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[Event #3 -14 Feb.]Panicking without an audience is the same as laughing alone in an empty room ft. Alicia 
Swan Cooper

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Âge : Né le Sept Juillet, il écope de vingt-cinq années de vie, dont dix-huit qu'il s'est promis de faire éclore la vérité. Nationalité : Américain. Né à Washington, il est, cela dit, issu du mariage d'une femme moyen-orientale et d'un homme aux origines nordiques. Statut Matrimonial : Célibataire, une seule relation sérieuse à son actif. Il n'est pas pressé, Swan, attend sagement de rencontrer celle qui sera prête à passer le restant de sa vie à ses côtés. Métier : Etudiant en droit. Avec une année de retard, il a entamé tout juste sa deuxième année de Doctorat. Élu par sa section sur sept années consécutives, il prend son rôle de délégué très à cœur. [Event #3 -14 Feb.]Panicking without an audience is the same as laughing alone in an empty room ft. Alicia Tumblr_nh1nu0HLrx1tfc0j2o1_250

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Swan Cooper
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Panicking without an audience is the same as

laughing alone in an empty room


ft. @Alicia Spencer

Malgré la tempête de neige qui s'était abattue sur la ville plus tôt dans la matinée, Swan n'avait pas supposé devoir annuler les cours particuliers qu'il avait prévu de donner en ce dimanche blanc du mois de Février. Ainsi, comme le voulait son planning, il s'était rendu à la bibliothèque qui se trouvait non loin de l'Université et avait accueilli son élève du jour dans un des coins aménagés de l'établissement. Si la poudre pale et froide avait semblé distraire les lecteurs, l'Asiatique et son étudiant étaient restés profondément concentrés sur les révisions de ce dernier, ne prenant nullement en compte l'émerveillement qu'énonçaient les onomatopées de leurs voisins. Leurs yeux étaient rivés sur les trois livres ouverts, couvertures sur le bois du meuble, et le calepin, qui se remplissait bien vite de lignes et de ratures. Tout du moins jusqu'à ce que la pièce ne soit plongée dans le noir, pour seule lumière le temps maussade extérieur.

Les têtes s'étaient automatiquement levées vers les longues appliques accrochées au plafond, sous les quelques grondements de stupeur de personnes qui furent effrayées. La neige épaisse s'était mise à taper fort contre les vitres, expliquant la surprise et l'effroi des plus fragiles. Les questions fusaient de toute part en de faibles murmures alors que chacun d'entre eux attendaient que le courant ne revienne pour, le plus naturellement du monde, reprendre le cours de leur vie, mais rien. Pas un halo de lumière, pas un frisson d'électricité ne parcourut les fils pour nourrir les luminaires suspendus. Quelques secondes d'attente encore, plongés dans le silence le plus complet, suffirent à ce que le responsable du site ne décide d'en fermer les portes. Ce sera tout pour aujourd'hui, déclara Swan qui ferma l'un après l'autre les bouquins empruntés; l'annonce officielle du gouvernement ne surviendra qu'un peu plus tard sur les écrans.

Mis dehors, le Doctorant avait salué une dernière fois son élève, qu'il n'avait eu d'autre choix que de rembourser de moitié, et avait plongé les mains dans ses poches dans le but de rejoindre très vite le premier arrêt de bus, traversant les rues couvertes d'une large et dure couche blême, accompagné du bruit des premiers gyrophares appelés en renfort. Pas encore assez surpris, la situation d'urgence n'étant pas encore arrivée aux oreilles de ceux qui traînaient aventureusement au-dehors, il s'était assis sur le banc inhabituellement vide et, frappé par le froid, expulsant une fumée tiède de ses narines, il attendit. Patient, -très patient-, il ne s'était pas rendu compte du retard du bus. Heureusement, l'une des plausibles passagères, les yeux accrochés à son portable, s'était mise à lire à haute-voix que la circulation des transports en commun avait été interdite pour cause d'intempéries; concrètement, il n'avait plus qu'à marcher jusqu'à chez lui.

Seulement, un coup de téléphone avait fait vibrer sa poche, et Swan avait décroché, ce qui expliquait concrètement sa présence ici. Un marketplace situé entre le Capitole et le Centre de Loisir de l'île principale, bien plus petit que celui dans lequel il avait pour habitude de faire ses courses. La dame-à-tout-faire de son oncle de substitution l'avait appelé pour le renseigner sur les dangers dont ils avaient été informés par les médias via la télévision, et de la possible coupure d'électricité qui les attendait si les perles blanches ne stoppaient pas leur descente sur Washington. Elle l'avait prévenu alors qu'il serait impossible de préparer le dîner si cela devait arriver, et qu'il valait mieux être prudent. Énergiquement, elle lui avait recommandé de passer à la maigre épicerie près de la librairie de Keystone St., -parce que les supermarchés étaient déjà pris d'assaut-, et avait déballé une ribambelle de plats à acheter ainsi que quelques bougies parfumés à la fleur d'oranger pour embellir l'atmosphère.

Après avoir posé le premier pied à l'intérieur, il agrippa rapidement de sa main gauche un panier à l'entrée. Ne connaissant pas le magasin, Swan défila entre les rayons étroits de ce dernier pour récupérer les sachets biodégradables de nourriture à réchauffer qui, logiquement, servaient lorsqu'on allait camper, -ou lorsqu'on était militaire. Il n'oublia pas de passer près de l'étagère dont émanait d'innombrables senteurs sensuelles de cardamome, de rose, d'ylang-ylang et de fleurs d'oranger. Les bougies d'une couleur agrume trouvèrent rapidement le fer glacial de la corbeille portative, et ce fut l'heure pour l'Asiatique de se rendre aux caisses. Scrutant l'intérieur du cabas en métal, pour être certain de ne rien avoir oublié, ses longues jambes ne semblaient pas pressées de rejoindre la mince file de clients; trop naïf encore, peu alerté. Seulement une sonnerie aiguë frappa les tympans des personnes présentes, stridente à tel point que l'étudiant fronça les sourcils et tenta de s'en cacher à l'aide de son écharpe, -le cou recroquevillé dans la laine.

Deux secondes, puis, plus rien. Lorsqu'il releva la tête, les lumières s'éteignirent les unes après les autres, les caisses enregistreuses rendirent l'âme sous les doigts des agents et les portes se bloquèrent à l'instant même où un bruit de générateur s'étouffa. Le silence perdura dans le semblant d'obscurité, et Swan, comme beaucoup d'autres, n'osa bouger, observa ce qui lui était possible d'observer. Ça aurait pu être pire, souffla-t-il, pour lui-même, le visage loin d'être tétanisé comme la petite clientèle qui le précédait. Il n'eut le temps que de soupirer avant que le rideau en acier ne vienne à s'écrouler pour bloquer définitivement la sortie, faisant sursauter la majorité des présents, dont lui qui n'hésita pas à reculer d'un mètre face au vacarme. Il entrouvrit les lèvres très légèrement devant les quelques infimes spots qui avaient tenu le choc, -probablement abreuvés par des panneaux solaires-, avant de déclarer officiellement à treize heures quarante-sept : quelle journée de merde ! 
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Panicking without an audience is the same as laughing alone in an empty roomSwan & Alicia
Plein le cul, elle en a plein le cul ! Voilà dans quel état Alicia sors enfin de la centrale de police, elle a passé une très longue matinée à intervenir ici et là, parce que les gens ont commencé à paniquer à cause de la neige et de la tempête à venir. Elle est flic, pas pompier, pas urgentiste ou encore moins agent de sécurité, mais flic ! Son rôle est d’intervenir pour des choses graves, et non pas pour surveiller l’appartement d’une vieille bique ayant peur de se faire cambrioler. Sérieusement, les gens ne manquent pas de souffle. Elle peut toujours informer la population du mieux qu’elle peut en fonction des directives reçues par le gouvernement, mais pas plus. S’il doit y avoir des effractions, ce sont plutôt les magasins qui risquent d’être visés, elle ne pense pas que la caste une sera trop embêter si jamais les choses dégénèrent, le gouvernement y veillera bien.

En attendant, elle a passé pratiquement deux jours non-stop à son boulot, plus cette matinée ou elle n’était pas censée travailler, de sorte qu’elle n’a pas trop eu le temps de se préparer au cas où. Elle est au bout du rouleau et aimerait pouvoir rentrer chez elle tout de suite, mais d’abord, il faut qu’elle passe s’équiper.

Alicia a déjà fait pas moins de trois magasins, tous dévaliser, avant de tomber sur une épicerie près de la librairie de Keystone St., bon elle ne paye pas de mine vue d’ici, mais la jeune femme n’en peut plus de marcher dans la neige épaisse. Et puis elle fera peut-être des trouvailles qui sait ? Pénétrant à l’intérieur de l’échoppe, la brunette constate bien vite qu’il n’y a pas foule, elle ne sait pas trop si elle doit s’en réjouir ou non, parce que ça veut peut-être dire qu’il n’y a pas grand-chose à espérer de cet endroit. Elle s’empare néanmoins d’un panier et commence à arpenter les rayons à la recherche de quoi tenir, si jamais la situation devait vraiment se dégrader. Alicia espère que non, mais vu l’inquiétude des experts et ce qu’il se passe dehors, le pire est à venir.

