J’avais un chien dans les bras, Zayan loin de moi et Evanna comme seule compagnie. On aurait dit un mauvais début de blague. Heureusement il y avait le chien, et avec lui la possibilité de m’occuper d’autre chose, du moins jusqu’à ce qu’elle me demande de me détendre. Elle qui me voyait souvent au salon, elle savait comment j’étais, impossible de faire illusion. Quant à la suite, j’avouais être rassuré à l’idée qu’elle ne dise rien, tout comme je l’étais du fait qu’elle puisse protéger Zayan. Avec quelqu’un comme elle dans sa vie, il était à l’abris pour beaucoup de chose. Et puis il y eut un compliment qui me fit sourire, bonne en meuf, non en fait ça m’avait fait clairement rire au point que je répondis encore amusé, « Merci, je me trouve bonne aussi. », mais derrière l’humour il y avait quelque chose d’important que je voulais lui dire, quelque chose que je ne pouvais pas éviter, enfin si, mais pas avec ce qu’elle venait de dire et pas avec ce que je pensais de Zayan.
« Je suis pas rentable avec lui. » commençais-je par dire avant de cesser de la regarder pour m’occuper du chien, « J’aime passer du temps avec lui, en fait je pense que j’aime qui il est, ce qu’il fait de moi… Si j’avais pas des obligations financières... » il ne payerait plus depuis longtemps, mais je ne pouvais pas, et même si c’était qu’une poignée de dollars, c’était toujours ça. Toujours une impression d’avoir le contrôle, d’avoir quelque chose à prouver, de ne pas être désespéré et amoureux d’un client. « Je suis dans la merde je crois... », ajoutais-je en détournant les yeux vers elle. Si il y avait une solution magique pour gagner autant d’argent sans le faire… Alors je signerais de suite, mais la seule chose que je connaissais n’était pas accessible par moi. J’étais trop gentil, trop naïf aussi.
« Alors rassures-toi, je le pigeonnerais pas… J’ai juste besoin de trouver comment faire pour que ce soit… Que ce soit réel et possible avec lui.... », mais je n’avais pas encore trouvé et j’avais besoin d’encore un peu de temps, d’un peu de réflexion. Après, serais-je capable d’arrêter quand je verrais que rien ne serait possible ? Je n’en étais pas sûr, mais je préférais me bercer d’illusion. Je ne voulais pas encore penser à la réalité, pas avec lui.
Âge : 32 ans Nationalité : Américaine & Suédoise Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Videur de boîte/ Lifeguard
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Mark Kaczynski Life is amazing so never hide behind it
Posté Mer 11 Déc - 23:25
Âge : 32 ans Nationalité : Américaine Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Enseignante-chercheuse en anthropologie culturelle
"Ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience." - Karl Marx
« Sa vie est comme un livre, chaque anniversaire représente un chapitre. »
Elle ne peut pas vraiment s'empêcher de rire devant l'autodérision du jeune homme. Elle préfère largement cette atmosphère là, à vrai dire. Evanna n'est un danger pour personne, pas sur ce genre de trucs en tout cas. Elle sait fermer sa bouche lorsqu'il faut le faire, malgré une certaine facilité à dire ce qu'elle pense. Et, à vrai dire, elle ne s'attend pas vraiment à la suite, alors que son collègue reprend la parole. Merde. Elle n'avait pas vraiment prévu de se transformer en oreille attentive ce soir, et pourtant elle écoute, en sirotant tranquillement son verre, sans vraiment l'interrompre pour le laisser aller au bout de ses idées. « Oh putain oui, t'es dans la merde mon chat. » dit-elle tranquillement, avant de secouer la tête. « Mais juste parce que tu réfléchis trop. J'sais pas si t'attends d'avoir mon avis sur la question, Rafaël... Mais y'a que toi qui peut savoir quoi faire. » Elle a un sourire sincère, bien trop empathique pour pouvoir prétendre qu'elle se fout de ce que ressent l'escort.
« Mais j'pense que le fait qu'il te paye, ça veut pas dire que c'est irréel. C'est pas conventionnel, ni très sain, d'après moi, mais c'est pas forcément factice non plus. Ton ressenti est réel, lui, nan ? Alors c'est qu'il doit y avoir une part de sincérité dans c'que tu vis avec lui. Tu sais ce qu'il en pense, lui ? » Elle n'a pas détourné une seule seconde le regard de lui. Elle ne juge absolument pas ce qu'il fait pour vivre, elle ne serait personne pour s'autoriser un telle chose. Elle ne juge rien de la situation, elle se contente de donner un avis, d'ailleurs. Les relations humaines sont trop complexes pour qu'on puisse se permettre de poser dessus une critique ou quoi que ce soit de la sorte. Et ce qu'elle dit, d'ailleurs, n'est pas une vérité générale. « J'ai une solution pour toi. Une proposition. Juste pour ce soir, parce que je suis pas un pigeon non plus. Lui fait pas payer la soirée, je paie à sa place. Tu perdras pas de thune, je comprends que ce soit un besoin... Mais tu seras pas lié à lui ce soir par une transaction. Pour le reste, tu te démerdes. Deal ? Et lui dit pas, j'ai pas envie d'me faire tuer parce que j'me suis mêlée de ses affaires. Démerde-toi pour trouver une excuse. »
C'est une proposition spontanée, pas vraiment réfléchie. Elle n'a clairement aucune idée de ce que coûte ce service, elle s'en fout d'ailleurs un peu, même si elle ne roule pas sur l'or. « J'te force pas à accepter ça, tu fais ce que tu veux. Mais si ça peut t'aider à y voir plus clair, j'suis sérieuse. Et j'risque pas de t'entuber, tu sais bien que j'suis pas comme ça. »
Âge : 27 ans Nationalité : Américaine avec des origines Irlandaise Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Assistante personnelle de la vice-présidente
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Don't give up...
