|
| Swan Cooper - "Raise your voice for honesty and truth" |
Âge : Né le Sept Juillet, il écope de vingt-cinq années de vie, dont dix-huit qu'il s'est promis de faire éclore la vérité. Nationalité : Américain. Né à Washington, il est, cela dit, issu du mariage d'une femme moyen-orientale et d'un homme aux origines nordiques. Statut Matrimonial : Célibataire, une seule relation sérieuse à son actif. Il n'est pas pressé, Swan, attend sagement de rencontrer celle qui sera prête à passer le restant de sa vie à ses côtés. Métier : Etudiant en droit. Avec une année de retard, il a entamé tout juste sa deuxième année de Doctorat. Élu par sa section sur sept années consécutives, il prend son rôle de délégué très à cœur. $ : 1676 Avatar : Lee Jong-Suk Crédits : Gizniee (avatar) Messages : 251 Inscription : 10/11/2019 | Swan CooperMembre • Personnage joué
|
| | 279 PdC Caste 1Nom complet Cooper. Ce nom vous rappelle probablement quelque chose, n'est-ce pas ? Il émet quelques connexions entre vos synapses et stimule vos souvenirs. Cooper, un nom qui a résonné longtemps à vos tympans, est apparu maintes fois à vos yeux et a échappé à quelques murmures entre vos lèvres. Cooper, le nom d'un Ministre démocrate, retrouvé immolé dans sa propre demeure en 2065. C'était son père. Swan. Prénom lyrique qui a détrôné tous les autres choix en leur possession. Swan, pour le soleil radieux, l'accouchement subtil et le visage angélique du nourrisson. Swan, ce sont la sensibilité et l'intelligence ressenties par les bras aimants de ses parents qui les ont convaincus. Swan, parce que l'oiseau d'amour et de beauté présage qu'il devienne un homme grand.
Date & Lieu de naissance Le sept Juillet 2058, dans l'hôpital soigné du District, Washington. Le petit être est arrivé au moment où on l'attendait. Date arrêtée par le spécialiste, il a attendu patiemment que vienne le moment de découvrir le monde; son nouveau monde. Arrivé sans provoquer d'effroyables douleurs fortuites, le brun aux quelques reflets cuivrés a été entouré de personnes remarquables, a été accueilli par l'affection ardente de ses ascendants et la générosité vénérable de leurs partenaires de travail.
Âge Des sept années sereines ont suivi dix-sept de travail acharné qui l'amènent à avancer, peu à peu, vers la vérité concernant la mort de son père. Ce prétendu suicide auquel il ne croit pas, et qui lui a enlevé, par la suite, la seule personne qui lui restait; et le meurtrier qui court toujours. Âgé de vingt-quatre ans, aujourd'hui il ne peut que compter sur lui-même. Lui-même, et sur cette personne qui semble vouloir lui être d'une grande aide en agissant dans l'ombre, et pour laquelle il semble éprouver un sentiment inexplicable.
Nationalité Américaine, ses origines nordiques et moyen-orientales sont trop lointaines pour qu'il puisse se les approprier. Néanmoins, il les porte fièrement sur son physique par sa peau claire et lisse, son visage expressif et harmonieux, ses cheveux raides et emprunts de contrastes, ses yeux bridés exemptés de double paupières, ses croissants de chair épais et larges à la couleur rosée, et son supposé mètre quatre-vingt-dix. Il est le mélange du vent glacial et de la terre chaude, pensé imparfait par l'atmosphère.
Orientation sexuelle Il ressent beaucoup Swan, se croit amoureux de la personne qui prend financièrement soin de lui depuis le décès de son dernier parent. Il la sait femme, la devine tantôt par ses actes maternalistes, tantôt par ses messages sentimentaux. Il la pense un peu plus âgée, mais ça n'a aucune importance à ses yeux. D'ailleurs, celle avec qui il a tenté de l'oublier avait quelques années de plus, aussi. Elle vit bien, très certainement, mais il ne peut s'empêcher de se sentir redevable. Vous l'aurez deviné : Swan est attiré par le sexe opposé.
Statut civil Célibataire, parce que chaque chose en son temps. Concentré sur ses études, dans l'espoir de pouvoir un jour faire valoir la légitimité de ses certitudes, Swan est motivé à obtenir son doctorat et découvrir l'identité de l'assassin de son père. Il plaît, par son charisme et sa personnalité, c'est une évidence, mais n'est pas encore prêt à promettre monts et merveilles à une femme. L'étudiant, pourtant enregistré sur Perfect Love, est trop honnête pour briser volontairement des cœurs.
Etudes La justice, son credo. Élève modèle, le Doctorant n'a pas hésité une seule seconde à choisir la section de droit. Il se sait incapable de défendre les criminels, c'est pourquoi il est voué à devenir un puissant procureur. Son histoire personnelle l'a porté à croire qu'il devait donner à tout un chacun ce qu'il mérite : la condamnation aux coupables, la liberté aux innocents. Il s'avère être bien parti pour être l'une des voix incroyables d'un Tribunal, mais pour l'heure fait cavalier seul, et prouvera son Code de l'honneur au quotidien par ses actes, et par la mission pour laquelle il s'investit.
Métier Pas vraiment employé, Swan entame sa troisième année en tant que stagiaire au sein du Ministère. Les paiements ne sont pas obligatoires, mais il reçoit quelques compensations pécuniaires en contre partie de son bénévolat. Délégué de sa section universitaire depuis son entrée en licence, il perçoit des indemnités mensuelles pour ses diverses actions comprenant aides scolaires et participations aux réunions. Il lui arrive également d'être l'assistant des professeurs de première et deuxième années de droit.
Lieu de résidence Il a grandi entouré des bâtiments néoclassiques de Washington. Né d'un père politicien et d'une mère scientifique, recrutée par le gouvernement, il n'a connu comme lieu d'habitation que le Centre-Ville. A la mort de ses parents, à quelques années d'intervalle, il a été pris en charge par un fidèle ami et collègue de son paternel. Il réside encore au cœur du District, dans une chambre équipée du logement de son sauveur qu'il tient à dédommager. Il prend à sa charge la location de la pièce et les frais que l'hébergement tend à lui coûter.
Environnement familial John Lee Cooper, ancien Ministre du parti démocrate de Washington, décédé en 2064 par immolation supposée volontaire, et Fanny Cooper, scientifique dans la recherche et développement recrutée par le gouvernement, décédée en 2070 par inhalation de produits toxiques supposée suicidaire, sont les parents de Swan Cooper, enfant unique désiré né après le mariage symbolique. Pupille de la nation, n'ayant aucun autre membre de la famille sur qui compter, c'est un ami et collègue fidèle de son paternel qui a pris en charge l'hébergement du garçon, sous la responsabilité de l'Etat jusqu'à sa majorité. A ce jour, Swan est déclaré célibataire.
Passé géographique Swan est né à Washington, dans l'hôpital réputé de la ville, de parents ayant également vu le jour dans la Capitale; ils n'ont jamais eu pour projet de déménager. Totalement intégrés à la population, les Cooper ont toujours été très impliqués à la vie politique, sociale, économique et écologique de leur zone géographique. C'est naturellement que Swan suit l'exemple et marche dans les pas déjà dessinés de ses parents afin de continuer à faire vivre les valeurs qu'ils lui ont inculqué de leur vivant.