Tenant son panier d’une main et son smartphone de l’autre, la fliquette remplis son cabas de choses dont elle aura vraiment besoin, tout en répondant aux messages reçus de sa famille et ses amis restés à Chicago. Ils s’inquiètent pour elle, parce que la jeune femme est seule, mais eux aussi doivent avoir pris la vague de froid en pleine tête, ils sont gentils, mais c’est une grande fille. Et ce serait plutôt à elle de s’inquiéter, ils se trouvent beaucoup plus au Nord que, Washington.

Une fois le dernier texto envoyé, Alicia fait un dernier arrêt devant ce qui ressemble vaguement à un coin bien être, avec des encens et autres bougies aux odeurs trop entêtantes. Mais elle a besoin de quoi s’éclairer au cas où, et elle est à peu près sûr de ne pas avoir de bougies chez elle, optant pour les bougies les moins écœurantes du lot. C’est-à-dire celle sentant vaguement le cookie. Alicia vérifie une dernière fois son panier avant de s’élancer d’un pas dynamique vers les caisses, élan coupé quand les lumières s’éteignent soudainement.

— Putain ! hurle-t-elle en percutant, elle ne sait quel rayon.

Une boite en carton ose même lui tomber sur la tête, excédée, elle s’empare de son téléphone et allume la lampe torche intégrée avant de rejoindre enfin les caisses.

— On peux savoir ce qui se passe ?! vocifère Alicia faisant sursauter quelques clients au passage.

Comme si elle en avait quelque chose à faire. L’un des caissiers se tourne vers elle avec un visage aussi inquiet que surpris.

— Le générateur à lâché, explique le jeune homme. Du coup, les portes se sont fermées et le rideau en fer s’est baissé, on est bloqués.

— Il n’y a pas moyen de sortir par l’arrière ? demande tout de même la jeune femme, bien qu’elle se doute de la réponse.

— Non, les portes de l’arrière-boutique sont aussi électriques.

Alicia soupire, ça risque de retarder son retour chez elle. Puis elle pivote, et regarde les clients au visage effrayé qui observe le rideau de fer, comme s’il allait se rouvrir comme par magie. Sans doute que les fortes neiges mettent à mal le réseau électrique de la ville, cette panne ne doit pas être la seule survenue à Washington, c’est une question de temps avant que ça ne revienne. Enfin, reste à savoir si ça va être long ou non.

— Écoutez moi tous, je suis l’officier Spencer ! s’exclame la brunette en sortant son badge. Ce n’est qu’une panne d’électricité, pas besoin de vous inquiéter, je suis sûr que les techniciens font au mieux pour régler le problème. Alors en attendant, merci de rester calme et de patienter.

Certains semblent un peu dépités, mais un peu plus rassurés quand même qu’un policier soit parmi eux, même si techniquement elle ne peut rien faire de plus que de les rassurer. C’est déjà pas mal, on va dire. Son regard finis par accrocher le visage d’un Asiatique, il ne lui est pas inconnu, et pour cause elle l’a déjà vu en photo via Perfect Love, son premier match.

Swan Cooper.

Drôle d’endroit pour le rencontrer, ou plutôt le croiser, après son dernier message, il était clair qu’elle resterait une simple personne, amie tout au plus, avec qui il discuterait de temps en temps. Quoi que se faire friendzoner n’est jamais très fun, elle reste humaine avec son petit ego. Néanmoins, elle finit par s’approcher de lui, pas du genre à se démonter pour si peu.

— Salut Swan ! dit-elle en souriant. Rien de mieux que d’être bloqué dans un magasin pour rapprocher les gens.
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ft. @Alicia Spencer

Une silhouette féminine, assurément élancée, dépassa Swan par la gauche et rejoignit l'employé de la caisse qui était resté assis sur son fauteuil, face au client dont les courses avaient été laissées en suspend. La lampe-torche de la brune aveugla un temps le passeur d'articles avant qu'ils n'échangent quelques mots. L'Asiatique ne put lire sur leurs lèvres malgré les quelques spots qui avaient survécu à la panne, mais il n'était pas compliqué de deviner qu'il était question de la fermeture soudaine de l'épicerie; n'était-il pas de coutume d'attendre que les clients aient quitté les lieux avant d'éteindre les lumières ? Sans aucun doute qu'ils avaient été prévenus des dangers de laisser les portes ouvertes, étaient au moins au courant de la fluctuation de l'électricité sur Washington, -la bibliothèque avait bien fermé pour cela-, mais le patron avait probablement sommé de tenir jusqu'à la dernière seconde, une grosse pensée pour le chiffre d'affaires en jeu. L'étudiant resta tranquille malgré l'inquiétude du restant des consommateurs, car ils ne risquaient pas grand-chose. Il reporta son attention sur la femme qui leur fit face, pleine de confiance, et ne put modérer un sourire lorsque son visage lui apparut familier. Il resta discret, observa la scène et n'attendit pas grand-temps pour qu'elle le remarque, elle aussi.

Salut, Alicia, répondit-il du même ton à la salutation qu'elle eut exclamé pour l'interpeller. Il laissa un rire s'échapper d'entre ses lèvres, très légèrement abîmées par les températures négatives extérieures, qui eut pour effet de plisser ses yeux à tel point que ses pupilles disparurent presque entre ses paupières. Sans vouloir te contredire, je ne suis pas certain qu'ils soient heureux d'être bloqués ici, leva-t-il un regard sur les mines déconfites des citoyens, encore moins aujourd'hui, ajouta-t-il, faisant naturellement référence à la journée de la Saint-Valentin. Si les interruptions d'électricité avaient déjà agité la population, nul doute qu'être éloigné de l'être aimé allait attiser plus rapidement colère et impatience entre ces murs; et probablement entre d'autres aussi. Je suis sûr qu'ils avaient prévu de marquer le coup, finit-il, glissant ses pierres aux contours hazel sur l'officier avant de lui adresser une esquisse; et elle, avait-elle des plans pour la soirée ? Il descendit sa vue vers le panier qu'elle tenait dans sa main et, malgré la lumière tamisée de l'endroit, aperçut le dessin d'un biscuit sec sur l'emballage en carton des bougies qu'elle s'était apprêtée à acheter avant la coupure de courant. L'un des coins de ses lèvres s'éleva légèrement, parce que, mis à part mettre en appétit, l'odeur de cookie n'avait rien de romantique selon lui.

Ton intervention était impressionnante, signala-t-il, plongeant ses yeux dans les siens, il ne manquait que l'uniforme pour faire tourner des têtes, dit-il, amusé. Si les femmes étaient connues pour apprécier particulièrement les hommes en tenue, il n'était pas rare de rencontrer des mâles en extase devant une représentation vestimentaire d'un corps de métier portée par la gente féminine. Swan n'en était pas forcément friand, mais la prise de parole d'Alicia avait tout de ces romans qu'il aimait dévorer lorsqu'il s'offrait un peu de repos, - et laissait tomber les articles de loi pour un temps. Tu habites loin d'ici, interrogea-t-il sa vis-à-vis tout en posant son cabas sur le tapis roulant à sa droite, -il n'était pas prêt de pouvoir payer ses articles, de toute façon. Est-ce qu'elle vivait près du Capitole, ou élisait-elle domicile plus au Nord ? Était-elle de l'île principale ou avait-elle un appartement sur celle de l'Ouest ? De toute façon, qu'importait réellement : les transports en commun étaient obligés de faire grève. L'allure des bus avait déjà été ralentie depuis Décembre, mais aujourd'hui aucun ne circulait dans la Capitale. Finalement, n'étaient-ils pas mieux logés ici ? Ils n'avaient pas à affronter le froid pour retourner chez eux, au moins.

Tenez, les interrompit-il un deuxième employé en leur tendant une lampe à pile qu'il avait emprunté des stocks, on ne sait pas combien de temps il nous faudra patienter, les informa-t-il que cela était offert par la maison. L'Asiatique en prit une et remercia l'homme chargé de rempoter les rayons d'un sourire, moment même où son estomac émit un bruit léger mais audible. Il se rappela alors qu'il n'avait pas daigné prendre une pause depuis qu'il avait pris congé de son élève à la bibliothèque, et il grimaça en portant sa main libre sur son ventre pour le masser, -même s'il savait parfaitement que cela ne ferait rien. Servez-vous en fruits, accepta-t-il de céder, l'invitation ne passant pas dans l'oreille d'un sourd, les clients se sentirent soudainement concernés, on vous doit bien ça, affirma-t-il à l'assemblée toute entière qui, oubliant colère et désarroi, se dirigèrent vers les étales fraîches. Swan suivit du regard le troupeau avant d'entrouvrir les lèvres et de demander : t'as faim ? Si la réponse était négative, il espérait au moins qu'elle le suive.
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Panicking without an audience is the same as laughing alone in an empty roomSwan & Alicia
La situation pourrait être pire, n’est-ce pas ? Après tout, elle pourrait être coincée seule, elle ne sait ou, sans rien avoir ni à manger, ni à boire et peut-être même à se geler les miches malgré la couche épaisse de vêtements sur elle. Mais par chance va-t-on dire, elle se trouve dans un magasin, avec de quoi remplir son estomac, entourée d’autre personne et en particulier de la présence de son premier match.