Hannah Brown Pleure un bon coup, puis relève toi et retourne au combat.
♫ Joyeux anniversaire Anna ♫
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Anna ne s’attendait pas à une réaction aussi enthousiaste de son meilleur ami. Qu’il soit heureux pour elle, oui, mais sans doute pas à ce point. C’est un peu le jour et la nuit entre Eden et Zayan, sa meilleure amie avait semblé plutôt mitigée quand elle lui avait parlé de son inscription et de son match avec Colin. Mais le principal finalement, c’est que ses meilleurs amis la soutiennent, quoi qu’ils en pensent.
— Oui comme le premier ministre, répond la brunette en riant. Mais on ne sort pas ensemble, on s’est rencontrés pour la première fois il y a peu et j’en avais profité pour l’inviter à mon anniversaire.
Mais il n’est pas là, et même en jetant un coup d’œil rapide aux invités discutant joyeusement, elle n’aperçoit pas sa bouille ministérielle. Peut-être qu’il n’a pas apprécié leur premier rendez-vous ? Peut-être qu’il s’est rendu compte qu’elle ne lui plaisait pas assez ? Ou bien, qu’elle est sans doute trop jeune pour lui ? Beaucoup de suppositions auxquels viennent s’ajouter celles de Zayan.
— Oui c’est possible qu’il ait eu un empêchement de dernière minute avec son métier.
Anna éclate de rire à la seconde hypothèse de son ami.
— Non, je ne pense pas qu’il ait peur de se faire arracher le visage s’il se mêle au peuple. On s’était donné rendez-vous en plein centre-ville, et personne ne lui a sauté dessus.
Puis il lui demande si elle a tenté de l’appeler, elle secoue la tête. A dire vrai, Anna n’y avait pas pensé et surtout elle à peur de l’embêter s’il est fort occupé.
— Tu crois que je devrais tenter le coup ? questionne-t-elle avec une petite moue. Je n’ai pas envie de le gêner, surtout s’il est en pleine réunion ou quelque chose du genre.
Non vraiment, elle se voit mal l’appeler ou lui envoyer un message pour lui demander s’il vient toujours, ils ne sortent même pas ensemble et elle trouverait ça terriblement intrusif. Mais Zayan arrive vite à lui faire retrouver le sourire.
— Promis, tu seras mon weeding planer si jamais on finit par se marier, rit-elle de bon cœur. Je ne sais pas s’il a un jumeau gay, tu lui poseras la question toi-même si Colin finit par venir. En tous cas, c’est une personne très gentille, très avenante et puis il est encore plus beau en vrai !
C’est chouette de pouvoir discuter de ça avec quelqu’un, elle se fait l’effet d’être à nouveau une gamine discutant garçons à une pyjama party. Cependant, elle voit Zayan perdre son joli sourire quand elle lui demande des précisons sur Rafaël, aurait-elle dit une bêtise ? Elle écoute donc son meilleur ami lui parler du jeune homme et elle aussi finit par perdre son sourire. Anna est à la fois heureuse d’apprendre que Zayan est tombé amoureux, une chose vraiment merveilleuse. Mais elle est aussi triste de voir qu’il est malheureux, par la condition de l’homme qu’il aime, qu’il dépense au point d’être ruiné et que finalement, les deux hommes ne peuvent pas être vraiment ensemble. Pas comme un vrai couple.
La jeune femme s’avance et enlace Zayan, c’est vrai qu’un câlin n’arrangera rien, que les problèmes seront toujours là. Mais elle espère que ça lui mettra un peu de baume au cœur.
— Est-ce que…enfin, ma question va te sembler très naïve, dit-elle en se reculant. Mais il n’y a pas possibilité qu’il travaille dans autre chose ? Il a besoin d’argent au point de vendre son corps ?
Et puis quelque chose la chiffonne, mais elle n’est pas bien sûr de savoir comment le formuler. Rafaël lui semble être un très gentil garçon, mais elle ne le connaît pas, n’y a-t-il pas un risque qu’il profite de l’argent de son meilleur ami ? Elle se sent vraiment mal à l’aise d’envisager cette hypothèse, mais la vie ce n’est pas les Bisounours et il est normal qu’elle s’inquiète pour Zayan.
— Je n’ai pas de solution concrète à t’apporter, c’est une situation délicate…mais si j’apprends qu’il t’a manipulé et a profité de ta gentillesse pour te dépouiller, ça va barder. Tu es mon meilleur ami, je suis sincèrement heureuse de te savoir amoureux, mais je ne veux pas non plus que tu souffres.
Anna attrape deux coupes de champagne et en tend une à son ami. Il vaut tout de même mieux penser positif !
— Mais prenons les choses dans l’ordre, mettons de côté son métier quelques secondes. Il sait que tu l’aimes ?
Pour qu’elle approuve cet état de fait c'était bien que la situation était compliqué, quoi qu’elle ajouta bien rapidement que c’était uniquement car je réfléchissais trop. Moi non plus je ne savais pas ce que j’attendais en lui disant. Peut-être que c’était juste le fait de le dire, de pas être tous seul avec cette réalité… Elle me affirma alors que la situation n’était pas conventionnelle, mais qu’elle n’était pas impossible non plus car le ressentis, les sentiments que j’avais été réels eux, alors quoi en penser ? Qu’est-ce que lui en pense ? Ca serait tellement simple de savoir, mais là, « Je sais pas si c’est par gentillesse ou si il y a quelque chose en fait… Et y’a une truc, mais j’ai pas envie de lui imposer un truc, c’est compliqué. », il ne voulait pas être responsable pour ma mère, ca parlait bien de la réalité.
