacement. « Je suis heureuse de faire votre connaissance. » dit-elle d'un ton indéniablement doux, avant de se pencher un peu vers le foulard qui semble intéresser Riley. « C'est un bon choix. Il paraît léger, mais il est plutôt chaud. Et ce foulard s'accorde surtout avec des tenues plutôt claires comme, par exemple... Excusez-moi... » Elle fouille légèrement dans les vêtements triés par tons, avant de sortir un pull d'une jolie couleur pastel. « … Ce genre de choses, voilà. » Elle pose le pull au-dessus des autres vêtements, se retenant de le tendre au jeune homme pour qu'il ne se sente pas obligé de quoi que ce soit. Puis elle jette un coup d’œil à sa sœur avant d'ajouter : « Je vous en prie, prenez votre temps pour regarder. Si votre mère apprécie ce style de foulard, je ne doute pas qu'il y ai plusieurs choses ici qui puissent éventuellement lui plaire également. Alexandra connaît assez bien mon style pour pouvoir vous aiguiller au besoin. Je vous laisse tranquille. »
Il fallait bien qu'elle trouve le moyen de rendre le vicieux coup de sa sœur en l'appelant, pour sa part, par son prénom entier.
Âge : 32 ans Nationalité : Américaine Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Enseignante-chercheuse en anthropologie culturelle
"Ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience." - Karl Marx
« Ce qu'il y a de difficile dans la charité, c'est qu'il faut continuer. »
Elle n'avait pas envie d'y aller, à leur truc de charité. Elle n'avait jamais fait la manche, ce n'était pas dans ses projets de commencer aujourd'hui. Oui, sauf que non. Sauf que son fils, lui, est surexcité à l'idée de recevoir des « cadeaux » et de pouvoir participer à un truc comme ça. Et Evanna n'a clairement pas le cœur à lui expliquer que « ça » justement, c'était simplement du bon gros foutage de gueule. Et puis, elle l'a regardé faire, aussi, prendre certains vêtements qu'il ne met plus pour les mettre dans un petit sac. « Tu voudras les donner ? » qu'elle lui avait demandé. Et il avait acquiescé, fermement. Ce gamin a plus de conscience citoyenne qu'elle n'en aura jamais, et sur le coup, ça lui a fait bizarre. Mais elle a fini par abdiquer.
Et la voilà là, à déambuler dans les allées, ses talons beaucoup trop hauts claquant sur le sol. Abel est content, et c'est le principal. Il tient son petit sac avec fierté, tout prêt à partager le peu de choses qu'il a lui-même. Et quitte à être là, Evanna en profite pour jeter quelques coups d’œil pour essayer de voir s'il peut y avoir quelques vêtements qui pourraient aller à son fils. « Maman, pourquoi il est tout seul ? » Evanna fronce les sourcils, avant de regarder son fils qui pointe du doigt un homme assis un peu plus loin. « J'en sais rien, moi, il a peut-être envie d'être seul ? Sérieux, Abel, je m'en tape. C'est à toi qu'il faut penser un peu, des fois. Pas tout le temps aux autres. » Abel hausse les épaules et déjà, il entraîne sa mère jusqu'à l'homme. Et Evanna lève les yeux au ciel, bien forcée de suivre son fils de quatre ans. Ce n'est pas comme si elle pouvait le laisser aller voir tout seul un inconnu.
Alors, hissant Abel pour qu'il puisse s'asseoir et s'asseyant elle-même en face du type, elle salue le type d'un signe de main avant de prendre la parole. « Salut. Excuse-moi, mon fils a visiblement décidé qu'il voulait pas que tu restes seul. »
Âge : 32 ans Nationalité : Américaine & Suédoise Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Videur de boîte/ Lifeguard
vous recevez une prime de risque de 50$ à la fin d'une soirée de travail particulièrement animée au Evilicious. Vos employeurs sont très satisfaits de vous !