Quand elle y réfléchit-on dirais presque le début d’une blague, elle n’est pas dans une bonne situation, mais pas dans la pire, alors mieux vaux en rire. La brunette s’approche donc rapidement de l’Asiatique qui la reconnait, oui parce que même s’il l’a déjà vu en photo, il y a parfois une marge avec la réalité, et lui rend son salut. Rapidement, le visage d’Alicia se fend d’un sourire à la réponse du jeune homme.

— Oui je me doute, c’était plus sarcastique qu’autre chose ! s’exclame la jeune femme en riant. Mais voyons le bon côté des choses, on ne crèvera pas de faim ici.

Est-ce qu’elle ne ferait pas une fixette sur la bouffe ? Possible, faut dire qu’il est largement l’heure de manger et qu’elle commence sérieusement à avoir faim. Elle serait bien capable de manger son paquet de biscuits au nez et à la barbe des vendeurs, pas comme si elle ne comptait pas payer ses articles.

— Marquer le coup ? répète Alicia en fronçant les sourcils.

Il faut bien une minute pour comprendre à quoi Swan fait, référence, elle n’est pas dans un mood romantique en ce moment qu’elle en avait oublié cette stupide fête des amoureux. Comme s’il y avait besoin d’un jour précis pour célébrer la passion amoureuse. Tu parles d’une connerie.

— C’est vrai qu’on est la St Valentin, répond elle finalement. J’avais complétement oublié…bah si des amoureux ont été séparés par la tempête, ils se retrouveront mieux et auront des vraies raisons de célébrer cette fête niaiseuse.

Et en parlant de St Valentin, une question somme toute personnelle lui vient en tête. C’est sans doute une déformation professionnelle avec son métier de détective, elle doit parfois s’immiscer dans la vie privée des gens pour faire avancer ses enquêtes et ne fait plus trop attention de savoir si ce sera bien pris ou non.

— Et toi alors vu qu’on est sur le sujet St Valentin, tu ne passes pas ta journée avec l’une des deux jeunes filles qui fait battre ton cœur ? demande-t-elle avec un sourire un brin moqueur.

Alicia retient un rire quand Swan lui parle de son intervention et encore plus quand il enchaîne sur l’uniforme. C’est vrai que ça en fait fantasmer certains et certaines, encore plus quand on prend en compte les menottes.

— C’est quoi qui t’a le plus impressionné en vérité, l’intervention ou l’uniforme ? Ou même les deux.

La jeune femme finit par poser son panier à ses pieds, de toute façon elle ne va sans doute pas pouvoir payer ses articles de sitôt alors ça ne sert à rien qu’elle garde ça en main. Elle fait quelques pas et cale son épaule contre l’un des rayons qui lui semble solide, tout en restant assez proche de Swan pour pouvoir discuter avec lui sans devoir hausser la voix.

— J’habite dans le centre-ville sur l’île principale, c’est proche de mon travail et en temps normal je peux y aller à pied sans problème, mais là avec la neige, disons que ce n’est plus trop un plaisir de circuler dans les rues. Et toi alors, j’espère que tu habites dans le coin, tu vas faire du sport sinon.

L’idée de devoir repartir marcher dans la neige quand ils seront libres ne l’enchante pas trop, mais elle ne se voit pas non plus attendre le dégèle ici. Elle rêve trop d’un bain brûlant et de se mettre dans son vieux jogging et un sweat beaucoup trop large, ensemble moche, mais terriblement confortable. Le fil des pensées d’Alicia fut interrompu par l’arrivée d’un employé leur confiant des lampes de poche, et elle espérer qu’ils n’en auraient pas besoin bien longtemps. Elle le remercia néanmoins, cela éviterait qu’elle n’use la batterie de son téléphone avec la lampe de poche intégrée.

Le vendeur propose ensuite à la clientèle de se servir en fruits frais, bon Alicia rêve plus d’une pizza ou d’un hamburger végétarien, mais elle ne va pas cracher sur une pomme qu’il calera son estomac le temps de rentrer chez elle.

— Oui je meurs de faim, dit-elle en s’avançant en compagnie de Swan vers l’étale réservé aux fruits et légumes. La matinée a été longue et je n’ai pas vraiment eu le temps de manger, je n’avais qu’une hâte rejoindre mon chez-moi.

Patientant sagement pendant que les autres clients de la boutique choisissent ce qu’ils vont se mettre sous la dent, Alicia se dit qu’elle devrait peut-être s’excuser de ne jamais lui avoir répondu sur la messagerie. Question de politesse, on va dire.

— Vu que je pense à Perfect Love et notre conversation, je tiens à m’excuser de ne pas t’avoir répondu depuis ton dernier message. Ce n’est pas que je m’en fous, mais j’ai vraiment beaucoup de boulot en ce moment et l’esprit un peu ailleurs disons…
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ft. @Alicia Spencer

Il avait simplement souri à la question qui concernait sa fête de la Saint Valentin, avait secoué la tête d'Est en Ouest, et parce qu'il n'avait pas réellement voulu s'étaler sur le sujet, avait préféré ne pas entrouvrir les lèvres. Victoire était partie il y avait peu pour parfaire ses études et devenir la personne qu'elle souhaitait être. Elle n'avait pas pris le temps de répondre à son interrogation, et Swan s'était demandé un temps s'il n'était pas mieux de l'attendre, jusqu'à se trouver complètement débile d'y avoir songé une seule seconde. Quant à Eden, elle ne lui montrait aucune espérance, si bien qu'il était presque passé à autre chose. Presque, oui, dans le sens où elle était toujours intrigante à ses yeux vues les contradictions qu'il remarquait entre sa personnalité et ses écrits. Au final, il était seul en ce quatorze Février, et ce pour la première fois depuis plus de deux ans. Quoi que... A passer un coup d'oeil furtif autour de lui, il n'avait probablement jamais été aussi entouré le jour des amoureux, et intérieurement, ça le fit marrer.

J'habite aussi dans le Centre-ville, trouva-t-il le point commun intéressant à souligner, à deux pas de la Maison Blanche, détailla-t-il. Parce qu'il habitait avec un ancien politicien, il avait la chance de loger dans l'un des immeubles réservés aux retraités attachés, de près ou de loin, au Gouvernement. Et si Alicia résidait également dans ce quartier, dès lors qu'ils auront l'opportunité de sortir de l'épicerie, probablement qu'il pouvait espérer ne pas se retrouver à marcher sans compagnie. En tout cas, il pourra proposer la sienne. Est-ce que ton commentaire attaquait vulgairement ma condition physique, riposta-t-il, un brin titillant et malicieux. En d'autres termes, pensait-elle qu'il n'était pas sportif et ne prenait pas soin de lui ? Pourtant, son niveau en natation était excellent, et il était fidèle à tous les exercices qu'il devait fournir pour remporter les championnats auxquels on l'inscrivait. Soit-dit en passant, il était certain que les couches de vêtements n'aidaient pas à deviner la sculpture de son anatomie.

La gradée avait accepté de l'accompagner au rayon des fruits et légumes, mais ils durent se montrer patients puisque la plupart des clients s'étaient déjà donnés rendez-vous autour des étales. Malgré l'ambiance déconcertante, Swan montra le plus grand calme, resta même silencieux, guidé par les crampes d'estomac que la faim lui faisait subir. Ce fut la brune qui coupa court à l'absence de conversation et l'étudiant tourna sa tête pour entrevoir le visage de son interlocutrice, la lumière tamisée de l'endroit l'y aidant. Alors, comme ça, Perfect Love t'obnubile à ce point, se moqua-t-il pour faire descendre l'atmosphère gênant des excuses de la presque trentenaire. Il se rappela aussi du sujet qu'il avait abordé sur le message, celui qu'il avait formulé à la va-vite dans un état interrogatif maximal. Si sa mémoire ne faisait pas défaut, il avait été question du choix qui se posait à lui, et cela n'était plus d'actualité aujourd'hui. Il avait désiré ne pas dévier sur ce problème, mais à croire qu'il ne pouvait faire autrement que d'en parler.

T'en fais pas, reprit-il dans la foulée, ce n'est pas bien important, ajouta-t-il, l'affaire s'est démêlée d'elle-même, plissa-t-il les yeux, contournant volontairement les suites. Ce n'était pas bien compliqué de les deviner, encore moins pour Alicia  dont le travail était fait de réflexions égales à celle-ci. Aujourd'hui, il était célibataire, ce qui signifiait forcément que rien ne s'était fait. Ni d'un côté, ni de l'autre. Et puis, le travail avant tout, confirma-t-il, je t'ai dit que j'étais compréhensif sur ce point, lui amena-t-il le souvenir de leur discussion, parce qu'ils étaient tous les deux pareils, alors rien ne sert de t'excuser, même si, pour la forme, je les accepte, plissa-t-il les yeux, ceux-ci toujours posés quelque part sur l'épiderme de la jeune femme; ils s'étaient tout de même trouvés dans le même pétrin, les aléas de la vie faisaient bien leur travail sans qu'on ait à y mettre son grain de sel. Et alors qu'il lui souriait, les derniers spots trouvèrent la mort, plongeant ainsi le magasin dans l'ombre.