Elle me fit alors une proposition des plus particulières. Pour ce soir, il n’aurait pas à payer car elle allait le faire. Ce soir il ne serait pas un client, il n’aurait pas besoin de me donner de l’argent, l’on aurait juste à profiter… J’étais pas certain que l’homme apprécie le geste, enfin si, mais moi… « T’as un garçon Eva, les 100 dollars que je lui demande tu en as besoin pour lui. », d’autant que 100 dollars, ca payé à peine les frais que j’avais déboursé pour ce costume, c’était bien loin de ce que je pouvais demander et si j’avais déjà énormément de remord à faire payer Zayan, comment je pourrais me regarder dans la glace en volant une mère de famille ? Je ne pourrais pas, je n’y arriverais pas. « En plus je suis pas un grand menteur, imagine il l’apprend, déjà il t’en voudra pour les mêmes raisons et en plus comment il me verra moi si je fais payer sa colocataire qui a des responsabilité ? », et surtout comment je pouvais à ce point avoir besoin d’argent pour le faire. Je n’avais pas envie qu’il soit déçu par moi, encore moins qu’il me tourne le dos alors qu’on voulait juste faire une bonne action.
« Je pourrais pas profiter si tu fais ça Eva, j’ai pas envie de mentir, ni de manipuler Zayan par simple égoïsme. », le faire payer pouvait-être pire, je le conçoi, mais c’était un accord entre lui et moi, par une implication à plus grande échelle avec des personnes n’ayant rien demandé comme Eva, ou son fils. « Mais merci d’essayer et de proposer, il a vraiment de la chance de t’avoir. », soufflais-je avant de lui faire un sourire franc, et de reporter mon attention sur le chien. Bon ils étaient où ?
Âge : 33 ans Nationalité : Pakistanais Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Vendeur en prêt-à-porter
You asked me how I, being immortal, survive so many deaths. There is no great secret. You endure what is unbearable, and you bear it. That is all.
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Zayan Baashir 'You wanna play too? It'll be fun!' • Administrateur
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Joyeux anniversaire ! Anna & the gang
— Sa meilleure amie sort avec le Ministre de l’Intérieur et Zayan, lui, est amoureux d’un prostitué ! C’est peut-être une histoire de Caste ? Il n’y aurait rien d’étonnant à ce que même sur une application de rencontres, ce petit système bien rôdé soit aussi de mise. Même si, en toute honnêteté, Zayan n’a pas vraiment envie d’échanger son petit escort contre un ministre. Un peu surpris, il enlace Anna en retour quand elle le prend dans ses bras et colle un sourire indifférent sur ses lèvres dès qu’elle s’éloigne, refusant de laisser cette histoire l’atteindre. “J’imagine que oui, à moins que ça ne lui plaise de faire ce métier, je n’en sais rien…” ment-il, le ton léger. Ce n’est pas à lui de dire pourquoi Rafaël fait ce travail, surtout à des gens qu’il ne connaît pas. “Quoi qu’il en soit, c’est déjà bien assez pathétique comme ça de ma part d’avoir des sentiments pour un escort, je ne vais pas en plus tomber plus bas en lui demandant de renoncer à sa carrière pour mes beaux yeux ! D’autant que je ne dois pas être le premier de ses clients à finir comme ça. De toute évidence, il fait toujours ce métier, donc tu imagines bien quelle réponse il doit avoir donné aux autres !” Il sait de source sûre qu’il n’est pas le seul, mais ça non plus, Anna n’a pas besoin de le savoir. C’est l’un des nombreux détails auxquels l’homme s’efforce de ne pas trop penser. Tout comme il essaye de ne pas penser au fait qu’il sait que pour lui, Rafaël envisage d’arrêter. Ce soir encore, il devra payer, c’est bien la preuve qu’il ne faut pas trop compter là-dessus.
“Anna, Anna, Anna…” souffle-t-il, amusé, alors que son amie continue d’essayer. “C’est son travail de profiter de ma gentillesse pour m’extorquer de l’argent ! Ne t’en fais pas pour moi, je vais m’en remettre.” assure-t-il, alors qu’il prend le bras de la jeune femme et avale une grande gorgée de la coupe de champagne qu’elle vient de lui offrir. “Allez, retournons auprès de nos belles rousses avant qu’elles ne s’inquiètent !” propose-t-il, entraînant Anna dans la foule. “Mais ne crois pas que tu vas t’en sortir comme ça ! Dès que tu seras remises de tes émotions de ce soir, on va sortir toi et moi et tu vas tout me dire sur monsieur le Ministre !”
Il retrouve rapidement Evanna et Rafaël qui n’ont pas bougé d’un pouce et n’ont pas l’air non plus d’être plongés dans une passionnante conversation. On dirait presque qu’il y a un petit malaise, mais rien qui ne parvient à enlever sa fausse bonne humeur à Zayan. Il passe le bras qui tient sa coupe de champagne autour du cou d’Evanna et l’embrasse sur la joue, sans raison particulière, puis fait la même chose à Anna. “Très bien, mesdemoiselles, excusez-moi, mais je vais aller danser avec ma magnifique cavalière. Enfin, si Boule-de-neige veut bien me la rendre !” Il libère les deux jeunes femmes de cette étreinte forcée pour s’approcher de l’escort et attend sagement qu’il rende le chien à sa propriétaire pour l’attirer sur la piste de danse.