Mark Kaczynski Life is amazing so never hide behind it
Posté Dim 8 Déc - 4:34
Invité Invité
Journée de solidarité dans les bidonvilles
RP Commun ouvert à tous // Event de Noël
Posté Dim 8 Déc - 11:18
Invité Invité
Journée de solidarité
Victoire se retient de pousser un soupir de lassitude, c’est une journée de solidarité, ou la foire aux crétins ? Déjà que l’inconnu commence à lui sortir par les yeux, mais en plus, il fallait qu’une autre personne vienne se joindre à eux, pour lui dérouler un discours bien moralisateur. Elle lui veut quoi l’elfe au juste ? Elle croit vraiment qu’avec ses mots, elle va la faire changer d’avis comme ça, en un claquement de doigts. Et contrairement à ce qu’elle s’imagine, sa conscience est parfaitement en paix avec ce genre d’évènement, c’est une menteuse, sans aucun doute, une hypocrite, et c’est parfaitement assumé. Victoire dort très bien la nuit, merci pour elle.
Ignorant superbement la blonde et le brun, la jeune femme préfère se concentrer sur la mère et sa fille, qui commence à se demander ce qu’elles fichent ici. Toujours sans se départir de son joli sourire, Victoire leur propose plusieurs articles qui devraient convenir à la fille. Ainsi, elle se débarrasse d’autant de vêtements que possible. Mais c’était sans compter sur le grand crétin qui reprend la parole, et cette fois, il va vraiment très loin. Au point que la femme et sa fille le regarde avec des yeux ronds, comme s’il venait de dire la pire des atrocités.
Victoire se retient de rire et réussit à garder son sérieux, en affichant même une moue aussi outrée que la mère et sa fille. Finalement, l’intervention de ce grand débile est plutôt stimulante.
— De quoi j’me mêle ?! Chui une mère qui fait attention à sa fille, crache la femme rouge de colère. Elle tombera pas malade, j’y ai toujours veillé et grâce à cette jeune femme, elle aura des vêtements bien chaud pour aller à l’école !
— N’en voulez pas à ce jeune homme, je crois qu’il s’inquiète juste de votre sort, mais à sa manière. C’est un peu maladroit, j’en conviens. Mais il a raison sur un point, même avec des vêtements chauds, personnes n’est à l’abris de la maladie….
La jeune femme fait mine de réfléchir, puis souris en ayant semble-t-il trouvé une solution. Elle retire l’une de ses bagues ornant quelques-uns de ses doigts fins et la tend à la mère sous ses yeux ronds.
— Si votre fille tombe malade, revendait là. Je pense qu’elle devrait largement couvrir des frais médicaux et médicamenteux pour au moins une année.
— Mais…mais je peux pas…c…c’est beaucoup trop.
— Ça me ferais vraiment plaisir que vous acceptiez, et comme ça ce jeune homme sera rassuré en sachant que vous passerez un hiver sans problème.
Puis elle s’en fiche un peu de larguer une bague comme ça, elle n’a pas de valeur sentimentale et n’est pas le plus coûteux de ses anneaux.
— Merci beaucoup mademoiselle, vous avez vraiment le cœur sur la main, dit-elle en prenant le bijou d’une main un peu tremblante.
Victoire se contente de sourire timidement, franchement, elle devrait recevoir un prix pour ses talents de comédienne. Une fois la mère et la fille parties, la brunette perd instantanément son sourire et vient poser un regard glacial sur le brun.
— Si vous avez des griefs contre les choses mises en place par le gouvernement, je ne suis pas la mieux placer pour vous aider.
Du moins pour le moment.
— Mais si vous avez des idées pour faire changer les choses, reprend-elle dédaigneusement. Une partie du gouvernement et des journalistes sont présents, pour cette bien belle initiative. Et je suis sûr qu’ils seront plus que ravis de vous recevoir.
La jeune femme se penche ensuite vers le brun, en souriant juste au cas où, pour qu’il soit le seul à l’entendre.
— Parce que c'est bien beau d’ouvrir sa belle gueule, mais encore faut-il que les actes suivent. Je serais curieuse de voir si vous allez poser vos couilles sur la table, ou repartir la queue entre les jambes !
Victoire lui tourne le dos puis va se rasseoir, lui signifiant ainsi que la discussion est close.