Il eut un hoquet de stupeur, un souffle coupé court. L'obscurité l'empêcha de reprendre sa respiration, commença à lui donner chaud, si bien qu'il excita sa main libre autour de son écharpe pour la dégager de son cou, avec la nette impression qu'elle appréciait l'étrangler. Le noir lui rappela ses nuits de cauchemars où il revoyait le niveau de son ancien appartement prendre feu sous son regard d'enfant, où il ressentait de nouveau la peur de tous ces gens qui s'étaient agglutinés derrière les bandes de couleur tirées par les pompiers et la police, et où il s'entendait crier, appelant désespérément son père coincé par les flammes. Il ne lui fallut que quelques secondes pour que les images reprennent leur place, et le seul moyen qu'il avait de les faire disparaître était d'allumer la lampe-torche qu'on lui avait cédé plus tôt. Il tourna le manche dans tous les sens dans la démarche de trouver le bouton qui lui permettrait de mettre fin à sa terreur, le cœur tiraillé. Son torse se bomba énergiquement sans que cela ne puisse être perçu par quiconque.

Lorsqu'il parvint à mettre le doigt dessus, et à éclairer une partie de la pièce, des gouttes avaient eu le temps de se former sur ses tempes et de glisser jusqu'à la patte de sa chevelure près de son oreille. Pourtant, la première chose dont il s'inquiéta fut d'Alicia. Est-ce que ça va, demanda-t-il, préférant faire abstraction de sa propre situation maintenant que la majorité des lampes avaient été actionnées. Il porta son halo de lumière sur le plafond, là où les spots avaient cédé à la panne et aux intempéries. Je crois que le dernier générateur a lâché, pinça-t-il les lèvres au moment où un employé tint à voix haute l'information suivante : il va bientôt faire aussi froid ici que dehors. Se voulait-il rassurant ?
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Alicia est un peu étonnée que le jeune homme ne soit pas en compagnie de l’une des deux jeunes femmes qu’il avait mentionné dans leurs échanges. Surtout que l’une d’elle avait eu l’air de vraiment lui plaire, c’est sans doute une déformation professionnelle, mais, la fliquette se demande bien ce qui a pu se passer pour que les choses changent à ce point. Mais Swan ne semble pas vouloir s’étaler sur le sujet et elle se voit mal l’obliger à passer un interrogatoire. S’il veut lui parler de ça plus tard, ça devra venir de lui. Après quelques minutes de réflexion sur la question posée, le jeune homme finit par reprendre la conversation vers quelque chose de beaucoup moins intime.

— Prés de la maison blanche ? répète la jeune femme quelque peu surprise. Ce n’est pas dans ce coin-là que vivent les politiciens ?

C’est vrai que Swan lui avait parlé d’un oncle chez lequel il vit depuis le décès de ses parents, celui-ci serait donc un ancien politique. Il a eu de la chance dans son malheur d’être plutôt bien lotis, même si ça ne remplacera jamais ses parents. Parce que qui sait, une fois en orphelinat n’importe qui aurait pu l’adopter et les choses auraient pu devenir compliquées pour lui.

— Toujours est-il qu’on s’est peut-être déjà croisés si ça se trouve ? Sans savoir qu’on serait matché un jour, la vie est parfois étrange. On ne remarque pas les gens qui nous entourent, jusqu’au moment où !

La brunette sourit, la faim lui fait vraiment dire des drôles de choses, la faim, mais aussi la fatigue, vivement qu’elle s’effondre dans son lit.

— Ah ! Les hommes, dés qu’on s’attaque à votre physique rien ne vas plus, vous êtes des vraies divas ! se moque-t-elle en retour. Mais non, je disais qu’avec la neige, marcher devenait plus compliqué et que donc si tu habitais loin, tu risquais de faire plus d'activités physiques que d'habitude pour rejoindre ton domicile.

Malgré son gros manteau et tout l’attirail nécessaire pour ne pas être transis de froid, Swan ne lui semble pas avoir l’air d’être quelqu’un en mauvaise santé. Au contraire, il a le teint frais et l’œil vif et puis elle sait via son profil Perfect Love qu’il est quelqu’un de sportif. Les deux jeunes gens rejoignirent ensuite le coin des légumes et fruits frais, ou les gens, c’était déjà entassé pour être dans les premiers servis, avoir des choses gratuitement fait toujours un sacré effet semble-t-il. Bien que de primes abords, les clients présents n’ont pas l’air d’avoir besoin de nourriture gratuite au vu de leurs beaux vêtements, ils ont plus que les moyens de payer.

— Décidément, tu as décidé de me tacler, répond Alicia les yeux légèrement plissés avec un sourire en coin. Mais non, je ne suis pas obnubilé par Perfect Love, la preuve, j’ai eu un nouveau match et je n’ai même pas pensé à le refuser ou l’accepter.

Il va sérieusement falloir qu’elle se reprenne en main, le décès de son collègue lui a fait beaucoup de mal, mais elle ne peut pas se laisser aller et oublier le monde, oublier de vivre, ou même oublier d’aimer. Alicia vengera son ami, mais elle ne doit pas se perdre au passage. Quand Swan lui explique que son affaire de femmes s’est démêlée d’elle-même, la jeune femme se contente de hocher la tête, elle ne demandera pas de détails. Les choses sont assez claires, rien ne s’est fait pour lui, pas besoin d’en rajouter une couche.

— Ouais le travail…, soupire la jeune femme. Je dois bien dire que ça me sort par les trous de nez en ce moment, des vacances ne me ferait pas de mal en vérité. Mais enfin merci d’accepter mes excuses, c’est bien élégant.

Elle se moque un peu Alicia, qu’il put accepter ou non ses excuses n’est pas bien important, mais, elle trouvait ça juste normal qu’elle précise qu’elle était désolée de ne pas avoir donné de nouvelle. La brunette n’a pas le temps de répondre au sourire de Swan qu’ils furent tous plongés dans le noir, il y eu des petits cris de surprise, mais le hoquet de stupeur de son compagnon d’infortune ne lui échappe pas.

— Swan ?

La fliquette se démène pour retrouver cette stupide lampe torche, qu’elle retrouve en quelques secondes au fond de sa poche, puis qu’elle allume comme bons nombres des occupants du magasin.

— Oui je vais bien…

Alicia braque ensuite sa lampe sur le jeune homme, mais pas non plus directement dans les yeux, il est un peu pâlot et elle remarque des gouttes de sueur au niveau de ses tempes. Étrange, ce n’est pas comme s’il fait une chaleur étouffante.

— Et toi ? finit-elle par demander. Tu vas bien ? Tu n’as pas l’air frais d’un coup.

Après une fouille rapide de son sac elle en sort une petite bouteille en verre qu’elle tend au jeune homme.

— Huile essentielle de camomille, ça calme an cas d’angoisse…
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Âge : Né le Sept Juillet, il écope de vingt-cinq années de vie, dont dix-huit qu'il s'est promis de faire éclore la vérité. Nationalité : Américain. Né à Washington, il est, cela dit, issu du mariage d'une femme moyen-orientale et d'un homme aux origines nordiques. Statut Matrimonial : Célibataire, une seule relation sérieuse à son actif. Il n'est pas pressé, Swan, attend sagement de rencontrer celle qui sera prête à passer le restant de sa vie à ses côtés. Métier : Etudiant en droit. Avec une année de retard, il a entamé tout juste sa deuxième année de Doctorat. Élu par sa section sur sept années consécutives, il prend son rôle de délégué très à cœur. [Event #3 -14 Feb.]Panicking without an audience is the same as laughing alone in an empty room ft. Alicia Tumblr_nh1nu0HLrx1tfc0j2o1_250

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laughing alone in an empty room


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Je..., bafouilla-t-il à la question d'Alicia, j'ai juste été surpris, se confondit-il, presque désolé. Le noir lui avait toujours été insupportable, d'autant plus que les cauchemars s'étaient invités dans sa vie depuis qu'il était devenu orphelin. Instinctivement, il vint passer la manche de son manteau sur son front, dégageant légèrement ses mèches de cheveux, et essuya les perles salées qui avaient frôlé sa peau avant qu'une petite fiole lui soit tendue. Les lampes-torches éclairant à présent la grande pièce, il put porter son attention sur la bouteille parfumée, un air interrogateur marquant son faciès. Il ne fit aucune remarque, mais questionna silencieusement la présence d'une telle effluve contre l'angoisse dans la poche de sa vis-à-vis; était-elle aussi emprunte d'anxiétés ? Il lui sourit et accepta volontiers l'aide de son match. Il agrippa le petit flacon qu'il ouvrit de quelques doigts, -sa main enroulée déjà autour de la torche-, et approcha la substance liquide de ses narines avant de prendre une grande bouffée de camomille, les yeux clos. Ses poumons s'agrandirent, gonflant son torse, une fois, deux fois. Les gouttes cessèrent d'exister au bout de la quatrième fois, et il reprit quelques couleurs. C'était efficace, mais la peur ressentie lui avait donné chaud. Merci, lui rendit-il, un sentiment de gratitude l'envahissant pour l'attention qu'elle lui eut porté, avant de dé-zipper son manteau de la fermeture.