La musique lui passant totalement au-dessus de la tête, il passe simplement ses bras autour de la taille de Rafaël quand ils sont installés. Le sourire sur ses lèvres est étonnamment sincère, cette fois. “Ça va ? Evanna n’a pas essayé de t’étriper ?” demande-t-il après avoir posé sa tête sur l’épaule du jeune homme. “J’ai l’impression qu’Anna t’aime bien, même si je ne l’ai jamais vraiment vu détester quelqu’un…” Alors qu’une minute plus tôt encore, il arrivait très bien à faire semblant d’être enjoué, il suffit qu’il se retrouve seul avec Rafaël pour que sa timidité revienne. Ça en deviendrait presque frustrant.
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« Sa vie est comme un livre, chaque anniversaire représente un chapitre. »
Sa proposition, c'est juste un truc qu'elle pourrait largement faire pour des gens qu'elle apprécie. En l'occurrence, il est évident qu'elle porte Zayan dans son cœur, vu le lien qu'elle le laisse avoir avec Abel. Et elle n'a jamais rien eu contre Rafaël, au contraire. C'est un type qu'elle apprécie bien, même si elle se rend compte qu'ils n'ont jamais complètement pris le temps de réellement faire connaissance. Et puis, il y a sa foutue empathie, de toute façon. Elle a beau essayer de la jouer détachée de tout, elle ne supporte pas de laisser les autres dans la merde si elle peut aider. Et là, elle peut aider, même si elle n'imposera pas cette aide. Au moins peut-elle écouter, déjà. Elle n'a pas la science infuse, elle ne peut pas donner des réponses concrètes à Rafaël, mais elle peut aussi décider de ne pas s'en foutre ; c'est toujours ça. Et quand le jeune homme lui lâche qu'il ne fait payer Zayan que 100 balles pour la soirée, Evanna manque de s'étouffer avec son champagne. « Tu m'étonnes que t'es pas rentable. » qu'elle lâche, peut-être un peu trop spontanément.
Elle rit légèrement devant la suite, l'enchaînement de justifications de Rafaël pour son refus qu'elle lui laisse formuler presque avec amusement. « T'as pas besoin de te justifier, tu sais ? T'as le droit de dire non, je vais certainement pas t'en vouloir de pas vouloir m'extorquer de l'argent... et de pas vouloir mentir à Zayan, aussi. » Elle est même plutôt rassurée de ce qu'il lui dit. Au moins, il ne ment pas au vendeur et c'est certainement la chose la plus importante dans leur situation qui a l'air bien foireuse. « Merci à toi de pas le prendre pour un con. J'espère que tu trouveras les réponses et les solutions que tu cherches. Sincèrement. » Il est certain que leur conversation n'a pas fait avancer le bordel, mais est-ce vraiment le plus important ? Elle n'y réfléchit plus vraiment quand un bras s'enroule autour de sa nuque et qu'une bouche se plaque sur sa joue, et éclate de rire en jetant un petit regard à Zayan avant de reporter son regard sur Anna lorsque le drôle de petit couple disparaît sur la piste de danse.
Evanna fini par attraper la jeune femme par la taille pour poser elle aussi un baiser sur sa joue, non sans gratifier à nouveau Boule-de-Neige d'une petite grattouille. « Tu veux danser, ou boire ? Je t'accompagne pour l'un comme pour l'autre ! » lui dit la fausse rousse, avec un léger sourire amusé. « Sauf si t'as quelqu'un de plus intéressant à rejoindre. Est-ce que t'as quelqu'un de plus intéressant à rejoindre ? » Clairement, ce qu'elle lui demande actuellement, c'est si Anna a des vues sur au moins l'un de ses invités... Le tout avec une légère curiosité un peu gamine qu'elle ne prend même pas vraiment la peine de cacher.
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♫ Joyeux anniversaire Anna ♫
Zayan à beau dire, elle ne trouve pourtant pas ça pathétique qu’il soit tomber amoureux d’un escort, elle est sans doute trop naïve, ou alors elle voit un peu trop la vie en rose. Difficile à dire. Mais malgré le travail de Rafaël et l’inquiétude certaine qu’Anna puisse avoir vis-à-vis de ça, elle trouve quand même ça beau que son meilleur ami soit sous le charme et qu’il a pu trouver l’amour. Aussi difficile que cela risque d’être pour eux. Anna sirote son verre de champagne l’air pensive, elle doute aussi également que le jeune homme apprécie le travail d’escort et les choses qui vont à côté. Enfin, elle le suppose, la jeune femme à tout de même beaucoup de mal à imaginer que quelqu’un puisse apprécier cela, à la limite accompagné quelqu’un à une soirée pourquoi pas. Mais vendre son corps en échange d’argent, ça elle en doute. Elle rapidement sortie de ses pensées par la voix de Zayan, dont les paroles la font un peu plus grimacé. S’il essaye de la rassurer, c’est franchement raté et elle ne risque pas de cesser de s’inquiéter de sitôt. Bien au contraire.
— Sache tout de même que si tu as besoin d’aide pour quoi que ce soit, il ne faut pas hésiter. D’accord ?
Elle repose sa coupe désormais vide et se laisse entraîner par son ami en souriant.
— Bien sûr, répond-elle en riant. Tu connaîtras tous les détails que j’ai pu glaner sur Colin.
Les deux amis retrouvent alors les deux jolies rousses, qui ont l’air un peu embarrassés. Enfin, plus Rafaël qu'Eva, qui affiche plus un air neutre qu’autre chose, toujours égale à elle-même en soi. D’ailleurs, les deux jeunes femmes reçoivent toutes les deux un baiser sur la joue de la part de Zayan, ce qui la fait sourire, puis elle récupère boule de neige pour que les deux amoureux puissent aller danser.