Sa sœur il la connaît bien, alors même si elle ne saute pas au plafond quand Lexie lui révèle qu’il y a des stands de jouets. Il voit ses grands yeux verts qui se mettent à pétiller à l’idée de dénicher la poupée de ses rêves, après tout, il a bien su lui trouver des biens jolis vêtements alors pourquoi pas un beau jouet.
Ce serait vraiment une belle chance, qu’il puisse dénicher habillement, jouets et pourquoi pas une ou deux couvertures en plus pour leur chez eux. Il espère que du côté du reste de sa famille, ça se passe aussi bien pour eux, mais il ne devrait pas s’en faire, sa mère et sa grand-mère sont débrouillarde.
En tous cas, Luna semble apprécier le gâteau que vient de lui donner Lexie, vu la façon dont elle le grignote avec appétit. C’est autre chose que les merdes bourrées de sucres et de graisses qu’elle mange habituellement. Heureusement qui leur arrive de préparer à manger eux-mêmes, sinon ça fait belle lurette qu’ils auraient tous finis obèse. Riley hausse un sourcil puis ris quand Lexie lui parle de la tristesse que ce serait, si jamais ses fesses venaient à geler.
— Ouais, l’humanité et clairement pas prête à la perte de mon derrière, répond-il tout sourire. Quant aux gâchis, c’est un mal pour un bien, on va dire. Puis ce n’est pas perdu, puisque nous récupérons ce dont nous avons besoin.
C’est vrai que si tout le monde était sur le même pied d’égalité, ce serait bien plus pratique et n’engendrerais pas d’inégalité. Mais ce n’est pas le cas, alors Riley va juste se contenter de prendre ce qu’on lui offre, il n’est pas en mesure de refuser cela.
Puis le trio arrive au stand ou le jeune homme a repéré un très beau foulard pour sa mère, sauf qu’il s’agit de celui de Victoria Miller la sœur de Lexie. Ce que bien vite, la rouquine confirme de vive voix, et on peut dire que l’ambiance entre les deux sœurs et pour le moins étrange. Elles sont polies entres elles, vraiment trop polies. La jeune femme présente ensuite Luna et Riley à l’ainée des Miller, soi-disant qu’ils se sont retrouvés par hasard dans la foule. Il se retient de rire, parce que c’est à la fois vrai, mais aussi faux, mais il ne contredit pas Lexie, elle doit avoir ses raisons de réagir ainsi.
—B’jour, chuchote Luna collée contre son frère.
— Ouais bonjour, répond Riley en se mordant la lèvre pour ne pas rire. Chui également bien heureux de faire votre connaissance Victoria.
La situation est juste tellement étrange, Lexie et Victoria, c’est vraiment le jour et la nuit, suffit à voir leurs vêtements. Pour l’une, c'est très simple bien que de bonnes factures, alors que pour l’autre ils sont beaucoup plus esthétiques, sûr qu’elle doit être le genre à bien faire attention à chaque élément de sa tenue. Enfin, du moins le ressent-il ainsi.
— Merci pour les fringues, mais ma mère est beaucoup plus grande que vous, puis après avoir mis au monde sept mômes pas sûrs qu’elle passe là-dedans, dit-il en indiquant le pull pastel.
En vérité, sa mère a su plutôt bien garder la ligne après autant d’accouchement, mais l’ainée Miller n’est pas censée le savoir.
— En tous cas, vous êtes aussi aimable et gentille que ce que Lexie m’a dit, elle m’a beaucoup parlé beaucoup de vous.
Riley montre le foulard à sa sœur qui le valide d’un hochement de tête.
— Encore merci Vicks, rétorque-t-il en agitant le bout de tissu.
Petit sourire à la con sur le visage, puis Riley entraîne Luna et Lexie loin du stand de la reine Victoria. Mieux vaut qu’ils ne traînent pas par ici, au risque de prendre cher.
— C’était une situation pour le moins assez chelou, reprend Riley lorsqu’ils sont assez loin de la blonde. Ta sœur est aussi guidée qu’a la télévision. P’tain ça fait peur…
Alexandra C. Miller It always seems impossible until it's done.