On a des couvertures pour braver le froid, fit l'un des employés, coupant court à l'échange de regards qui s'était joué entre Alicia et Swan; regards que le jeune homme avait tenu, probablement sans s'en rendre compte. Les mouvements de l'agent de caisses eurent toute l'attention des clients du magasin, et même si les draps n'étaient pas d'une qualité extraordinaire, l'attention comptait beaucoup. Il n'y en aura pas pour tout le monde, affirma-t-il après avoir compté ce qui lui restait en rayon, mais il est probable que nous en ayons de l'année passée dans l'arrière-boutique, ne fut-il pas certain du stock restant. L'Asiatique avait été prêt à se sacrifier pour que les plus vulnérables, -à savoir les vieilles personnes-, puissent se réchauffer d'un plaid sur les épaules, mais si tout le monde pouvait bénéficier de la chaleur d'un tissu, alors il ne pouvait que se proposer : ça ne me dérange pas d'aller y jeter un œil. Serviable, il était d'accord à passer outre la restauration gratuite pour se rendre dans la pièce poussiéreuse de l'épicerie qui, à priori, avait également de quoi contenter dans quelques textiles. Vraiment, fut surpris l'employé, les sourcils levés, ce à quoi Swan répondit d'un hochement simple de la tête. Elle se trouve au fond à gauche, la porte est ouverte d'office, informa-t-il en pointant la direction du doigt.

Naturellement, et comme s'il ne se voyait pas le faire sans elle, l'étudiant tourna son faciès vers sa connaissance et lui demanda : tu m'accompagnes ? Ils n'étaient pas trop de deux. Aussi, et même s'il n'était pas claustrophobe, certainement qu'il se sentirait plus en sécurité si elle était à ses côtés; l'obscurité avait également gagné l'arrière-boutique, après tout. La lampe de poche dans sa main droite, le brun prit les devants et contourna les rangées de produits jusqu'à se trouver nez-à-nez devant la fameuse porte entrouverte qui ne demandait aucun code électronique. C'est la première fois que je vais entrer dans l'envers du décor d'un magasin, plaisanta-t-il, portant ses phalanges gauches sur la poignée avant de la tirer à lui; ne disait-on pas qu'il y avait une première fois à tout ? Comme il se l'était imaginé, l'endroit était aussi plongé dans le noir le plus complet, et il était bien heureux qu'il leur soit offert un moyen de la mettre en lumière. Ça a l'air d'être petit, commenta-t-il après avoir passé le cadre, -et surtout mal rangé. Les bocaux croisaient les conserves, des rideaux jetés et non pliés cachaient quelques cartons vides, et là, tout là-haut, une rangée de plaid en fouillis semblait les attendre. Je pense être assez grand pour les atteindre, supposa-t-il, tu peux me tenir ça, tendit-il à Alicia sa lampe de poche, s'assurant simplement que : ne l'éteins surtout pas.

Il sourit, espérant pouvoir lui faire confiance, espérant qu'elle ne serait pas assez stupide pour lui faire une mauvaise blague; inconsciemment, il savait qu'elle n'était pas le genre de personne à se jouer des fragilités d'autres, ne doutait ainsi pas d'elle. Il reporta son attention sur les hauteurs des étagères et se défit de son manteau, le laissant glisser de ses épaules, pour être certain d'être en possession de tous ses mouvements. Une fois délesté du vêtement, il s'approcha du rayonnage et leva ses talons, garda l'équilibre sur le bout de ses chaussures. Il leva un bras vers les couvertures colorées et poussa davantage sur ses orteils pour les atteindre. Lorsqu'il les toucha de ses pulpes, il les accrocha et commença à tirer. Probablement qu'un objet lourd se trouvait au-dessus, car il eut besoin d'une certaine force, force qui le fit vaciller et perdre l'équilibre. Il tenta de se rattraper, en vain. Dans la contrebalance, et les mouvements de bras de Swan, la brune, -qui se tenait peut-être trop proche de lui-, reçut un coup de coude sur le crâne. S'en rendant compte, les doigts de l'étudiant s'accrochèrent à une barre de fer qui l'égratigna légèrement, une maigre coupure qui n'était rien comparé au mal qu'il aurait pu faire à Alicia s'il lui était tombé dessus. Et, une fois la stabilité retrouvée, il se précipita face à elle et toucha le côté de sa tête, là où il l'avait involontairement frappée.

Ça va, paniqua-t-il, frottant délicatement ses cheveux à l'endroit où il l'avait blessée, je suis vraiment désolé, fut-il sincère, l'expression de son visage à moitié tordue. Il continua de frôler le crâne de la jeune femme, d'abord pour l'aider à faire passer le mal, ensuite pour la satisfaction qu'il en ressentait. Ce mouvement affectueux des phalanges, on lui avait refusé plus tôt dans l'année. Geste jugé trop avenant, qui lui était pourtant possible de pratiquer à cet instant. Et il avait beau dire qu'il se complaisait dans sa solitude, Swan manquait cruellement de complicité et de passion. Il freinait l'amour qu'il ressentait pour ses proches, mais à croire que la jauge commençait sévèrement à déborder. Il dévisagea la plus âgée de ses yeux foncés, oubliant de stopper le rythme doux que son pouce s'était évertué à continuer, la paume en veille sur la chevelure de sa vis-à-vis. Et puis l'élan. L'élan qui le poussa à perdre à peu près dix centimètres de son mètre quatre-vingt-dix, et le propulsa à réduire la distance qui séparait leurs lèvres. Aucune hésitation ne s'invita, et il entoura les lippes d'Alicia de ses chairs un poil abîmées par le froid, et ce après avoir clos ses paupières. Il décida de rester quelques secondes ainsi, - la sensation du toucher plus que satisfaisante, la chaleur de la liaison aussi excitante-, mais n'insista pas.

Après avoir profité de ce premier contact, il recula le bas de son visage, eut l'impression de ne pas vouloir ouvrir les yeux sur la réalité à nouveau, si bien que l'une de ses canines vint pincer la partie basse de sa bouche quand un soupir chaud s'abattit sur l'épiderme d'Alicia. Il se força à faire face à son regard, et, son antre entrouverte, articula : peut-être que j'aurais dû... - demander l'autorisation ?
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Surpris ? Alicia y croit quand même moyennement, qu’il ait été étonné que les lampes s’éteignent d’accord, mais il ne semble vraiment pas aller bien pour que ce soit juste de la simple surprise. On ne transpire pas pour si peu quand même. Mais Swan lui semble déjà bien assez angoissé comme ça, pour qu’elle lui demande les raisons réelles de son soudain coup de stress. Non, à la place, elle lui tend une petite bouteille en verre, contenant de l’huile essentielle de camomille ayant des propriétés apaisantes.

— C’est pour quand les témoins sont en état de choc, explique la jeune femme sous l’interrogation muette. Ça aide parfois à les calmer.

Swan s’empare donc de la petite fiole et en inspire le contenu, avant de la lui rendre une fois qu’il se sent un peu mieux. Bien qu’encore un peu pâle, il a à l’air de retrouver quelques couleurs, la camomille a plutôt bien fonctionné sur lui. Leur échange visuel fut bien vite coupé par un employé proposant des couvertures contre le froid, envahissant petit à petit le magasin. Pour le moment Alicia à encore bien chaud emmitouflée comme elle est, mais certains sont plus fragiles comme les personnages âgés ou les enfants, alors si on lui propose un plaid, elle refusera. Autant pour le principe que parce qu’elle n’en à pas besoin.

Cependant, l’employé suggère qu’il doit encore y avoir du stock dans l’arrière-boutique, peut-être qu’il y en aura pour tout le monde finalement. Enfin, la jeune femme espère que la coupure d’électricité ne va pas s’éterniser, elle n’a pas spécialement envie de passer la nuit dans l’échoppe à grelotter de froid serré contre des inconnus. Alicia fut sortie de ses pensées quand Swan se propose d’aller chercher les fameux plaids en plus, et qu’il lui demande si elle peut l’accompagner. Elle se contente de hocher la tête, même si Swan semble aller mieux, il est encore pâle elle ne voudrait pas qu’il fasse un malaise.La brunette lui emboîte donc le pas, remontant les rayons de produits divers et variés en compagnie de l’Asiatique. Bien vite, ils trouvèrent sans mal la fameuse pièce faisant office de réserve pour le magasin.

— Oh tu verras, il n’y a rien d’extraordinaire, ce n’est pas la caverne d’Alibaba, répond-elle en souriant légèrement.

Swan pénètre en premier à l’intérieur du petit débarras, encombré de pas mal de produits en tout genre et autres conserves en bocaux, cet endroit a sérieusement besoin d’un bon rangement. Enfin, l’avantage que le lieu soit petit, comme l’a si bien fait remarquer son compagnon d’infortune, c’est que la recherche des plaids ne prend pas bien longtemps.

— Pas de problème, dit simplement Alicia en récupérant la seconde lampe. Non, je ne vais pas l’éteindre ne t’en fais pas.