— Amusez-vous bien, leur dit-elle en les regardant partir un sourire aux lèvres.
Quoi qu’en dise son meilleur ami, elle espère sincèrement qu’il finira heureux avec Rafaël, ils le méritent l’un comme l’autre. Son attention est détournée du couple sur la piste de danse, par les mains d’Eva qui viennent se poser sur sa taille et par ses lèvres qui se déposent sur sa joue en un innocent baiser.
— Je pense que je vais attendre un peu avant de boire à nouveau, je viens de siroter deux coupes en à peine une demi-heure, explique la jeune femme un peu gênée. Je ne voudrais pas finir saoule…
Puis Anna rougis quand son amie lui demande si elle a quelqu’un de plus intéressant à rejoindre. Elle secoue pourtant négativement la tête.
— Oui, mais il n’est pas là, répond-elle simplement. Je vais sortir boule de neige sur la terrasse fermée, il doit vouloir se dégourdir les pattes et faire ses besoins. Tu peux venir avec nous si tu veux ?
Prendre l’air lui fera du bien et lui remettra les idées en place. Parce qu’elle se sent clairement honteuse d’être dépitée de l’absence de Colin, alors que pleins de personnes qui l’aime et l’apprécie on fait le déplacement pour elle ce soir. Quand elle sera de retour, Anna montera le son de la musique et ira s’amuser sur la piste de danse !
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Si même quelqu’un d’extérieur au métier me trouvait à ce point non rentable… C’était bien qu’il y avait un problème, mais je refusais de changer mes prix, ça serait ça ou rien et j’avais trop besoin de Zayan pour ne pas faire d’effort. Refusant donc, je lui expliquais pourquoi sans doute par nervosité, ou par honnêteté, je n’en savais rien, le fait est qu’elle finit par m’assurer que je n’avais pas besoin de me justifier, que j’avais le droit de refuser, d’autant qu’elle ne pourrait pas m’en vouloir de ne pas lui prendre d’argent ou de mentir à Zayan. Finalement elle me remercia de ne pas le prendre pour un con avant d’espérer que je trouve une solution. Elle n’imaginait même pas à quel point c’était vrai, à quel point j’espérais moi aussi.
Zayan finit alors par revenir, ce qui me fit me dire que ça s’était jouer à peu. Souriant donc en rendant le chien, je me laisse entraîner sur la piste avant de glisser mes bras autour de son cou pour y cacher mon visage. « Non, elle voulait juste s’assurer que je ne jouais pas avec toi pour obtenir plus d’argent. » lui avouais-je simplement lorsqu’il s’inquiéta de ce qui avait pu se passer. J’aurais pu mentir, mais il était parfois important de savoir qu’on avait des amis. Souriant alors à son annonce concernant Anna, je soufflais donc, « C’est l’impression que j’ai eu aussi, quoi qu’il faut que je me méfie, elle pourrait montrer les dents pour toi, j’en suis sûr. » ajoutais-je dans un léger rire à l’image de cette femme me brisant pour avoir osé blesser son ami. Elle n’était pas à sous estimer. Et puis mon sourire s’effaça légèrement, me faisant m’enfoncer un peu plus dans son cou « T’es entouré, elles t’aiment… », il ne serait jamais seul et je préférais ça. « Je suis content que tu m’aies fait venir ce soir. » avouais-je avant de m’éloigner légèrement pour glisser une main sur son visage et le relever. Le regardant un instant, je fis la seule chose dont j’avais envie depuis qu’il était revenu : l’embrasser. Sans aucune raison, sans aucune autre justification que celle d’avoir eu envie, besoin, de retrouver ses lèvres.
Le temps sembla s’arrêter quelques secondes jusqu’à ce qu’il ne me manque de l’oxygène et que je libère ses lèvres pour sourire contre elle, jusqu’à rire malgré moi,« Pardon c’est juste que... », c’était stupide, ridicule, mais ça me faisait réellement rire, « Je suis en train d’imaginer tous ceux qui te connaisse et qui de loin voient pas que je suis un mec, et qui viennent de te voir embrasser une rousse. », expliquais-je en me reprenant, quoi que mon sourire étant toujours sur mes lèvres, « Rassures-moi, tu me préfères pas comme ça ? » ajoutais-je avec pour seule envie d’éloigner la morosité de cette réalité.