Dossier scolaire Les compliments fusent sur ses bulletins scolaires, et ce depuis son cycle de primaire. Les félicitations l'ont accompagné jusqu'au Doctorat, le menant à avoir été voté en tant que délégué de sa section sur ses six années universitaires. Très impliqué, il exerce son rôle avec sérieux en candidatant au soutien pédagogique mis en place, -offrant son aide instructif aux plus jeunes étudiants-, et en participant aux réunions didactiques de son école. Il ne rechigne jamais à rester au bureau des présidents lorsque le devoir l'appelle à ouïr des difficultés rencontrées par ses camarades. Il est très à l'aise avec sa langue native, a appris l'espagnol et le mandarin par son cursus et n'a pas hésité à prendre l'option langue des signes au lycée pour amasser quelques points supplémentaires; un atout pour une ville plurilinguiste.
Curriculum Vitae Encore étudiant, on ne peut dire que Swan dépende d'une catégorie socio-professionnelle. Néanmoins, pour subvenir à ses besoins, il a, durant deux années de Senior High School, été assistant administratif d'un notaire après les cours. Il s'est montré très assidu et polyvalent, son employeur, au départ sceptique de sa candidature, a été enchanté de l'avoir à ses côtés. Par la suite, Swan a demandé une année sabbatique après son examen d'école, afin de travailler dans la bibliothèque municipale de Washington, dans le but de pouvoir payer son droit d'entrée à l'Université. Aujourd'hui, ses seules activités de délégué de section, d'assistant de professeurs et de stagiaire au sein du Ministère lui permettent de vivre sans avoir à trop se priver; sa loyauté, sa sociabilité et sa bonne élocution l'ont très vite fiché grand orateur.
Comportement social Ses activités extra-scolaires lui prennent beaucoup de temps mais, parfois pris d'insomnie, il n'est pas rare de le voir s'octroyer une balade nocturne. Le Doctorant fait de la natation, entraîné par un coach de l'Université depuis quatre ans, il participe aux compétitions. Il n'est pas fan des fêtes étudiantes, n'entre dans les bars qu'en journée lorsqu'entre amis ils décident de s'autoriser une pause café. Swan n'a jamais touché à l'alcool, à la drogue, ni à la cigarette; il ne leur trouve aucune utilité. Il n'a eu qu'une relation sérieuse, est bien trop prudent pour être victime d'une M.S.T., pour le peu qu'il ait pratiqué. Pour ce qui est de Perfect Neighbour, il l'utilise à chaque fois qu'un futur coupable n'accepte pas son avertissement clément. Il voit, Swan, tente de tendre la main avant qu'il ne soit trop tard, mais ne peut se permettre le silence si l'acte malsain est pratiqué.
Comportement sociétal Il ne fait pas de bénévolat de manière régulière, préfère la ponctualité en fonction de ses devoirs d'étudiant. Il lui ait arrivé de s'inscrire sur quelques listes durant sa scolarité : la Children's playtime, la Food for all et la People and Animal Cardio Klub, principalement. Il prend part aux randonnées qui consistent à nettoyer la nature des déchets accumulés dans les bidonvilles lorsqu'il est en vacances. Il aimerait être appelé à intégrer un jury civil, Swan attend simplement que son tour vienne. Pour l'heure il n'a été témoin que d'une affaire pénale concernant des faits de violences conjugales, en plus de ses délations hebdomadaires. Son honnêteté pourrait peut-être lui attirer quelques ennuis, d'ailleurs.
Comportement écologique L'orphelin a toujours emprunté les transports en commun, suivant la bonne conduite de ses parents. Les promenades en famille se faisaient toujours un sac compostable en main pour ramasser ce que le vent avait emporté, et ça l'a toujours amusé, si bien qu'il s'inscrit à une association qui permet ce genre de randonnées. Les produits cosmétiques utilisés par le Doctorant sont sans emballage plastique, et il préfère les bocaux réutilisables aux boites cartonnées. Il est abonné aux épiceries qui proposent le libre-service des légumineuses et céréales, et la fraîcheur de bons légumes et fruits de saison. Il a toujours été végétarien, n'a jamais été tenté de déguster un "bon" steak de bœuf saignant.
Comportement politique Comme son père avant lui, Swan a une pensée politique tournée vers la démocratie; le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple, d'Abraham Lincoln. Aujourd'hui, il pense important de défendre avec plus d'ardeur les droits des personnes, d'inviter les habitants à participer à la puissance économique pour un avenir serein, mais aussi d'instruire les citoyens aux bienfaits sanitaires d'une action quotidienne tournée vers l'écologie. Ainsi il rejoint en presque tous points la politique de The Alternative, en accord avec l'idée que les comportements du peuple entravent la liberté des autres et que la technologie informatique est une découverte sensationnelle du XXème siècle à utiliser à bon escient. Aussi, le parti démocratique étant en déclin, il est évident qu'il est partisan et adhérent du parti actuellement en présidence. | Huimei/EmilieVingt-neuf ansFrance, Grand-EstUne publicité sur Facebook m'a emportée jusqu'à vous. |
ft. Lee Jong-Suk Profil psychologique En prenant connaissance de son histoire, et en le rencontrant, vous n'aurez aucun mal à découvrir qui est Swan Cooper. L'orphelin est sociable et avenant, il n'est jamais réfractaire à faire connaissance pour peu qu'on fasse le premier pas. Au départ plutôt sur la réserve, dans l'espoir que l'observation minutieuse qu'il se fait puisse lui dresser le portrait de la personne qui lui fait face, une fois dans sa liste de contacts, toute personne pourra compter sur son écoute attentive, ses instructions et son amitié. Il n'est pas sauvage, Swan, tend même à vouloir agrandir son carnet d'adresses. Il y a tout de même des sujets qui fâchent, qui l'énervent. L'étudiant n'a aucun mal à être chamboulé, notamment lorsqu'il est question de ses parents, de ce qu'on en dit, et de cette histoire d'inconnue de laquelle il pense s'éprendre. Il a horreur qu'on le prenne pour un enfant, alors il lui arrive d'hausser le ton, de s'exclamer un peu plus fort pour se faire entendre tel un homme. Il ne va jamais à l'affront, préfère s'isoler pour laisser la température descendre lentement. Il y a probablement des personnes qui arriveront à le calmer plus que d'autres, mais pouvoir se retrouver seul lui est parfois vital. Swan aime les gens, et il suffit d'avoir une place importante dans sa vie pour le voir remplir d'attentions spéciales ses proches; car il sait lire les besoins, à l'intuition pour ça. Il est romantique et généreux, peut-être un peu étouffant aux yeux de ceux qui aiment respirer, qui donnent beaucoup d'importance à la liberté. Quand il aime, Swan, c'est parfois trop, mais cela s'explique par le fait qu'il n'ait pas réellement