Tout en braquant les deux lampes en direction des plaids, la jeune femme se fait la réflexion que Swan a sans doute peur du noir, ce qui explique sa réaction de tout à l’heure. Chose qui lui semble beaucoup plus logique que la simple surprise qu’il avait évoquée il y a peu. Elle se concentre ensuite sur le jeune homme tentant d’extirper les couvertures de sous un objet visiblement lourd, avant qu’elle ne le voie perdre l’équilibre. Mais elle n’a pas le temps de lui en venir en aide, qu’elle se prend un coup de coude assez violent sur le sommet du crâne.

— Ouch ! marmonne-t-elle en manquant de lâcher les deux lampes.

Une fois de plus, elle n’a pas le temps de réagir plus en avant que Swan est déjà devant elle, frottant doucement son crâne sur la partie douloureuse.

— Oui ça va, même si tu ne m’as pas loupé, répond-elle en riant légèrement. Et ne t’excuse pas, tu n’en as pas fait exprès, enfin, j’espère !

Le sourire de la jeune femme se fait plus grand, au sous-entendu qu’il aurait vraiment tenté de l’assommer, juste une simple blague pour détendre l’atmosphère. Atmosphère qui change quand elle remarque que Swan continue de frotter le haut de sa tête, plus longtemps qu’il ne devrait, et que ses iris presque noires à cause du peu de lumière, plonge dans les siennes. Alicia n’a pas vraiment le temps de se demander ce qu’il va faire, que le visage de Swan se retrouve presque à la même hauteur que le sien et que ses lèvres se posent sur les siennes pour un doux baiser. Instinctivement, elle ferme les yeux et profite juste de la délicatesse du moment, de la chaleur qu’il dégage sans trop se poser de question. Ça viendra après, ou pas, tout dépendra de la réaction du jeune homme.

À nouveau, elle ouvre les yeux, quand la bouche du brun se sépare de la sienne et si la jeune femme à apprécié, Swan lui semble quelque peu troublé. Peut-être que le geste était impulsif, mais dans un cas comme dans l’autre, elle ne lui en tient pas rigueur.

— Me demander la permission ? finit-elle pour lui en souriant. Peut-être oui, si ça n’avait pas été toi, tu serais sûrement déjà au sol en train de tenir les roubignoles.

Alicia fait ensuite mine de réfléchir, puis vient glisser sa main contre la nuque du brun, et sur la pointe des pieds elle donne au jeune homme un baiser plus court, mais plus intense avant de se reculer.

— Comme ça on est quitte !
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Swan sourit lorsqu'elle termina sa phrase, et il ne put retenir un souffle amusé s'échapper de son sourire en coin. La suite fut tout aussi hilarante. Alors, comme ça, parce qu'il était lui, il avait échappé à l'instinct de sauvegarde de la belle qui lui faisait face ? C'était agréable de le savoir, rassurant aussi. Cool, fit-il uniquement, d'un air plaisantin. C'était un pur euphémisme; ce n'était pas simplement "cool", qu'elle en soit assurée. Le doigt encore un peu actif sur ses cheveux, et sa paume droite toujours posée contre son crâne, il ne s'imaginait absolument pas ce qui allait se dérouler par la suite. Il ne put que voir passer la dextre de sa vis-à-vis au-dessus de l'une de ses épaules, et sentir le corps de cette dernière s'élever avant que leurs lèvres ne se touchent à nouveau. Petite fut la durée, mais forte fut la pression. Il n'eut pas forcément grand-temps d'y répondre, -aurait probablement voulu-, si bien que son faciès s'avança quand Alicia recula pour mettre fin au lien. Positivement surpris, il ne quitta pas le regard de la jeune femme qui ressentit le plaisir d'assumer qu'elle n'avait plus aucune dette envers lui. Il entrouvrit les lèvres, et émit une expression faciale faussement choquée. Nous sommes quittes, répéta-t-il, affirmatif, avant de baisser légèrement la tête pour en rire brièvement.

Il resta silencieux ensuite, un court instant, les yeux rivés sur l'un des vieux meubles qui servaient de rangement à leurs côtés, puis il releva ses pierres sur l'inspectrice, calme et posé malgré la maigre distance qui les séparait, -et aurait pu continuer à le troubler s'il avait été novice. Et si je n'avais pas terminé, fut-il interrogateur, supposant ouvertement que ça n'avait été qu'un bref aperçu de ce qui devait s'ensuivre. Il passa le bout de sa langue sur ses lippes pour les humidifier, tout en quittant la chevelure brune qu'il avait pris en otage. Ses mains se posèrent sur le dessus de celles de son match, et glissèrent jusqu'à ce qu'il ait accès aux lampes de poche qu'elle avait gardé entre ses doigts. Doucement, il les lui prit, la délestant des objets à la lumière vive, et les posa sur l'une des étagères sans les éteindre. Elles illuminaient à présent le mur qui se trouvait dans son dos, mais ses billes furent tout autant brillantes que si les faisceaux avaient été tournés vers elles. A mes risques et périls, murmura-t-il en la dévisageant rapidement, -son attention très vite fixée sur la bouche d'Alicia. La paume, qui n'était pas blessée, se retrouva sur sa joue, son pouce effectua quelques caresses avant que ses phalanges ne glissent et entourent son oreille gauche.

Quelques secondes d'affection plus tard, Swan revint à la charge, déterminé à ne pas donner l'opportunité à la chance de s'échapper; ne disait-on pas qu'une seule s'offrait à nous ? Il serait stupide de la laisser filer. L'Asiatique perdit pour la deuxième fois de sa hauteur, se pencha vers la brune et appuya ses chairs contre les siennes avec beaucoup plus de vigueur. Il clôt à nouveau ses paupières et profita davantage du goût de ses lèvres, mais ne s'arrêta pas là. Lorsqu'il atténua la pression, ce fut pour mieux les ouvrir et prendre possession des siennes. Il réitéra l'opération avec plus de passion encore, penchant légèrement sa tête vers la droite, son nez court et un poil renversé frôlant le sien, élevé plus haut. Sa main quitta son faciès pour se percher derrière son crâne, moment où il l'obligea à reculer de pas qu'il fit vers l'avant, jusqu'à ce que les vertèbres de sa partenaire atterrissent sur une surface dure. Le dos de sa dextre l'ayant empêché de se cogner, et à présent inutile ici, il la descendit sur ses côtes côté cœur, et son pouce se logea juste en-dessous de la baleine de son soutien-gorge. Ne sachant pas si la blessure à son autre paume était ouverte, il préféra la laisser pendre, seules ses pulpes trouvèrent l'opportunité de frôler de temps à autre la hanche de la presque trentenaire.

Il ne s'était pas stoppé, avait continué à embrasser ses lèvres des minutes durant, osant même, parfois, passer son muscle à l'extérieur de son antre buccal, mais ne s'aventura pas à l'intérieur de celui de sa vis-à-vis, préféra simplement aborder sa commissure. Et il aurait bien continué après avoir collé son corps contre elle, serait certainement allé plus loin, si une voix à l'orée de la porte ne l'avait pas averti qu'il était préférable d'y mettre fin. Il cessa tout sur l'instant, son cœur battant la chamade pour une tout autre raison que celle qui avait amplifié le rythme de ses palpitations, et réintégra une certaine distance entre Alicia et lui avant de se tourner vers l'encadrement. La main qui avait failli monter sur l'anatomie de la brune gratta à présent l'arrière de sa propre tête, l'autre descendant le bas de son pull pour masquer l'excitation; pas vu, pas pris. Alors, vous avez trouvé, demanda l'employé qui semblait s'être inquiété pour ses deux clients, disparus depuis trop longtemps, une torche dirigé à leurs pieds. Swan racla sa gorge avant de répondre, pointant les tissus de sa dextre abîmée : juste là. Ça a été compliqué de les extirper, quelque chose était posé dessus, expliqua-t-il; quoi, d'ailleurs ? L'homme posa son regard sur les couvertures à terre puis reporta son attention sur le membre de l'Asiatique.

Vous vous êtes blessé, demanda-t-il, avant de pointer de son menton la fine brèche sur la paume de ce dernier, vous saignez. Le concerné pencha la tête sur la coupure et leva les sourcils avant de s'exclamer : oh. J'ai dû me couper en me rattrapant à la barre.Je vais vous chercher ce qu'il vous faut, indiqua-t-il, précisant qu'il devait avoir une trousse de secours au niveau des caisses, je vous laisse porter les plaids, interrogea-t-il, ce à quoi Swan répondit par la positive d'un hochement de tête avant de s'activer. L'employé partit pour trouver de quoi le soigner, et l'Asiatique se retrouva avec une bonne partie des couvertures sur un bras. On y va, adressa-t-il à la brune, non sans une pointe d'amertume dans la voix, -intérieurement frustré, si tu peux juste me prendre mon manteau et les lampes, s'te plaît; quel merdier !
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Les choses dans cette réserve minuscule ont vraiment pris une tournure intéressante, parce que sincèrement, rien n’aurait pu présager que Swan et elle puisse échanger un baiser. Pas que ça ne l’a dérangé, au contraire, c’était un moment agréable, mais avec leur discussion sur la messagerie Perfect Love, le jeune homme lui avait laissé le sentiment de faire les choses dans l’ordre. Se connaître un peu plus avant de se rouler des pelles dans une arrière-boutique. Est-ce le fait qu’il soit seul à la St Valentin, en manque de contact, où les deux ? Fait qu’il en soit venu à l’embrasser. Où a-t-il simplement réévalué les relations amoureuses, et que tout ne peut pas toujours se faire dans le bon ordre ?