Journée de solidarité
Victoria s'était tendue en entendant son surnom, et Lexie dut retenir un sourire amusé. Elle savait combien sa sœur détestait les surnoms, et ça n'en était que plus jouissif à utiliser devant Riley. Qui semblait un peu mal à l'aise, sans doute habitué à une fratrie bien différente. Il prenait du temps pour s'occuper de Luna, avec qui il devait avoir le même écart d'âge que Lexie en avait avec son aîné. Et la jeune rouquine était prête à parier que Victoria ne l'aurait jamais amené faire du shopping ou profiter de la "générosité" des castes supérieures. Elle n'avait jamais passé une seule après-midi avec son aînée.
Regarder Victoria donner des conseils de mode à Riley était quand même assez drôle. Assez surréaliste, mais ça la fit sourire. Surtout que le jeune homme n'était intéressé que par les foulards, et que Lexie se doutait qu'en caste trois, on utilisait les vêtements parce qu'ils étaient utiles, et non parce qu'ils allaient ensemble. Une subtilité que Victoria n'avait pas.
« On a pas besoin de voir tous les vêtements » souligna doucement Lexie.
Même si elle ne connaissait pas la mère de Riley, elle l'imaginait assez peu entrer dans les vêtements ajustés de sa sœur. Même elle ne s'y serait pas risquée, parce qu'elle avait beau être mince, Victoria l'était encore plus qu'elle. Elle laissa son aînée se venger sans rien dire, juste un regard noir, avant de reporter son attention sur Riley. Qui dit à Victoria combien Lexie lui avait parlé d'elle. La jeune fille se mordit la joue, sachant qu'elle n'avait jamais rien dit de gentil sur sa soeur, que ce soit sur leur conversation Perfect Love ou en vrai.
Elle pouffa quand Riley utilisa à son tour le surnom de son aînée, pouffant doucement alors qu'elle le suivait dans les couloirs entre les stands. Elle ne s'y attendait pas, et était presque déçue de ne pas avoir eu le temps de voir son visage avant qu'ils ne s'échappent comme des gamins.
« Guindée ? Elle est au plus cool là » soupira Lexie. « On va dans le rayon des jeux ? »
Luna resta silencieuse, mais Lexie put voir le pétillement dans les yeux dans l'enfant. Elle entraîna dons les Frazier vers les stands de jeux, remarquant avec soulagement qu'il restait encore de nombreuses choses. C'était impressionnant qu'il y en ait autant, et dans un aussi bon état. Les enfants à qui ils avaient appartenu avaient à peine dû jouer avec.
« Tu veux quoi comme jeux pour toi ou pour tes frères et sœurs ? » demanda-t-elle à la petite.
Âge : 32 ans Nationalité : Américaine Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Enseignante-chercheuse en anthropologie culturelle
"Ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience." - Karl Marx
« Ce qu'il y a de difficile dans la charité, c'est qu'il faut continuer. »
Par réflexe, Evanna passe un bras protecteur autour de son fils avant de le hisser sur ses genoux, sans cesser de fixer l'homme en face de qui ils sont installés. Par nature, Evanna ne fait pas spécialement confiance aux gens qu'elle vient de rencontrer, la faute à l'endroit où elle vit. Mais Abel, lui, semble à des années lumières de ces préoccupations là. Non, le gamin sourit de toutes ses petites dents de lait, content de ne pas laisser quelqu'un tout seul. Dans le fond, Evanna sait très bien qu'il tire cette sociabilité altruiste d'elle, même si elle a du mal à se l'admettre. Elle, elle aimerait se penser égoïste, alors qu'elle n'est pas capable de l'être réellement. Et alors que l'homme fixe un peu trop Abel, Evanna le fixe en retour, le défiant presque du regard de faire quoi que ce soit qui puisse heurter son fils.