reçu tout l'amour dont il aurait eu besoin plus jeune. Il pense pouvoir combler le vide, alors il y a l'amour. L'amour qu'il donne sans compter à son petit nombre de vrais amis, et l'amour qu'il espère pouvoir donner à celle, à Elle peut-être. Il est serviable, probablement trop aventureux et curieux. Il lui arrive de foncer sans réfléchir, de ne pas penser aux dangers qui pourraient l'attendre de l'autre côté. Légèrement téméraire, il n'hésite pas à confronter sa vie aux menaces, parce que son existence n'est pas plus importante qu'une autre. Il a déjà failli se noyer, failli se brûler. Il a quelques cicatrices gravées sur la peau, et qui lui rappellent cette fois où il est tombé d'un arbre, après avoir remis en place ce nid rempli d’œufs qui allait tomber de sa branche, ou encore le moment où il a glissé sur le toit cimenté et humide d'un bâtiment, pour éviter à cette vieille dame atteinte de somnambulisme de se faire mal. Le jeune homme n'est pas un héros, il est juste un honorable citoyen; il est juste le fils de Fanny et John Lee Cooper. Sérieux, polyvalent et volontaire, fait entièrement d'ambitions réalisables, ce sont les mots de chacun de ses employeurs, de chacun de ceux qui ont eu foi en lui et qui ne l'ont pas regretté. Il a acquis les valeurs fondamentales de tout domaine et, bien qu'un brin borné, il sait rester obéissant et respectueux. Certains diront qu'il est le bon parti de Washington, d'autres que sa perfection cache une partie sombre de son état psychologique. Une chose est sûre : seuls vous pourrez en juger. Données biographiques
6 Juillet 2058 Fanny Cooper arriva seule devant les portes de l'hôpital, le six juillet à presque vingt-trois heures. La main sous son ventre rond, la Moyen-orientale tenta de se concentrer sur sa respiration, comme lui avait instruit la sage-femme qui avait pris soin d'elle et de son bébé durant la grossesse. Son front dégoulinait de perles salées, et son abdomen se contractait toutes les cinq minutes. Les barres puissantes qui l'étreignaient déchargeaient une série de coups électriques dans ses reins et le bas de son dos, si puissantes qu'elle ne pouvait se résoudre qu'à attendre que ça passe. Elle n'avait pas encore perdu les eaux, mais sentait que ça n'allait pas tarder, une lourdeur particulière en son bas ventre l'en avertissait. Fanny avait marché de son logement jusqu'ici, n'avait rencontré personne pour l'aider. Aussi tardivement, la plupart des citoyens de Washington étaient déjà rentrés chez eux, ou peaufinaient les derniers éléments d'un dossier, -ou d'une réunion, comme c'était le cas pour son mari, John Lee Cooper. Elle le savait très occupé et n'avait pas daigné le déranger pour quelques contractions. Appuyée contre un coin de mur de l'établissement de santé, la trentenaire comprit qu'il ne lui restait plus assez de force pour rejoindre l'intérieur de l'hôpital. Alors, épuisée, elle se laissa glisser à genoux à quelques mètres des baies coulissantes. La chaleur de ce mois de Juillet, mêlé au travail, était insoutenable pour la future mère, si bien qu'elle eut longtemps béni la personne qui vint à son secours, ce soir-là. Une femme en uniforme, prenant à peine son service, très probablement, accourut jusqu'à elle, l'aida à se relever et, tout en l'encourageant à garder les yeux ouverts, la prit en charge avec quelques uns de ses collègues appelés en renfort. Allongée sur un brancard par un aide-soignant qui, malgré son propre dossier en main, avait répondu présent pour donner un coup de main, Fanny identifia des douleurs bien plus intenses qui lui arrachèrent une grimace. Sa bouche ouverte, elle décida de ne pas exprimer sa souffrance, s'était préparée à cette éventualité et avait refusé la péridurale. Le corps médical la roulait jusqu'à la salle d'accouchement quand, à l'accueil, on appelait son mari à se hâter d'arriver. Il se pressa alors, quitta son office avant la fin de la rencontre, mais le petit-être, lui, se montra très patient, comme s'il attendait que toutes les conditions soient réunies pour découvrir le monde dans lequel il devra grandir. Ce fut en même temps que le soleil qu'il compta faire son apparition, à cinq heures cinquante du sept juillet.
25 Septembre 2063 Au Centre de Loisirs Ouest, Fanny et John Lee Cooper tenaient chacun une main d'un petit garçon à la chevelure brune, haut d'un mètre passé. Il semblait si excité qu'ils avaient du mal à les contenir, lui et sa joie. Entourés de deux agents de sécurité privés, il était difficile de ne pas se faire repérer comme étant d'une classe importante, liée directement au Gouvernement du District, mais le Ministre démocratique et sa femme restaient humbles et n'avaient aucune honte à montrer que leur vie de famille ressemblait à celle des autres castes. Le politicien Cooper était très proche de ses partisans, était accompagné d'hommes aux épaules carrées plus par devoir et protocole qu'envie et besoin. Swan, l'enfant au visage angélique et expressif, aux yeux fins parsemés d'effets, était habitué aux regards curieux, ne faisait plus vraiment attention maintenant. Tout ce qui lui importait était de profiter de la journée que ses parents avaient accepté de lui dédier. Elles étaient rares, du fait d'un travail acharné, mais représentaient tellement pour le garçon. La sortie culturelle était programmée depuis la rentrée scolaire, et n'avait pour effet que de récompenser le bon niveau de l'enfant unique. L'exposition était concentrée sur l'Histoire, principalement états-unienne, et ça avait toujours intrigué le garçon de savoir à quoi ressemblait le monde avant le bouleversement. Pourtant, un coup de téléphone ralentit la tribu, l'obligea à se stopper et les pierres de Fanny et Swan se tournèrent vers John Lee qui prit connaissance de l'émetteur. Il fronça les sourcils, l'air grave, avant de s'excuser auprès de sa famille pour prendre l'appel. Fanny sourit à son époux, mais pas Swan. Récemment, le Ministre Cooper recevait bien trop de communications qui déformaient ses traits, et l'enfant avait entendu trop de bribes suspectes pour penser à esquisser un brin de tendresse. En fait, sans qu'il ne puisse s'en rendre compte, ces appels l'inquiétaient et lui conféraient à un mauvais pressentiment, qu'à son âge, il ne pouvait clairement exprimer. Ses billes d'un marron glacé fixèrent le paternel exaspéré, et il compatit, Swan, lut dans les expressions de son père que quelque chose de grave était entrain de se jouer. Mais, pas plus haut qu'un arbuste à peine planté, il n'y avait rien qu'il pouvait faire pour l'aider. Fanny ressentit aussi, mais se tint muette. A la place, elle serra un peu plus fort la main de Swan et l'invita à passer les portes du musée pour acheter d'ores et déjà les tickets d'entrée.