Ils en viennent même à échanger un second baiser, mais cette fois de l’initiative d’Alicia, au moins comme ça chacun est sur le même pied d’égalité dans le style, « je n’ai pas demandé la permission ». Et puis ça reste un bon prétexte pour allonger un peu ce plaisant échange. La jeune femme sourit en voyant sa tête faussement outragée, s’il n’avait pas voulu de second baiser, il l’aurait sûrement repoussé. Il en sourit même quand elle lui dit qu’ils sont quittes. Mais aussi sympathique fut ces deux baisers, ils feraient sans doute mieux de retourner avec les plaids aux prés des clients attendant sagement de quoi se réchauffer. Cependant, Alicia n’a pas le temps de lui parler de sa suggestion, que les yeux de Swan se posent à nouveau sur elle et qu’il lui pose une question somme toute surprenante.

— Pas terminé ? répète Alicia plissant légèrement les yeux.

Les baisers ne lui ont donc pas suffit, il en veut plus, ou veut-il simplement qu’ils continuent à se bécoter ? La brunette jette un bref coup d’œil à la porte entrouverte, elle ne s’est encore jamais envoyée en l’air dans un lieu public, quand bien même, ce soit une réserve, il y a tout de même plus sympa et confortable que cet endroit. Mais d’un autre côté, l’idée d’être pris en flagrant délit peu donner une toute autre envergure à la chose, loin d’elle l’idée de vraiment se faire choper. Juste que le sexe vite et fort, couplet au risque de se faire prendre, c’est assez excitant. Reste juste à voir si Swan souhaite franchir cette limite.

Quand elle reporte son attention sur lui, elle a juste le temps de le voir s’humecter les lèvres, avant de sentir ses mains glisser sur les siennes et s’emparer des deux lampes torches qu’elle tient encore. Lampe qu’il dépose sur un meuble, puis de lui murmurer qu’il n’a pas peur de s’en prendre une, si jamais ce qu’il compte faire ne lui plaît pas. Ça lui arrache un bref sourire. Après coup, il glisse sa main sur sa joue qu’il caresse quelques instants avant de se pencher à nouveau vers elle, pour l’embrasser. Alicia ferme les yeux et se laisse aller contre lui à ce baiser passionné, elle profite du fait qu’il n’est plus son manteau pour poser ses paumes contre son torse et le caresser doucement au travers de son pull.

Pull auquel elle s’accroche quelques secondes après, quand Swan l’oblige à reculer, la collant contre le mur tout en continuant de l’embrasser. Elle sent bien sa main s’arrêter sur sa côte droite et son pouce venir frôler le bord de son soutien-gorge, Alicia ne s’est donc pas trompée dans ses réflexions, le jeune homme semble vraiment vouloir pousser leur rapprochement physique jusqu’au bout. La jeune femme sourit dans leur baiser et glisse bientôt l’une de ses mains contre la nuque de son match, et l’autre dans sa chevelure brune, que tantôt elle empoigne, tantôt elle caresse. Le corps de l’étudiant finit par venir se plaquer contre celui de la détective, qui sent bien l’excitation de l’Asiatique et dire que ce n’est que le début.

Mais bien vite, leur activité polissonne se termine quand une voix se fait entendre de l’autre côté de la porte. Alicia remet ses cheveux et vêtements en ordre, et restant contre le mur, croise les bras sur sa poitrine en se retenant de rire. Au moins elle a de la chance, contrairement à Swan, cacher son excitation est un jeu d’enfant. La brunette se contente donc de regarder l’échange sans y participer, sinon elle sait très bien qu’elle va éclater de rire, il faut dire que la situation est un peu folle quand elle y pense. Le type finit par s’éloigner, après avoir proposé au jeune étudiant de soigner sa main blessé pendant l’extirpation des plaids.

— Ne sois pas trop frustré, lui dit-elle en s’emparant des deux lampes et du manteau. Ce n’est que partie remise !

Elle lui donne une petite claque sur les fesses en riant et en l’obligeant ainsi à avancer. Alicia et Swan prennent
ensuite le chemin emprunté auparavant en sens inverse et juste avant d’arriver près des autres clients.

— En tous cas tu m’as surprise, lui chuchote-t-elle. Je ne te pensais pas aussi canaille.

Un clin d’œil, et la jeune femme rend son manteau à l’étudiant, puis s’empare des plaids qu’elle commence à distribuer à ceux n’en ayant pas eu, pendant qu’il va se faire soigner. Une fois sa besogne achevée, elle fait un bref tour des personnes présentes pour voir si tout va bien, puis va prendre une pomme dans laquelle elle mord avec appétit. Si sexuellement elle n’est pas contentée, au moins son estomac va pouvoir se satisfaire de quelque chose, avec tout ça, elle avait presque oublié sa faim. Finalement, être enfermé dans un magasin en pleine tempête de neige est plus intéressant que prévue.
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Swan Cooper

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Âge : Né le Sept Juillet, il écope de vingt-cinq années de vie, dont dix-huit qu'il s'est promis de faire éclore la vérité. Nationalité : Américain. Né à Washington, il est, cela dit, issu du mariage d'une femme moyen-orientale et d'un homme aux origines nordiques. Statut Matrimonial : Célibataire, une seule relation sérieuse à son actif. Il n'est pas pressé, Swan, attend sagement de rencontrer celle qui sera prête à passer le restant de sa vie à ses côtés. Métier : Etudiant en droit. Avec une année de retard, il a entamé tout juste sa deuxième année de Doctorat. Élu par sa section sur sept années consécutives, il prend son rôle de délégué très à cœur. [Event #3 -14 Feb.]Panicking without an audience is the same as laughing alone in an empty room ft. Alicia Tumblr_nh1nu0HLrx1tfc0j2o1_250

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Swan Cooper
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Panicking without an audience is the same as

laughing alone in an empty room


ft. @Alicia Spencer

Ne pas se sentir frustré avait-elle dit ? C'était, en somme, compliqué pour le jeune homme qui avait senti monter le désir aussi vite qu'une flèche envoyée en pleine cible par un arc. La dernière fois qu'il avait embrassé une femme remontait à l'été passé, et vu son âge et sa bonne condition physique, il ne lui fallait pas grand-chose pour que l'excitation atteigne pratiquement le paroxysme. L'arrivée de l'employé avait tout fait foirer, et la pression sexuelle avait été obligée de connaître une descente trop rapide entraînant une certaine déception chez le mâle. Ce n'était que partie remise disait-elle; le pensait-elle vraiment ? Swan tourna la tête vers la presque trentenaire, moment où les doigts de cette dernière claquèrent légèrement sur son fessier, provoquant un sursaut de surprise et une élévation des sourcils qui traduisait l'étonnement. Il ne put répliquer par des mots, se contenta simplement de suivre le mouvement qu'avait initié la dextre de celle avec qui il aurait pu satisfaire ses subites pulsions, -même s'il était certain qu'une arrière-boutique n'était pas l'endroit le plus confortable qui soit pour ce genre de pratique.  

Sortis de l'espace restreint, ce fut de nouveau Alicia qui brisa le silence, et une fois de plus l'Asiatique décida de ne rien articuler, affirmant une petite moue tantôt boudeuse, semblable à celle d'un enfant qu'on aurait privé de dessert, tantôt mâture, d'un homme prêt à passer à autre chose. Pourtant, les mots choisis par l'inspectrice lui renvoyèrent une image totalement erronée de sa personne, celle que Victoire lui avait aussi conté : un semblant d'inaccessibilité. Son ancienne collègue de travail lui avait déjà fait part de la retenue que les étudiantes avaient à son encontre, de peur de se faire rejeter par celui qu'elles pensaient non-intéressé par les relations. Aujourd'hui, la surprise évoquée venait d'une femme plus expérimentée qui avouait l'avoir deviné plus chaste. Est-ce ainsi que tout le monde le voyait ? Décidément, son sérieux était le point de sa personnalité que tout le monde semblait retenir, sans oser s'imaginer qu'il pouvait être un jeune homme comme tous les autres. Bien sûr qu'il tentait de faire au mieux pour ne pas s'éloigner des règles inculquées par ses pairs, mais il était fait d'envies et d'appétits à satisfaire.

Ils échangèrent leurs effets, et Swan laissa son regard suivre le départ de la plus âgée vers les autres clients avant de soupirer. Il n'avait pas été totalement satisfait, mais il pouvait au moins se contenter d'avoir plu à une femme l'espace de quelques minutes, ce qui donnait un coup de fouet à la confiance qu'il avait en lui. Il resta planté là, le manteau couché sur son avant-bras, à l'orée des faisceaux de lumière que les torches produisaient et attendit le retour du garçon un poil plus vieux qui lui avait promis de lui apporter ce dont il aurait besoin pour se soigner. Il n'eut pas à attendre bien longtemps, l'aller-retour se fit rapidement, et l'homme lui transmit la boite de premiers secours. Muni de celle-ci, l'étudiant rejoignit le groupe de clients, s'assit un peu à l'écart contre un rayonnage et ouvrit le cliquet en métal. Il découvrit bon nombre de produits, étuis stériles, sparadraps et bandages, commença par le désinfectant qu'il étala sur une compresse avant de la poser sur l'étroite fissure à sa paume gauche. Il caressa le tissu sur la plaie pour la nettoyer, en profita pour retirer le sang qui avait eu le temps de sécher sur son épiderme légèrement halée avant d'y poser un long pansement.