Âge : 34 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Ministre de l'intérieur
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Colin Aberline Staff • Administrateur
Joyeux Anniversaire Anna
ft les invités
« Sa vie est comme un livre, chaque anniversaire représente un chapitre. »
Avec tout ce travail, il avait failli oublier l'anniversaire d'Anna. Il lui avait fait la promesse de venir. Et si dans son message, elle lui avait fait comprendre que ce n'était pas grave s'il ne venait pas, lui il ne risquait pas de manquer l'occasion. C'était peut-être une invitation toute simple, mais pour lui, ça signifiait lui faire une, même petite, place dans sa vie. Et tout ça comptait. Tout comme il ne voulait pas rompre une promesse. Heureusement, elle lui avait envoyé un message sur l'application, faisant retentir son téléphone, auquel il était beaucoup plus attentif depuis son premier match. Et il avait tout à coup pris conscience qu'il y avait un monde qui se déroulait pendant que lui se figeait dans son travail. Rapidement, il était allé récupérer son costume très nul, la seule idée qui lui était venue en tête : un soldat de plomb. Pas forcément le plus joli des déguisements, mais il n'avait pensé à rien d'autre, et une fois fixé sur une idée, c'était très dur de se changer de ces limites qu'il se fixait mentalement. Et puis il était passé rapidement chez lui récupérer son cadeau, encore une fois, une idée pas forcément très réfléchie, mais il n'avait pas l'habitude des cadeaux. Des chocolats, c'était bien, non ? Et puis c'était de plus en plus rare, alors il avait bien évidemment pris la plus grosse boite. Et sur le chemin, il avait acheté quelques fleurs, notamment pour se faire pardonner de son long retard. Arrivé au centre de loisirs, il ralentit le pas, pour donner l'impression qu'il n'est pas si en retard que ça, et que son essoufflement ainsi que ses battements de cœur ne se calment, jusqu'à arriver devant une Anna resplendissante. Et face aux déguisements, il se sent un peu stupide avec son déguisement et sa perruque de quelques trente- voire plus-centimètres. Il s'avance, sans pour autant oser réellement s'avancer vers quelqu'un, vers Anna, par exemple. En fait, il se sent comme lorsqu'il était plus petit, invités aux soirées : démuni pour les plus rares fois de sa vie. Petit et à la fois, il a l'impression que le fait qu'il soit ministre fixe les regards sur lui. Et pour la première fois depuis longtemps, il regrettait que ce ne soit le cas. D'autant qu'il y avait vraiment beaucoup de monde ici. Il avait posé le cadeau emballé sur une table, seul avec ses fleurs, en train de se décider de s'il allait ou non avancer. Il devait avoir l'air d'un sombre idiot..
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"Ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience." - Karl Marx
« Sa vie est comme un livre, chaque anniversaire représente un chapitre. »
Evanna rit légèrement devant le sérieux et la retenue de la jeune femme. « C'est ton anniversaire, Anna. Les gens s'attendent à ce que tu finisses bourrée, soyons honnête. » Elle continue de rire légèrement, plus par amusement qu'autre chose, ne s'empêchant pas elle-même de vider le champagne qui lui passe sous la main. Parce qu'elle se fiche bien de finir saoule, elle, et parce qu'il lui faut tout de même un peu plus que deux verres pour ça. Finalement, la question d'Evanna a ce petit effet de faire rougir Anna... ce qui provoque un large sourire amusé du côté de la blonde. « Allez, il va arriver, c'est certain. Qui serait assez con pour passer à côté d'une fille comme toi ? » lui dit-elle, avec un petit clin d’œil, surtout pour la rassurer.
Et alors qu'elle lui emboîte le pas, elle voit bien l'arrivée d'un soldat de plomb à la petite fête. Un soldat de plomb qui ressemble un peu trop au Ministre de l'Intérieur, d'ailleurs. Evanna se mord le creux de la joue, attrapant le poignet d'Anna pour l'arrêter dans sa course vers la terrasse, pour désigner le nouvel arrivant tout en lui disant : « T'as un nouvel invité qui vient d'faire son entrée. File-moi Boule-de-Neige, je vais le sortir, j'ai besoin de fumer de toute façon... On ne fait pas attendre un Ministre qui se déplace pour son anniversaire, après tout. » Se pourrait-il que le soldat de plomb soit justement la compagnie plus intéressante qu'attendait Anna ? Evanna n'en sait rien, mais elle est aussi amusée que curieuse de le découvrir, alors qu'elle attrape le petit chien en faisant mine d'aller vers la terrasse... sans perdre une seule seconde de vue Anna et le Ministre, bien sûr !
Âge : 27 ans Nationalité : Américaine avec des origines Irlandaise Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Assistante personnelle de la vice-présidente
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Hannah Brown Pleure un bon coup, puis relève toi et retourne au combat.
♫ Joyeux anniversaire Anna ♫
Anna se gratte le bout du nez en regardant les invités autour d’elle, en se demandant si certaines personnes s’attendent vraiment à ce qu’elle finisse saoule pour son anniversaire. C’est arrivée une fois, quand elle a fêté ses dix-huit ans et elle n’est pas bien sûr de vouloir rééditer l’exploit, le lendemain matin avait été une vraie horreur. Être un peu pompette est une chose, mais ivre en est une autre.
— Alors ils vont attendre longtemps, répond la jeune femme avec un petit sourire amusé. J’ai très mal vécu ma seule et unique gueule de bois.
En tous cas, si Anna ne souhaite pas être saoule, Eva semble en prendre le chemin au vu de la façon dont elle enchaîne les coupes. D’ailleurs, si son amie n’est plus trop en état après sa fête, la brunette l’accueillera chez elle pour la nuit, hors de question qu’elle reparte seule si elle n’a plus toutes ses facultés. Elle ne veut pas qui lui arrive des problèmes en chemin. La question d’Evanna la fait ensuite rougir et sa remarque appuyée d’un clin d’œil la plonge un peu plus dans l’embarras. Anna bafouille une phrase intelligible avant de se tourner en direction de la terrasse, non vraiment, prendre l’air devient urgent tellement elle est embarrassée. Pourtant, alors qu’elle n’a fait que quelques pas, voila que son amie l’arrête en plein vol pour lui dire qu’un nouvel invité viens d’arriver. Et non des moindres.
— Un ministre ? répète sottement Anna alors qu’Eva s’empare de boule de neige.
La jeune femme regarde un peu partout et repère en effet Colin, planté prés de la table des cadeaux et déguisé en un soldat de plomb, comme ce comte dont elle ne se souviens plus du nom. D’une petite voix, elle remercie son amie et s’avance vers l’homme qui hante ses pensées, elle est très heureuse qu’il soit là, mais aussi un brin nerveuse. Enfin, sans doute moins que pour leur première rencontre. Repensée à cela fait naître un grand sourire sur ses lèvres et s’est avec un visage lumineux qu’elle vient à la rencontre de Colin.