4 Avril 2065 Comme chaque jour, l'enfant avait été récupéré par sa mère, après qu'elle ait attendu devant les grilles forgées qui permettaient la sécurité des écoliers. Il avait reçu l'autorisation de la rejoindre, avait marché jusqu'à elle et avait reçu un baiser de sa part, sur le front. Ils s'étaient tenus la main, balançant leurs bras d'avant en arrière, avaient débuté une conversation qui résumait leur journée respective, mais le téléphone vibra dans la poche discrète de la jupe cintrée de la scientifique. Fanny prit l'appel, et les traits énergiques qu'elle arborait toujours sur son faciès s'éteignirent. Elle ne répondit pas, s'arrêta tout simplement sur le trottoir. Les autres parents la dépassèrent de part et d'autres; les dépassèrent. Swan leva son doux minois d'enfant sage vers celui de l'adulte qu'il peina à reconnaître. Effacée, elle n'était déjà plus que l'ombre d'elle-même. Il comprit qu'un fait important venait de lui être conté, et, il ne sut comment, ni pourquoi, devina qu'il était question de son père. Sans plus attendre, il lâcha la main de Fanny et commença à accélérer le pas. Jamais ses jambes ne l'avaient porté aussi vite qu'aujourd'hui. Le sac sautillait sur son dos, mais il fit abstraction des coups qu'il recevait. Il se précipita sur le trajet qui menait à sa maison, accentua ses efforts par l'élan de ses bras et de grandes enjambées. Sa mère avait beau l'appeler à l'attendre, il n'entendait plus rien. Le vent que sa course produisait soulevait ses cheveux, et lui donnait l'impression de s'envoler. Il n'avait qu'une chose en tête : sauver son père, sans savoir exactement ce qui était entrain de se passer. Tout du moins, jusqu'à ce que la fumée épaisse ne soit portée à sa vue, ne lui donne un indice. Le monde s'était déjà regroupé autour de l'événement; les voisins, les pompiers, les urgences, la police et les journalistes. Il courut davantage, en bouscula certains sur son passage et tenta de passer le barrage de sécurité qu'avaient formé les forces de l'ordre autour des secouristes. Derrière lui, Fanny l'avait rattrapé et essayait de le calmer pour qu'il n'ait pas à être étreint avec autorité par les policiers qui le dissuadaient d'avancer, mais les larmes qui envahissaient les joues de sa maternelle contrastaient avec la sérénité qu'elle semblait lui supplier. Swan se débattait, comme un lion qu'on tentait de mettre en cage, et n'accrochait son regard que sur les flammes qui sortaient des fenêtres, brisées par la chaleur, de leur appartement. Il hurlait, appelait son père, l'implorait de sortir, en vain. Devant lui, les actions furent insuffisantes; l'explosion d'électroménagers firent sortir des flammes bien plus vigoureuses qui ne pouvaient laisser d'espoir de survie, et les hommes du feu furent contraints de reculer pour leur propre sécurité. Sa mâchoire trembla de détresse, sa mère s'écroula de tristesse,
29 Octobre 2067 Fanny Cooper était assise sur un banc, totalement recroquevillée sur elle-même, le regard vide. De la balançoire du parc, les doigts accrochées aux cordes, Swan examinait les expressions inertes et vulnérables de sa mère, ces expressions qu'elle n'avait pas quitté depuis la mort de son mari. Depuis que l'affaire avait été archivée sur une immolation volontaire, la scientifique avait perdu tout espoir de se relever. Elle pensait beaucoup, n'osait croire que son époux aurait pu les abandonner ainsi à leur sort; il avait tellement de projets. L'enfant arrêta le léger balancement en posant ses semelles à terre, et laissa un souffle rempli de désespoir échapper à ses narines. Aujourd'hui, il avait l'impression d'avoir perdu ses deux parents. Il se leva de la planche en bois, et commença à faire le tour du parc d'enfants en totale solitude, -de toute façon, sa mère ne remarquait jamais ses absences. Le regard perdu sur ses baskets blanches, il shoota quelques petits cailloux qui avaient eu le malheur de se planter sur son passage. Depuis le décès de son père, il ne s'était permis aucune faille, n'avait plus pleuré, et s'était promis de devenir un homme heureux pour lui faire honneur. John Lee Cooper avait déjà tant perdu en fierté pour avoir été fiché suicidaire, qu'il espérait lui en redonner par son biais. Néanmoins, du haut de ses neuf ans, il devait aussi prendre soin de Fanny Cooper qui périssait jour après jour, et cela lui demandait une certaine force mentale de la faire vivre. Il ne pleurait pas, souriait plus que permis, alors il fut surpris des gémissements qui frappèrent ses tympans. Levant les yeux, il découvrit face à lui un petit garçon, légèrement plus âgé que lui, qui, assis, semblait trouver difficile d'étouffer ses pleurs. Swan observa, et tenta de trouver le moyen d'interagir avec le pré-adolescent. Plongeant les mains dans ses poches, les pulpes droites tombèrent sur une petit boîte hermétique qui ne lui était pas inconnue, et il la sortit pour découvrir qu'il n'avait pas touché au goûter que sa mère lui avait apporté. Les billes ébènes sur le butin, ses lippes épaisses s'élargirent lorsqu'une idée lui vint. Avec énergie, il s'approcha du plus vieux, s'autorisa à prendre place à ses côtés et lui tendit le récipient qui contenait le beignet fourré au chocolat noir. Son voisin arrêta de déverser ses filets lacrymaux et tourna la tête vers Swan qui lui adressa un sourire sincère en retour. Le boitier à présent dans les mains de l'inconnu, l'enfant unique détourna ses pupilles sur l'espace vert et se tut. Les deux garçons restèrent plongés dans le silence jusqu'au départ, mais une chose fut certaine : celui qui fut blessé pour peu, pour trop, ne se sentit plus seul. Quant à l'autre, il se promit d'être toujours ainsi généreux.
26 Mai 2070 Swan gravit la dernière marche qui lui permettait de rejoindre l'étage où il était supposé se rendre. Guidé par un assistant social et une policière en civil, il parcourut le corridor somptueux jusqu'à la porte blindée d'un appartement, qui s'ouvrit aussitôt que le propriétaire entendit les pas s'approcher de sa demeure. Swan se trouva nez à nez avec le quadragénaire qui n'était autre que l'ami fidèle et collègue de son père. Il avait été appelé, deux heures auparavant, pour être prévenu des faits qui venaient d'être découverts. L'adolescent avait terminé les cours, et s'était rendu à l'arrêt de bus, proche de la Junior High School où il étudiait, afin de rentrer chez lui. Il trouva porte close. Fanny Cooper retrouvait toujours son foyer bien avant son fils, mais puisque les responsabilités s'accumulaient pour la scientifique, ce dernier ne se préoccupa point du retard et se laissa glisser contre le pan juxtaposant l'ouverture du loft. Assis dans le couloir, il tira le casque jusqu'à ses oreilles et patienta. La trentaine de minutes écoulée vint tout de même éveiller quelques soupçons, si bien qu'il envoya un message à sa mère pour lui demander si son travail allait lui prendre la soirée; auquel cas il se serait rendu chez un ami. Il fouina à l'intérieur de son sac de cours, dans l'espoir d'y avoir jeté le double de trousseau, mais Swan avait souvent pour mauvaise habitude de l'oublier sur le buffet. La veuve n'avait pas pour coutume de mettre autant de temps à répondre, alors il tenta de passer un appel. Le mobile scotché à son oreille, les premiers bips d'attente résonnèrent à son tympan gauche, -puis la sonnerie de sa mère au droit. L'adolescent leva les yeux et fixa un point face à lui pendant qu'il éloignait le combiné de son crâne. Là, il tourna la tête en direction de la porte, d'où émanait la musique qu'elle avait choisi pour les membres de sa famille, et il comprit qu'elle se trouvait déjà à l'intérieur. Il se leva, tambourina à la porte tout en l'appelant de sa mue à peine commencée, en vain. Il tenta une dernière fois de forcer la poignée, peine perdue. Il n'eut d'autre choix que d'appeler la police, un sentiment de déjà-vu étreignant ses tripes. A leur arrivée, il fut emmené à s'installer dans un véhicule, à l'extérieur, par une brigade. Patient jusqu'ici, ce ne fut que lorsqu'il vit le corps de sa mère recouvert d'un drap blanc sur un brancard qu'il devint intenable. Il trouva l'occasion de s'échapper des mains des policiers, et ses longues jambes le portèrent une nouvelle fois vers un parent décédé. Il éclata en sanglots, bien évidemment. Pourtant il fallut le dépêcher à penser à une solution d'hébergement, au moins pour ce soir. L'homme de l'ancien parti démocratique posa un regard compatissant sur l'enfant à la taille d'adulte, et donna quelques directives à ce dernier auxquelles Swan répondit avec respect. Oui, Monsieur... Entendu, Monsieur...Je ferais mon possible, Monsieur, disait-il franc, à la manière d'un bon petit soldat; bien que ses pensées volaient ailleurs.