La bande en main, il profita du passage d'Alicia devant lui, une pomme en main, pour l'interpeller. Ça te dérangerait de m'aider à l'enrouler, interrogea-t-il la jeune femme, incapable de pouvoir serrer convenablement le filet autour de sa paume s'il agissait seul. Il patienta qu'elle vienne s'installer à ses côtés, sur le carrelage froid de l'épicerie, et fut ouvert à tenir son fruit le temps qu'elle use de tous ses doigts. Il porta toute son attention sur les premiers tours qu'elle effectua, avant de lever ses pierres sur le côté de son visage qu'il détailla calmement. Il sourit, inconsciemment, avant d'entrouvrir les lèvres et prendre la parole. Je ne suis pas désolé, lâcha-t-il avant de laisser quelques secondes en suspend, ça peut paraître dingue, continua-t-il enfin, conscient que ce n'était probablement pas ce à quoi elle aurait pu s'attendre de lui, mais je ne ressens aucun mal aise par rapport à ce qui s'est passé tout à l'heure, se rappela-t-il l'avoir surprise, pourtant, il y a des moments, des personnes, qu'on sent plus que les autres, et ça ne s'explique pas, plissa-t-il les paupières, le sourire affiché en coin, assez sociable pour en parler librement.

Mais ne t'en fais pas, préféra-t-il la rassurer, continuant une fois s'être assuré que personne n'écoutait leur échange, je ne suis pas du genre à tomber amoureux après un simple baiser, il m'en faut bien plus. Des semaines de relation suivie au moins, parce qu'il n'était pas de ceux qui croyaient aux coups de foudre, trouvait bien plus rationnel que les sentiments évoluent au même rythme que l'avancée des deux partenaires. Un couple, selon lui, ne pouvait être considéré comme tel qu'à partir du moment où les engagements l'un envers l'autre se profilaient. Un baiser partagé, une nuit enlacés, ne pouvaient traduire une union sincère et pérenne. Son esquisse changea en un léger rire avant que ses dents blanches et bien alignées viennent croquer un morceau de la pomme qu'avait choisi Alicia. Il mâcha, soutenant le regard de sa voisine un poil provocateur. Cela dit, stoppa-t-il un court instant les mouvements de mastication, ce n'est pas parce que je parais docile au sein d'une communauté que je le suis tout autant dans l'intimité, affirma-t-il que l'inexpérience qu'on pouvait lui assigner était absurde. Même si son ex-compagne n'avait pas été grande fan de sexe, il n'avait rien d'un novice.  

Au moment où il eut confirmé qu'il y avait bien plus à apprendre de lui que la bienséance dont il savait faire usage, les derniers spots à s'être éteints plus tôt finirent par illuminer à nouveau la pièce. La majorité des clients levèrent les yeux au plafond, dont l'Asiatique, et les expressions de soulagement se multiplièrent sur leurs visages. La sonnerie d'alerte se présenta du magasin de bijoux juxtaposant l'épicerie, signe qu'un cambriolage avait eu lieu, ou que les voleurs étaient toujours présents dans le coin. Peu à peu, l'électricité réapparut et le rideau de fer remonta de lui-même, ouvrant l'accès à l'extérieur. Il neigeait encore en ce milieu d'après-midi, et le ciel était sombre mais offrait tout de même assez de luminosité. Après avoir été prisonniers près de trois-quarts d'heure, les citoyens préférèrent faire abstraction de la nourriture qu'ils étaient venus chercher, et profiter de l'ouverture des portes automatiques pour retrouver leur liberté, et leur chez-soi. L'étudiant n'eut pas l'envie de retrouver son panier et d'en payer le contenu. Il se leva, prêt à quitter l'endroit rapidement : il n'avait clairement pas envie de faire face aux individus qui avaient fait vibrer l'alarme, pourtant il se stoppa net.

Il tourna la tête vers Alicia : je te raccompagne ? Ils ne devaient pas vivre très loin l'un de l'autre, et il était certain qu'ils seraient plus en sécurité à faire le chemin à deux.
lumos maxima
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Dire que Swan est déçu de ne pas avoir pu aller plus loin est un bel euphémisme, il suffit de voir sa tête pour en être persuadé. Sa tête et le silence dans lequel il est plongé depuis leur départ de la réserve, elle n’y peut quand même rien si le minutage n’était pas le bon et s’il est tant frustré que ça, il peut toujours se soulager seul. Bon, elle aussi est un peu dépitée de ne pas avoir pu poursuivre leur tête à tête, mais il y a des gens qui sont en attente d’un plaid pour se réchauffer, et quitte à s’envoyer en l’air, Alicia préfère quand même prendre son temps.

Et donc, après avoir récupéré les plaids, la jeune femme les distribues de telle sorte que chaque client à maintenant de quoi se réchauffer en attendant le retour de l’électricité. Chose que la brunette espère vite voir arriver, si l’interlude arrière-boutique a été plutôt sympathique, elle se sentirait mieux d’être chez elle. Une fois sa besogne achevée, Alicia s’empare d’une pomme afin de pouvoir satisfaire la faim qui lui tenaille le ventre, et alors qu’elle va pour se trouver un coin tranquille pour manger. Swan l’interpelle ayant visiblement besoin d’aider pour sa main blessé, la brunette sourit et s’approche.

— Décidément, tu ne peux plus te passer de moi, rétorque-t-elle avec une pointe d’amusement dans la voix.

Elle prit donc place prés de Swan et lui confie sa précieuse pomme, le temps pour elle de jouer les infirmières. Concentré sur sa tâche, le jeune homme finit par briser le silence et sa remarque manque de la faire pouffer de rire.

— Tu n’as pas à t’excuser, tu sais, moi non plus je ne ressens aucun mal aise vis-à-vis de ce que nous avons fait, répond la détective en fixant la bande pour qu’elle ne bouge pas. J’ai été un peu surprise, je ne dis pas le contraire, mais nous sommes des adultes et on voulait juste se faire du bien, rien de plus.

Alicia range ensuite le matériel dans la boite de premiers secours, tout en écoutant Swan poursuivre et cette fois, elle ne s’empêche pas d’éclater de rire, faisant tourner la tête de quelques clients. Ils doivent se dire que ce n’est pas le moment pour se fendre la pipe, mais peu importe.

— J’espère bien, mon dieu le contraire serait tout de même assez inquiétant. Enfin, chacun son truc, mais ce n’est pas mon genre de tomber amoureuse après des baisers enflammés et un peu de pelotage !

Si Alicia apprécie de tirer un coup de temps en temps, quand elle s’engage dans une relation avec quelqu’un, elle aime apprendre à connaître l’autre, après tout il n’y a pas de mal à tomber amoureux pendant. Finalement ça lui parait même plus logique qu’un coup de foudre, mais une fois de plus, chaque individu a un fonctionnement différent des uns des autres. D’un air provocateur, Swan finit par croquer dans sa pomme, faisant hausser un sourcil à la jeune femme et agrandir le sourire que la brunette a gardé.

— Hum c’est bon à savoir monsieur Cooper, dit-il en récupérant sa pomme. Vous piquez ma curiosité…

Elle le gratifie d’un clin d’œil juste au moment où miracle, l’électricité revient en rallumant les spots au plafond et en faisant remonter le rideau de fer, libérant ainsi le passage. Une alarme stridente se fit entendre, signe que certains ont du bien profiter de la coupure pour faire des courses gratuitement. Mais Alicia va laisser ça aux collègues, elle n’est plus en service, seule et pas équipé pour gérer un cambriolage.

— Si tu veux, répond-elle à la proposition de Swan. Juste le temps de payer mes articles.

Elle sait exactement où elle a laissé son panier et le récupère pour aller en caisse, elle est la seule de toute façon et n’a que quelques articles. Le vendeur scanne rapidement les produits, pressé lui aussi de mettre les voiles du magasin et cinq minutes après, Alicia se retrouve à marcher dans les rues enneigées en compagnie du jeune homme.

— Oh mon immeuble est juste là, dit la brunette en montrant un bâtiment un peu plus haut que les autres. Je ne pensai pas être si prêt, la neige rend le décor moins habituel.

Après quelques pas, la voilà finalement devant l’entrée, elle va pouvoir se mettre au chaud et surtout se reposer.

— Merci de m’avoir raccompagné Swan.

Alicia dépose un baiser sur sa joue avant de sourire.

— Oh et j’étais sérieuse quand je te disais que c’était partie remise, je te recontacte. On verra si ça te tente toujours à ce moment-là !

Un petit sourire mutin et la jeune femme disparaît dans le hall de son immeuble.
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