— Bonsoir monsieur le ministre ! s’exclame-t-elle avec gaieté. Je suis ravie de voir que vous avez fait le déplacement.
Elle espère tout de même qu’il ne s’est pas senti obligé de venir à cause de son message, mais vu qu’il est venu déguiser et qu’elle remarque des fleurs dans sa main. Sans doute qu’Anna se fait du mouron pour rien, de toute façon, il est là et c’est ça le principal.
— J’aime beaucoup votre costume, lui dit Anna souriant de plus belle. Ça vous donne une certaine prestance. Et les fleurs que vous avez là son également très jolies.
Elle se doute que le bouquet doive être pour elle, mais Anna se voit mal le lui prendre, non, elle va attendre sagement que ce soit lui qui le lui donne. Hésitant quelques instants, la reine de la soirée finit par prendre la main de Colin dans la sienne et l’entraîne avec elle. La jeune femme a vraiment hâte de pouvoir le présenter à ses amis, et elle connaît un certain Zayan qui risque de faire une crise cardiaque en voyant le ministre de l'Intérieur à sa soirée.
— En tous cas je suis vraiment très heureuse que vous soyez là, c’est un évènement important. Et ça me fais très plaisir de voir que toutes les personnes que j’aime ont répondu présent.
C’est sans doute l’euphorie de la soirée, de le voir ici, les deux coupes de champagnes, ou toutes ces choses là en même temps, mais Anna se sent vraiment bien. Au point qu’elle a osée prendre la main de Colin dans la sienne et de lui exprimer sans détour qu’il fait partie des gens qu’elle apprécie beaucoup. Elle s’emballe sans doute, c’est peut-être même trop tôt d’affirmer cela avec certitude, mais elle s’en fiche. Tout comme les regards curieux ou surpris, que certains invités posent sur eux à leur passage, qu’ils pensent ce qu’ils veulent ça lui est bien égal. La jeune femme aura bien le temps de regretter demain, ce soir, elle s’amuse. Anna finit par tomber sur Eden et James, elle s’approche encore un peu du couple en souriant et rejoins bientôt le duo Garrison.
— Excusez-moi, j’espère que je ne vous dérange pas ? questionne la jeune femme. Je voulais vous présenter Colin, mon euh…
En voilà une bonne question. Ils ne sont pas en couple, pas vraiment amis non plus, difficile de dire quel mot employé. Enfin, Anna a bien une idée, mais elle se voit mal l’employer devant James et Eden, puis elle ne veut pas embarrasser Colin plus que ce qu’il doit déjà être à cause de ses effusions de joies. D’ailleurs, elle finit par libérer sa main, en continuant de sourire au couple.
— Mon ami, reprend-elle finalement. Colin voici Eden Garrison, ma meilleure amie et James son mari.
Âge : 31 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Divorcé, en couple avec Marvin Harper Métier : Ingénieur informaticien système & réseaux au Ministère de l'Intérieur.
Holy Father, judge my sins I'm not afraid of what they will bring I'm not the boy that you thought you wanted ♫I love him
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Joyeux anniversaire ! Anna & the gang
— Arrivé près du buffet, James hésite sérieusement à se jeter sur une coupe de champagne ou quelque chose d’un peu plus fort encore, mais se décide finalement pour un simple jus de fruit. Il s’est promis de ne plus boire et surtout de ne plus noyer ses problèmes dans l’alcool et jusque là, il a parfaitement réussi à s’y tenir. Ce serait idiot de tout gâcher maintenant, et pourquoi ? Simplement parce que sa femme fait exactement la même chose que lui ? Il n’a vraiment aucune raison de le prendre aussi mal, pourtant il reste secoué et n’arrive pas vraiment à se calmer, au point qu’il ne parvient pas du tout à se concentrer sur la conversation de Mark. Il entend tout juste la réponse que l’homme lui donne sur sa présence à cette fête, et encore moins le fait que l’homme lui retourne la question. Hélas, bien avant qu’il ne parvienne à prononcer le moindre mot, Eden débarque et le coeur de James repart sur des montagnes russes. Il essaye et échoue à forcer un sourire et remercie Dieu que Mark soit là pour accaparer l’attention d’Eden pour un instant. Hélas, ça ne dure pas bien longtemps avant que l’homme déguisé en super héros ne soit pris de l’un de ces étranges comportements dont il a le secret. James n’a pas le courage de se sentir mal à l’aise de ce qui se passe, il est seulement déçu de voir l’homme s’éloigner assez brusquement et de le laisser en tête à tête avec sa femme.
Pour une brève seconde, alors qu’il reste planté face à sa femme sans savoir quoi dire, James se fait la réflexion que la soirée ne pourrait être pire que maintenant. Et comme pour lui prouver à quel point il a tort, leur petit duo devient finalement un quatuor quand Anna revient vers eux, accrochée à la main du Ministre de l’Intérieur, qu’elle leur présente l’air de rien. Ce soir, comme chaque fois que le jeune informaticien a le malheur de croiser son patron dans les couloirs du ministère, son coeur manque un battement et ses joues se colorent légèrement. Il regrette vraiment d’être complètement sobre, autant qu’il en est soulagé, au moins certain qu’il ne va pas soudainement se mettre à dire tout ce qui lui passe par la tête et avouer aux trois personnes autour de lui qu’il craque sur cet homme depuis des années. Les choses ont changé pour lui, maintenant. Il est censé apprendre à s’accepter et s’assumer tel qu’il est, n’est-ce pas ? Son petit crush sur son employeur n’est rien de plus que le résultat de son esprit frustré depuis trop longtemps et il est largement temps qu’il tourne la page là-dessus. “Bonsoir, Monsieur.” souffle-t-il au prix d’un effort surhumain. “James Garrison.” répète-t-il en présentant sa main à l’homme, quand bien même Anna vient tout juste de le présenter, ce qui est assez blessant dans un sens, mais il sait très bien qu’elle a eu raison de le faire, il n’y a aucune chance que le Ministre l’ait un jour remarqué. “Je travaille pour vous, à vrai dire. Au service informatique. Mais vous ne vous souvenez sûrement pas de moi.” Il a vraiment l’impression de s’en être bien sorti, même s’il doit un peu ressembler à un petit garçon timide, au moins il a réussi à parler à son patron pour la première fois depuis trois ans qu’il travaille pour lui. C’est un miracle.