22 Juin 2076 Le sac sur le dos et les phalanges autour des lanières, Swan arriva à hauteur de ses camarades de classe. Regroupés devant les portes du lycée, aujourd'hui était un grand jour. Dans une dizaine de minutes, l'imposante ouverture allait leur donner droit de découvrir les résultats du baccalauréat, examen s'étant terminé avec les épreuves linguistiques dix jours plus tôt. Le sourire du jeune homme en disait long sur la sérénité avec laquelle il s'était rendu sur les lieux. Certain d'avoir acquis le diplôme de fin de secondaire, seule la note finale avait une importance capitale à ses yeux. Les lycéens trépignaient tous d'impatience, surtout la brune à ses côtés; et il fut heureux d'en être témoin. Plus tôt dans l'année, par le plus grand des hasards, Swan avait découvert sa détresse : adossé au tronc d'un arbre, près de l'Anacostia, l'adolescent l'avait vu s'y avancer dangereusement. Resté à l'affût, il comprit qu'elle avait en tête de se noyer dans le cours d'eau. Se rappelant qu'elle ne savait pas nager, par les multiples dispenses de natation, Swan n'avait pas hésité à laisser de côté ses bouquins et à s'élancer dans la rivière dès lors qu'il la vit plonger, se débattre légèrement avant de couler. Il sauta dans le cours d'eau, qui fût autrefois pollué, renversa son corps à la manière d'un cygne et disparut de la surface. A l'intérieur de l'espace marin, il donna des bras et des jambes pour rejoindre l'adolescente et, quand ce fut le cas, l'attrapa avec poigne pour la remonter. Il la ramena sur la berge et, une fois hors des flots, hors de danger, il aida la demoiselle à expectorer en frappant entre ses omoplates. Le liquide clair sorti en presque totalité de la bouche de sa camarade, pour ça, il s'autorisa à se laisser aller de côté, la colonne vertébrale contre la végétation quand son torse se soulevait énergiquement de frayeur ressentie et des efforts dont il eut usé. La première chose qu'elle avait prononcé avait été une requête : celle de ne le dire à personne. Pour sa bonne conduite, et le courage dont il avait fait preuve, Swan était convaincu de pouvoir accumuler quelques points supplémentaires, mais il réfléchit; pouvait-il trahir une amie ? Il avait tourné sa tête vers elle, aussi épuisée qu'il l'était, et lui donna une chance de se racheter. Seulement si tu me promets de ne plus jamais avoir d'idée aussi stupide en tête, commença-t-il, essoufflé, et d'obtenir ton bac avec une mention. Elle lui avait souri, avait lâché un commentaire moqueur et faussement sournois sur sa perfection ô combien jalousée; ils s'étaient tous deux mis à rire. Devant les fiches de résultats, le fils Cooper découvrit sa note de 94%, plus bas la brune avait acquis assez de points pour une distinction, et il en fut fier. La grande majorité de ses amis allaient se rejoindre à l'Université, dans des sections différentes, leurs études payées par leurs parents, Swan n'avait pas accumulé assez d'argent pour ses frais d'entrée, et la compensation pécuniaire des pupilles de la nation ne les couvrait pas non plus. Le jeune homme avait ainsi planifié de travailler une année entière pour amasser ce qui lui manquait, avait déjà postulé à la bibliothèque municipale du District. Concernant le soutien qu'il eut accordé à sa camarade, ce ne fut ni le premier, ni le dernier; un simple exemple des aides qu'il eut rendu gratuitement à la société.
20 Septembre 2078 Au milieu de la verdure qui bordait l'Université, Swan était assis en tailleur, le sourire intense et immense face à cette lettre qu'il avait levé à ses quartz. Heureux, enveloppé d'un sentiment puissant, il lut silencieusement, et pour la quatrième fois, ce message qu'il avait reçu de son inconnue. Il leva ensuite les yeux vers le ciel, clair et bordé de peu de nuages. Il avait l'impression de rêver, encore, mais ce qui l'entourait était bien réel, tout autant que ce bout de papier que l'anonyme lui avait adressé. EVA, appela-t-il son assistante, qui répondit en déverrouillant l'écran de son mobile posé à ses côtés, j'ai encore reçu un mot de sa part, débuta-t-il une conversation avec l'application, ce à quoi le téléphone lui affirma être content de le savoir, de cette voix féminine qui lui était particulière, légèrement robotisée, tu crois qu'elle m'aime bien, interrogea-t-il la commande vocale du système d'exploitation. Elle commenta alors son profil grâce aux points acquis au cours de son existence, de ses résultats scolaires et des annotations trouvées dans les nombreuses bases de données. Elle alla même jusqu'à chercher les qualités qui lui étaient attribuées dans les messages privés, échangés sur Washington, et qui le concernaient. Vous êtes unique, ne l'oubliez jamais, conclut-elle. EVA ne pouvait qu'avoir raison, et il espérait que l'inconnue pense de même que son assistante personnelle, son amie et confidente. La mystérieuse avait gagné une place importante dans le cœur de Swan, aussitôt qu'il eut vent de ce qu'elle avait fait pour lui. Leur lien avait débuté au deuxième trimestre scolaire, au premier de l'année civile. L'étudiant en droit s'était rendu à l'administration de l'Université, hâté par le temps. Il se savait en retard dans le paiement, n'avait pas prévu que peu de missions délégataires lui auraient été accordées en début d'année, avait tout misé sur les indemnités qu'il aurait dû percevoir. Arrivé à l'office, la respiration saccadée, il tendit l'enveloppe au gestionnaire financier de l'établissement, le suppliant d'accepter la liasse de billets et de ne pas le laisser fiché dans la liste des versements hors délai. Il lui fut demandé de patienter, et le jeune homme ne put que porter un œil sur la montre à son poignet gauche; il ne devait pas arriver en retard en cours. La recherche de l'officier administratif dura peu, et il l'informa que la somme avait déjà été réglée en totalité. Swan avait été surpris de l'annonce, ne sut que dire, et chercha la personne qui aurait pu se porter garant de ses frais scolaires. Absorbé par sa réflexion, il avait attrapé la maigre enveloppe tendue par le gestionnaire, donnée comme lui étant directement destinée. Sans en prendre directement connaissance, dès sa sortie du bâtiment, il appela son oncle de substitution, celui qui l'avait hébergé tout ce temps, et le remercia de sa générosité, jurant de le rembourser; à tort. Le quinquagénaire ne sut de quoi il parlait, et ce ne fut qu'à la lecture du courrier qu'il comprit qu'une personne s'était donnée pour mission de prendre soin de lui. Aujourd'hui encore, Swan soupira d'aise, porta le troisième mot de la personne qu'il supposait femme sur son visage, puis se laissa tomber à la renverse sur l'herbe verte de la pelouse; était-il entrain de tomber amoureux ?