Mais l'enfant, lui, est bien trop occupé à hocher la tête avec une certaine joie face aux mots de l'inconnu. « Oui, avec Maman et Parrain, et Marraine, et Tonton Haven aussi ! Et peut-être avec Tonton Jay, aussi, moi je veux qu'il vienne à la maison, mais je sais pas s'il viendra ! » Evanna a un léger sourire et machinalement, elle passe une main dans les cheveux de son fils qui fronce les sourcils avant de se remettre à sourire. « Il viendra pas, Abel. » qu'elle lui glisse doucement, avant de reporter son attention sur l'homme. « Il appelle tout le monde Tonton ou Tata. Genre, même mon patron. » L'envie de s'allumer une cigarette se fait sentir, mais Evanna se retient. Elle ne va certainement pas fumer en ayant son fils sur les genoux, et encore moins avec lui dans un espace couvert. « Et toi, tu vas le passer avec qui ton Noël ? Des fois, les amis, ça remplacent plutôt pas mal la famille. La preuve, dans toutes les personnes qu'mon fils vient de citer, y'en a pas une seule qui soit de sa famille mis à part moi. Il a juste décidé de les considérer comme tel. »
Le comportement de l’exposante le débectait. Comment pouvait-elle agir ainsi ? Sans aucune vergogne… Lui arrivait à voir clair dans son jeu. Après tout il y avait une époque pas si lointaine ou lui aussi était encourager à faire ce genre de chose. Mais au lieu de se plier au bon vouloir de son père et de son politiquement correct, il avait choisi une autre voie. Peut-être pas la meilleure mais, maintenant qu’il y était, il ferait de son mieux pour faire évoluer les choses.
Il jeta un regard à la jeune femme qui avait essayé d’arranger les choses et il supposait qu’elle aussi ne devait pas approuver entièrement ce que l’autre disait et faisait. Et quand cette dernière se pencha vers lui dans une ultime provocation, s’en fut trop pour Charlie.
« Mais vous avez tout à fait raison Mademoiselle. Je ne manquerais pas de vous prévenir quand je poserais mes couilles sur une des tables du gouvernement. Mais je n’ai pas envie de gâcher la fête à tout le monde, alors je vais tâcher de retenir encore un peu. »
Puis il lui tourna ostensiblement le dos, ignorant tout ce qu’elle pourrait lui dire ensuite. Et s’adressa à celle qui lui avait proposé à manger.
« Je vous remercie pour votre offre Mademoiselle, mais je préfère laisser ma part à ceux qui en ont vraiment besoin. »
Et puis de toute façon son orgueil ne lui permettrait jamais d’accepter la charité. Il n’en été pas encore réduit à ça. Et s’il était venu ici, c’était seulement pour prendre la température. Voir si tout le monde réagissait encore comme un troupeau de moutons ou si comme lui, certains en avait marre de cette mascarade.
Il s’inclina poliment devant celle des deux qui était resté polie et s’éclipsa le sourire aux lèvres allant rôder un peu plus loin ou milieu de la foule.
Âge : 32 ans Nationalité : Américaine & Suédoise Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Videur de boîte/ Lifeguard
vous recevez une prime de risque de 50$ à la fin d'une soirée de travail particulièrement animée au Evilicious. Vos employeurs sont très satisfaits de vous !
Âge : 32 ans Nationalité : Américaine Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Enseignante-chercheuse en anthropologie culturelle
"Ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience." - Karl Marx
« Ce qu'il y a de difficile dans la charité, c'est qu'il faut continuer. »
La famille, ça avait toujours été une notion un peu abstraite pour Evanna. Ça ne signifiait rien pour elle, si ce n'était son lien avec son fils, qu'elle aimait plus que toute autre chose sur cette terre. Alors ça ne l'émeut pas plus que nécessaire qu'il lui dise qu'il passera Noël sans sa famille. Pour elle, ce n'était pas le plus important. « Alors t'as de quoi te réjouir si tu peux passer les fêtes entre amis, déjà. » répond-t-elle, en lui souriant légèrement. Abel vient se blottir contre elle, et machinalement elle referme ses bras autour du petit corps de son fils, en le berçant machinalement. Visiblement, il a décidé de ne plus vraiment s'intéresser à la conversation qu'il perçoit comme triste et se contente de regarder ce qu'il se passe autour d'eux, bien calé dans les bras de sa mère.