30 Janvier 2079 En ce dimanche, Swan s'était installé sur la table du grand séjour, avait profité de l'absence de l'ancien politicien démocrate pour étaler de nombreux papiers, qui composaient le dossier du décès de John Lee Cooper, et d'y ajouter les épais livres de lois. Depuis qu'il étudiait le droit, il s'était mis à travailler sur l'affaire qui avait pointé son père comme étant un raté. Par son supposé suicide, la confiance et la fierté qu'on lui avait tant alloué s'étaient transformées en honte et ingratitude, et son unique héritier ne pouvait concevoir pareille humiliation. Ses parents avaient été des personnes honnêtes, droites, qui s'étaient données pour le District, les autres n'avaient aucun droit, selon lui, de les décrire ainsi. En première année, il avait pris connaissance de la présomption d'innocence pour laquelle toute personne suspectée ou poursuivie était présumée innocente, tant que sa culpabilité n'avait pas été établie. Il s'était ainsi mis en tête de récolter des informations sur lesquelles ils étaient passés sans en étudier les différentes faces, de construire un scénario qui s'approchait bien plus de la réalité que la simple spéculation de l'immolation volontaire. Et pour ça, il devait prouver que son père n'avait pas eu l'intention de se suicider. Dans la chemise cartonnée, de nombreuses feuilles étaient rangées et comportaient près de deux années de travail acharné. John Lee Cooper avait tant de projets que, seuls, ils ne tenaient pas tous sur un unique papier. Les personnes susceptibles de témoigner de cette hargne étaient encore toutes en vie, et siégeaient en partie à la présidence, ce qui ne pourrait que rendre les interrogatoires cruciaux s'il demandait à faire appel. Pour autant, une chose manquait au dossier pour qu'il puisse en réclamer la ré-ouverture et le commencement d'une procédure devant Tribunal : des suspects. Et là était la partie la plus compliquée pour lui. Encore plongé dans cette affaire, articula une voix masculine qui fit sursauter l'orphelin, tu ne devrais pas plutôt te concentrer sur les examens du semestre, supposa-t-il après avoir rejoint son protégé. Il trouva place autour de la table et Swan reprit la lecture du livre de droit qu'il avait emprunté à la bibliothèque. Tout en restant concentré sur ses recherches, il répondit : c'est exactement ce que je fais, Monsieur. S'occuper de cette affaire lui permettait de prendre connaissance des articles du code pénal et de les apprendre, mais cet acharnement ne semblait pas justifié aux yeux de l'ami du Ministre Cooper; et pour cause, il était certain que ça remuait, plus encore, le couteau dans la plaie, visiblement toujours entrouverte, du fils de son défunt compagnon de route. Tu devrais sincèrement penser à oublier cette histoire, proposa-t-il, d'ailleurs. Cette intervention eut don de laisser échapper un soupir d'exaspération d'entre les lèvres de l'étudiant, qui releva aussitôt la tête pour fixer son vis-à-vis. Vous savez, aussi bien que moi, que mon père ne se serait jamais donné la mort, s'interposa-t-il à l'idée, il voulait se présenter aux prochaines élections, et c'est ça qui l'a tué, contredit-t-il la décision finale concernant son décès, vous le savez, haussa-t-il la voix, malgré le respect qu'il lui devait, le répéta-il encore une fois dans un murmure. Ses pierres commençaient à gagner quelques rougeurs par la tristesse de se savoir seul, mais il ne pleurait jamais Swan. Alors, comme à chaque fois qu'il était contrarié, Swan détourna les billes, prit une grande inspiration, et rassembla ses affaires avec empressement. Il s'isola, juste après avoir claqué d'énervement la porte de sa chambre.
3 Novembre 2080 Les cours terminés, comme à chaque fin de journée, Swan fit un dernier tour dans le couloir où se trouvait le bureau des présidents, histoire de s'assurer que personne ne l'y attendait. Cette année, en plus d'avoir accepté d'être représentant des étudiants de sa section, le jeune homme s'était un peu plus engagé dans le soutien scolaire proposé par l'Université. Il avait aussi débuté son rôle d'assistant le mois dernier, et allait bientôt commencer son premier stage au sein du Ministère. D'ordinaire, en tant qu'intermédiaire et médiateur, il recevait un message sur son téléphone portable qui, muni de deux cartes sim, lui permettait de gérer à la perfection sa vie privée et "professionnelle". Pourtant, aujourd'hui, sans avoir été prévenu, une jeune femme de deuxième année de droit l'attendait, postée sur l'une des chaises d'attente qui bordaient le pan de mur de l'office. Il fut étonné qu'elle n'ait pensé à se signaler, car il avait partagé son numéro de délégué à ses camarades du domaine juridique. Il s'avança alors, sentit le trouble dans laquelle elle se trouvait sans qu'elle ne dise mot; ses yeux parlaient pour elle. Le titulaire de licence l'invita alors à entrer à l'intérieur du bureau, aussitôt qu'il eut tourné la clé dans la serrure. Il lui montra la chaise et partit s'asseoir de l'autre côté du meuble, sur un siège quasi-ressemblant à ceux ministériels. Face à face, il respecta le silence dans lequel elle voulut se plonger. Il se montra patient, et en aucun cas il ne perdit l'esquisse avenante qu'il arborait souvent en compagnie de ses connaissances. Il mit en place l'enregistreur; elle soupira. Après quelques secondes, elle avoua enfin qu'elle avait triché au dernier examen passé, Face à la confession, Swan ne réagit pas tout de suite, préféra simplement hocher la tête quand la demoiselle cacha son visage dans ses paumes, honteuse. Je n'ai d'autre choix que de faire remonter l'information, lui déclara-t-il d'une voix impartiale, réponse à laquelle elle releva le faciès sur son interlocuteur, demanda ce qui pourrait lui arriver. Je vais d'abord dresser un procès-verbal de ton aveu. Concernant la sanction, commença-t-il, au mieux, il y aura annulation du résultat, tu devras repasser l'examen et écoper d'un avertissement, ou bien d'une exclusion temporaire de l'établissement. Au pire, se permit-il de faire une pause, plongeant ses quartz dans les pupilles plus claires de sa camarade, une condamnation pénale. Elle se laissa glisser sur le dossier, et l'étudiant en Master compatit. Pour autant, il ne se laissa pas abattre, et prit aussitôt un des papiers officiels rangés dans l'un des tiroirs. Et si tu le gardais pour toi, tenta-t-elle, supposition à laquelle Swan ne répondit pas, on pourrait s'arranger. Le plus vieux arrêta d'exposer la confession par écrit, ferma les paupières un instant avant de reporter son attention sur la jeune femme. Il allait lui expliquer qu'il plaiderait en sa faveur pour que la sanction ne soit qu'administrative, mais ses pupilles tombèrent rapidement sur ces mains manucurées qui défaisaient un à un les boutons de son chemisier. Qu'est-ce que tu fais, demanda-t-il, levant son regard sur le plafond après avoir aperçu un début de dentelle. Qu'importait, finalement, la raison qui la poussait à agir ainsi, Swan la stoppa d'une exclamation grave et sérieuse; ce qui fonctionna. Je vais être clément, reprit-il, et faire abstraction de la corruption dans laquelle tu sembles vouloir t'engager. Mais je vais te demander de sortir du bureau. La requête exécutée aussitôt qu'elle se soit rhabillée, Swan lui obtiendra le blâme, et la sauvera de l'emprisonnement pour fraude.
12 Avril 2082 Un banc du parc était pris en otage par un couple. Swan, allongé de tout son long, une partie des jambes dépassant l'assise à l'autre bout, avait posé sa tête sur les cuisses, couvertes d'une jupe volante, de celle avec qui il entretenait une relation depuis bientôt deux ans. Motivé de finir l'année en beauté, il avait emprunté pas mal de bouquins. La demoiselle en avait profité pour l'accompagner, un roman dans l'une de ses mains, l'autre s'adonnait au loisir de passer entre quelques mèches de cheveux lisses du brun. Elle était plus âgée, avait déjà fini ses études, et faisait partie de la même caste que lui. Les deux tourtereaux semblaient s'être trouvés, mais depuis quelques temps, l'amoureuse commençait à se rendre compte que le futur titulaire du Master de droit lui filait peu à peu entre les doigts. Cela la rendait pensive, émotionnellement chamboulée. Ils ne s'étaient jamais disputés avant cette année, avaient toujours réussi à faire sans les cris et les injures, mais la demoiselle craignait de le perdre; et la peur faisait faire n'importe quoi. Swan culpabilisait énormément, ne savait pas comment la rassurer. Il fallait dire qu'il était passé par une période de remise en question, lui aussi, dès lors qu'il avait reçu un courrier de son anonyme au dernier trimestre de l'année 2080. L'orphelin avait senti son coeur se briser à la lecture de la lettre, pouvait accepter de ne plus être aidé financièrement, mais ne pouvait promettre de se remettre de l'abandon affectif dont il était victime. Swan, interpella-t-elle l'adulte dans les cheveux duquel elle avait laissé ses doigts. Il laissa simplement ses cordes vocales résonner en une seule et même syllabe, maintint le silence un instant avant de reprendre : quelque chose ne va pas, demanda Swan à sa copine, lorsqu'il la sentit songeuse et un brin morose. Il ne détourna pas le regard de sa page, mais elle, elle laissa tomber le livre sur l'abdomen finement musclé du nageur. Je te sens toujours aussi distant, fit-elle, les pupilles posées sur le visage de celui qu'elle aimait sincèrement. Les examens sont programmés pour dans deux mois, c'est normal que je sois distant, expliqua-t-il l'éloignement par le travail soigné qu'il voulait rendre aux prochaines épreuves; après tout, il se préparait pour entrer en doctorat. Il soupira, car son intuition lui fit remarquer que cette réponse ne semblait pas convenir, alors il laissa tomber sa lecture, quitta les cuisses de sa compagne et s'assit correctement à ses côtés pour la dévisager, pour mettre un nom sur le sentiment, l'émotion, que ses traits tentaient de lui faire deviner. Il pinça ses lippes, l'une contre l'autre, fit glisser ses chairs dans sa réflexion et porta une de ses paumes sur la joue de la plus âgée afin de l'obliger à le regarder. Je suis pas mal pris ces derniers temps, je suis désolé, fut-il sincère. Il navigua à l'intérieur des pierres qui lui fasaient face et sourit. Est-ce qu'un week-end rien que tous les deux pourrait me faire pardonner, proposa-t-il, les sourcils malicieusement relevés, un coin de sa bouche gagnant peu à peu du terrain avant qu'il ne porte ses croissants sur le front de sa chère et tendre, les appuie sur son épiderme tout juste maquillé. Bien entendu, cela la fit patienter, mais n'eut aucun impact véritable sur la pérennité de leur couple; ils se séparèrent, d'un commun accord, quelques semaines plus tard.
15 Septembre 2082 Le deuxième cours de la matinée allait débuter, mais Swan trouva plus important de quitter l'étage et de s'échapper par les escaliers. La raison de cette décision enthousiaste : la réception d'un mail qui l'avertissait du paiement de son trimestre doctoral. L'étudiant n'était pas encore passé par l'administration, il n'y avait alors qu'une personne capable de verser la somme due pour lui. Sur son chemin, il perdit probablement quelques points de conduite pour avoir bousculé certains de ses camarades abonnés à la délation mise en place par la présidence, mais il s'en ficha un peu. Il était pressé Swan, avait eu tout juste le temps de s'excuser de son passage forcé; il devait rejoindre au plus vite l'office du gestionnaire pour avoir une chance d'intercepter la mystérieuse inconnue qu'il n'avait pas réussi à oublier. Sportif, il rejoignit les bureaux à vitesse grand v, entra peut-être un peu brutalement dans l'espace dédié à la gestion des finances de l'établissement, mais, là encore, n'en eut que faire. Il parcourut la salle de ses quartz, tenta de trouver la femme potentielle par la description que lui avait laissé entrevoir son imagination. Le coeur vibrant et excité, ses poumons hyper-ventilaient dans sa cage thoracique, et un point de côté commençait à se former au niveau de ses côtes; une fois de plus, cela démontrait qu'il était plus à l'aise dans l'eau que sur terre. Une main rejoignit son flanc, marqué par la douleur, avant qu'un assistant ne vienne à sa rencontre. Monsieur Cooper, interrompit-il sa recherche, d'une voix hésitante, curieux de savoir ce qu'il pouvait bien faire ici, plutôt que de répondre présent en cours. Où est-elle, exposa-t-il, où est la personne qui a payé mes frais de scolarité, demanda le délégué, le visage à présent tourné vers son interlocuteur. Ce dernier fut gêné d'apprendre qu'il avait fait tous ces efforts pour rien, avait peut-être eu la possibilité de suivre, à bonne distance, le lien étrange et particulier qui s'était construit entre l'étudiant et l'anonyme qui l'avait pris sous son aile. Il lui expliqua, alors, que la liasse, qui avait servi à payer le dû, avait été laissée dans la boite aux lettres de l'Université, qu'il venait tout juste de s'en charger, profitant du peu d'affluence que l'horaire permettait. Personne n'est venu déposer physiquement quoi que ce soit pour vous, articula-t-il, faisant écrouler les espoirs du plus jeune de la rencontrer enfin, il y avait tout de même une enveloppe qui vous était destinée, et que nous n'avons pas ouverte, ajouta-t-il en lui tendant; se plaisait-Elle à se jouer de lui, ou éprouvait-Elle de réels sentiments à son égard ? Même Swan ne savait plus quoi penser. Pour autant, elle avait décidé de réapparaître dans sa vie, et la curiosité le poussait à vouloir connaître son identité, envers et contre tous.
<-- LES RECENSEMENTS SONT OBLIGATOIRES MERCI DE RETIRER LA PARTIE INUTILE --> Recensement personnage inventé - Code:
-
<span id="avT"><img src="https://i.servimg.com/u/f44/19/40/45/26/38d30410.jpg" id="avBi"/> Lee Jong-Suk<br/><ie>@"Swan Cooper"</ie><strong><i class="far fa-circle"></i></strong></span> | Posté Dim 10 Nov - 12:02 |
|
Âge : 31 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Divorcé, en couple avec Marvin Harper Métier : Ingénieur informaticien système & réseaux au Ministère de l'Intérieur. Holy Father, judge my sins I'm not afraid of what they will bring I'm not the boy that you thought you wanted ♫ I love him
Ohana means family. Family means nobody gets left behind or forgotten. $ : 1891 Avatar : Matthew Daddario Crédits : (av) chaussette (sign) Rainbow D.Ashe Messages : 469 Inscription : 29/07/2019 | James A. Garrison❝ Robots are people too ❞ Administrateur
|
| | Bienvenue sur le forum J'espère que ta fiche dira ce qui est arrivé au papa précisément, parce que je veux savoir maintenant Bon courage pour finir en tout cas et n'hésite pas à contacter le staff au besoin | Posté Dim 10 Nov - 12:12 |
|
Âge : 30 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Tatoueur $ : 1744 Avatar : Jord Liddell Crédits : Me / #91c1ba Messages : 211 Inscription : 31/07/2019 | JayOoohh, you touch my tra la la • Administrateur
|
| | Maaah j'adore déjà cette fiche ! Bon courage pour la rédaction et comme l'a dit James, n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit ! | Posté Dim 10 Nov - 13:41 |
|
Âge : 27 ans Nationalité : Américaine avec des origines Irlandaise Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Assistante personnelle de la vice-présidente People will lie to you, be honest with yourself People will hurt you, be kind to yourself People will disrespect you, be forgiving to yourself You don't have to treat yourself how others treat you Don't make their mistake your truth
Don't give up...