L'interrogation qui suit fait légèrement rire Evanna. « C'que je pense de cet événement ? Qu'ils se foutent vraiment de notre gueule. » dit-elle avec le plus de sincérité possible. « Et c'que je pense de nous ? J'suis pas sûre de bien comprendre la question, mais écoute, j'pense qu'on fait déjà ce qu'on peut pour survivre et que l'avis des gens sur nous ne devraient même pas être un truc auquel on doit penser. » Parce qu'elle aussi fait partie de la population stigmatisée, mais à l'inverse de son interlocuteur, elle n'y porte pas une très grande importance. Elle a autre chose à penser pour avoir ne serait-ce que le temps de s'intéresser à ce qu'on va penser d'elle ou non. « Sérieusement, qu'est-ce qu'on devrait en avoir à foutre de l'avis de personnes qu'on ne connaît même pas ? Tu vis pour toi, pas pour eux. » Elle bouge légèrement Abel, en se préparant à se relever.
« On va aller faire un tour des stand pour voir si on trouve des fringues pour le petit. Tu viens avec nous ou tu préfères jouer le solitaire ici ? » demande-t-elle simplement, tout en se relevant et en prenant la main de son fils.
Accueil Citoyens Barème PdC Connexion Inscription 
![[Event de Noël] Journée de solidarité dans les bidonvilles Dev10](https://i.servimg.com/u/f89/19/73/51/17/dev10.png)
![[Event de Noël] Journée de solidarité dans les bidonvilles Tumblr_ox9nz8SPSo1qck43so1_400](https://64.media.tumblr.com/d05c2bed7de2ced0936598eaa69e0a3d/tumblr_ox9nz8SPSo1qck43so1_400.gif)
Victoire pousse un soupir pour au moins la deux-cent-cinquantième fois, elle n’est clairement pas enchantée de se retrouver dans les rues miteuses des bidonvilles, il suffit de voir sa mine dégoûtée et ennuyée pour en être persuadé. Si la jeune femme a fait le déplacement jusqu’ici, c’est avant tout pour se faire bien voir, elle sait qu’elle ne sera pas la seule de sa caste à le faire et une absence serait fortement remarqué. Puis il lui faut bien une bonne action dans l’année, et quoi de mieux que noël pour la réaliser. Elle va donc prendre sur elle au moins pour quelques heures, après tout personne ne l’oblige à rester là-bas ad vitam æternam.
![[Event de Noël] Journée de solidarité dans les bidonvilles Terre-11](https://www.agoravox.fr/IMG/jpg/Terre-11.jpg)
![[Event de Noël] Journée de solidarité dans les bidonvilles Matchp10](https://i.servimg.com/u/f10/20/09/64/67/matchp10.png)
Journée de solidarité
![[Event de Noël] Journée de solidarité dans les bidonvilles Evolpl10](https://i.servimg.com/u/f10/20/09/64/67/evolpl10.png)
![[Event de Noël] Journée de solidarité dans les bidonvilles Beaj](https://www.zupimages.net/up/19/49/beaj.gif)
![[Event de Noël] Journée de solidarité dans les bidonvilles Bddf4a0160c65c85c707a4d4cfa7c577b101f3ab](https://64.media.tumblr.com/56cff760180bbbe686914defca846fe2/9b1c77771e2daf4b-a2/s400x600/bddf4a0160c65c85c707a4d4cfa7c577b101f3ab.gif)
![[Event de Noël] Journée de solidarité dans les bidonvilles Giphy](https://media.giphy.com/media/ekMBbcXr9fkD1j4gby/giphy.gif)
![[Event de Noël] Journée de solidarité dans les bidonvilles Source](https://media1.giphy.com/media/2YmyLa9YZIIhBCpYTo/source.gif)
![[Event de Noël] Journée de solidarité dans les bidonvilles Tenor](https://media.tenor.com/images/5dc238443787ae15b6156ad657cc35f0/tenor.gif)