$ : 1747 Avatar : Bree Kish Crédits : Môa Messages : 290 Inscription : 13/10/2019 | Hannah BrownPleure un bon coup, puis relève toi et retourne au combat.
|
| | Bienvenue sur le forum Bon courage pour écrire ta fiche | Posté Dim 10 Nov - 14:30 |
|
Âge : Né le Sept Juillet, il écope de vingt-cinq années de vie, dont dix-huit qu'il s'est promis de faire éclore la vérité. Nationalité : Américain. Né à Washington, il est, cela dit, issu du mariage d'une femme moyen-orientale et d'un homme aux origines nordiques. Statut Matrimonial : Célibataire, une seule relation sérieuse à son actif. Il n'est pas pressé, Swan, attend sagement de rencontrer celle qui sera prête à passer le restant de sa vie à ses côtés. Métier : Etudiant en droit. Avec une année de retard, il a entamé tout juste sa deuxième année de Doctorat. Élu par sa section sur sept années consécutives, il prend son rôle de délégué très à cœur. $ : 1676 Avatar : Lee Jong-Suk Crédits : Gizniee (avatar) Messages : 251 Inscription : 10/11/2019 | Swan CooperMembre • Personnage joué
|
| | @JAMES A. GARRISONMerci de ton accueil. J'espère que la patience fait partie des traits de ta personnalité, car il se pourrait bien que la réponse à la question se fasse IRP, tout autant que l'évolution du personnage qu'est Swan. Je prie pour que le suspens ne lui fasse pas perdre bêtement des points @JAYDEN REEDMerci de m'accueillir, et ton message m'a fait grandement plaisir. Je tiens à faire une fiche soignée, prendrai le temps qu'il faudra pour être à la hauteur de la lecture du Staff. Merci de me conforter à cette idée que j'ai d'une présentation @ANNA HOLLY DOUGLASMerci de t'être posée pour venir me souhaiter la bienvenue, c'est toujours appréciable quand on est nouveau/nouvelle avec un personnage inventé, et sans lien de départ. | Posté Dim 10 Nov - 14:52 |
|
Âge : 30 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Tatoueur $ : 1744 Avatar : Jord Liddell Crédits : Me / #91c1ba Messages : 211 Inscription : 31/07/2019 | JayOoohh, you touch my tra la la • Administrateur
|
| | Hey, ton message est juste adorable ! Ne t'en fais pas concernant les liens, tu ne devrais pas avoir de mal à trouver. C'est souvent un peu effrayant de s'inscrire seul sur un forum, mais la communauté ici a vraiment à cœur d'intégrer tout le monde ! | Posté Dim 10 Nov - 15:00 |
|
Âge : 27 ans Nationalité : Américaine avec des origines Irlandaise Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Assistante personnelle de la vice-présidente People will lie to you, be honest with yourself People will hurt you, be kind to yourself People will disrespect you, be forgiving to yourself You don't have to treat yourself how others treat you Don't make their mistake your truth
Don't give up...
$ : 1747 Avatar : Bree Kish Crédits : Môa Messages : 290 Inscription : 13/10/2019 | Hannah BrownPleure un bon coup, puis relève toi et retourne au combat.
|
| | De rien et c'est normal, un petit mot de bienvenue c'est toujours agréable :) Et ne t'en fais pas pour les liens, comme l'as dis Jayden, il y a une super communauté ici et tu trouveras vite des gens avec qui rp | Posté Dim 10 Nov - 15:45 |
|
Âge : 33 ans Nationalité : Américaine. Statut Matrimonial : Elle-même l'ignore. Métier : Ingénieure-développeuse à DoubleThink $ : 1725 Avatar : Evan Rachel Wood Crédits : weird little deer Messages : 166 Inscription : 07/10/2019 | Victoria A. MillerThrow on your dress and put on your doll faces
|
| | Bienvenue officiellement par ici ! Swan est un personnage très intéressant, et cette présentation tellement complète est vraiment agréable ! Je suis certaine qu'on pourra se trouver un petit quelque chose comme lien entre Swan et Victoria, si tu veux ! Malgré leur écart d'âge, je pense qu'on pourra trouver des points communs qui pourront les rapprocher. | Posté Mer 13 Nov - 16:11 |
|
Âge : Né le Sept Juillet, il écope de vingt-cinq années de vie, dont dix-huit qu'il s'est promis de faire éclore la vérité. Nationalité : Américain. Né à Washington, il est, cela dit, issu du mariage d'une femme moyen-orientale et d'un homme aux origines nordiques. Statut Matrimonial : Célibataire, une seule relation sérieuse à son actif. Il n'est pas pressé, Swan, attend sagement de rencontrer celle qui sera prête à passer le restant de sa vie à ses côtés. Métier : Etudiant en droit. Avec une année de retard, il a entamé tout juste sa deuxième année de Doctorat. Élu par sa section sur sept années consécutives, il prend son rôle de délégué très à cœur. $ : 1676 Avatar : Lee Jong-Suk Crédits : Gizniee (avatar) Messages : 251 Inscription : 10/11/2019 | Swan CooperMembre • Personnage joué
|
| | @VICTORIA A. MILLERTon passage sur ma fiche est très agréable aussi, tu sais. Je suis d'ailleurs entrain de lire les fiches des membres déjà inscrits, la lecture de la tienne ne saurait tarder. Concernant l'âge, je pense que ça ne peut que jouer en notre faveur; Swan a l'habitude de côtoyer des personnes plus âgées que lui. Donc, je suis certaine que l'on trouvera un lien génial. | Posté Mer 13 Nov - 16:29 |
|
Âge : 30 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Tatoueur $ : 1744 Avatar : Jord Liddell Crédits : Me / #91c1ba Messages : 211 Inscription : 31/07/2019 | JayOoohh, you touch my tra la la • Administrateur
|
| | Elle est vraiment belle cette fiche, j'aime beaucoup le personnage qui transparaît entre les lignes ! Je te souhaite un bon jeu, j'ai hâte de découvrir l'évolution de Swan en RP ! Il est plein de ressources ce petit Félicitations, Swan ! Votre compte Perfect Neighbour a été créé avec succès. Afin de terminer votre inscription, il y a encore quelques petites étapes à mener à bien :
- Tout d'abord, pour éviter des conflits dans l'algorithme, il vous faudra remplir notre base de données en postant dans les sujets suivants : bottin des logements, bottin des utilisateurs de Perfect Love (pour les personnages célibataires qui veulent rencontrer l'amour) et bottin des doubles-comptes si ce n'est pas votre premier personnage.
- Pour une vie parfaite il est important de s'entourer des bonnes personnes ! Vous pourrez créer votre propre dossier d'accès à la vie sociale et trouver vos premiers RPs dans ce forum.
- Si vous cherchez l'amour, laissez-vous guider par notre application spéciale Perfect Love
Merci beaucoup et surtout, au moindre problème, n'hésitez pas à contacter notre service client, via votre chargé de dossier : @James A. Garrison. | Posté Mer 13 Nov - 20:07 |
| | |
| | | Posté |
| Swan Cooper - "Raise your voice for honesty and truth" Page 1 sur 1 • |
| |
|