Âge : 34 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Ministre de l'intérieur
$ : 1690 Avatar : Sam Claflin Crédits : Electric Soul (bazzart) Messages : 88 Inscription : 14/10/2019
Colin Aberline Staff • Administrateur
Joyeux Anniversaire Anna
ft les invités
« Sa vie est comme un livre, chaque anniversaire représente un chapitre. »
La voir arriver, ça avait fait rater un battement au cœur de Colin, totalement pris dans la contemplation de la jeune femme. « Bonsoir Anna ! ». Il se sentait un peu idiot en soldat de plomb, mais au moins, il se sentait moins bête que s'il n'était pas venu déguisé. Et même s'il avait à peine eu le temps de se changer, il devait très bien s'en sortir : tout était en ordre dans son déguisement. Le voilà peine remarqué par Anna, à se retrouver tiré par le bras par elle, et embrigadé dans sa démarche tout aussi motivée et sûre. Il sourit en entendant la voix d'Anna. C'était tellement agréable et rassurant de l'entendre. Et puis, elle avait l'air heureuse, et ça lui réchauffait le cœur d'une façon qu'il n'aurait jamais su décrire auparavant. « Votre costume est très sympa aussi ! » se risqua-t-il avec un sourire. avant de réaliser qu'il tenait toujours les fleurs qu'il voulait lui offrir dans les mains. « Oh ! Celles-ci sont pour vous. J'espère qu'elles vous plairont, c'est pour m'excuser de mon retard pour votre anniversaire.» Ajouta-t-il, justifiant ainsi d'être arrivé avec un cadeau et des fleurs, bien qu'à ses yeux, ça n'était jamais suffisant pour un anniversaire, encore moins celui de la demoiselle qui lui fichait ce sourire sur les lèvres.
C'était bizarre, mais voilà que Colin se sentait bien, malgré les différences très présentes dans cette soirée. Il y avait des gens de toutes castes, et à ses yeux, ça représentait assez bien l'ouverture d'esprit d'Anna, et sa gentillesse qui touchait tout le monde. « Merci de m'avoir invité.» souffla-t-il en réponse, alors qu'elle prenait sa main, une nouvelle fois, et qu'il la suivait.
Anna était différente de celle qu'il avait rencontrée la première fois. Plus gaie, plus joyeuse, plus.. pompette, surement. Elle semblait plus assurée et ne pas avoir de souci à être plus sociable, ni même pour ce contact qui l'avait faite rougir auparavant. Il sourit aux personnes à qui elle le présentait. Les deux lui disaient vaguement quelque chose. Normal, il travaillait avec le mari. Evidemment, il s'en souvenait... un peu, au moins. Il plissa les yeux en essayant de ne pas l'agresser dans sa réponse. «Bonsoir, James. Evidemment que je me souviens de vous.» Au moins de vue. Le fait qu'il lui ait donné son prénom a tout de même beaucoup aidé, ce qu'il ne se risquera pas de dire à haute voix. Il jeta un coup d'oeil à sa femme, incapable de dire d'où est-ce qu'il avait l'impression de la connaitre. Et ce n'était pas son prénom qui aidait. Jusqu'à finalement, en quelque seconde, avoir une sorte de flash sur les raisons de cette impression de "déjà-vu" sur son visage. Mais il décida de se taire, évitant par mesure de précaution pour son mari, avec qui il travaillait, de dire qu'il l'avait déjà croisée sur PerfectLove. Et il avait bien fait. La prénommée Eden avait vite fui avec son époux, laissant Colin et Anna seuls. «Ils sont.. étranges, non ? C'est un couple étonnant.» Il se garda bien de dire qu'il trouvait qu'ils juraient l'un avec l'autre. Un peu comme un mélange de couleur tellement improbable qu'ils s'approchaient sans jamais vraiment aller ensemble et rester à côté.
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♫ Joyeux anniversaire Anna ♫
Ce n’est que la seconde fois qu’elle le revoit, pourtant alors qu’elle s’avance vers lui et qu’il ne semble avoir d’yeux que pour elle. Anna sent son cœur se gonfler d’un sentiment qu’elle a un peu peur de libérer, elle a comme des papillons dans le ventre et son sourire jusqu’aux oreilles, doit trahir les émotions que la jeune femme tente un peu de réprimer. Mais c’est difficile, séduisant, effrayant et grisant d’avoir l’impression d’être spéciale aux yeux de quelqu’un, parce que d’aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle n’a jamais ressenti pareil émoi. Pas même avec Léo son premier amour.
Anna ne veut pas non plus effrayer Colin en se montrant trop « éprise » si vite ? C’est sans doute un peu tôt pour lui, surtout en sachant que sa dernière vraie relation s'est soldée par un échec. Elle ne veut pas lui donner des faux espoirs ou lui faire du mal, et la réciproque est également vraie pour la jeune femme. Pourtant, Dieu sait que là maintenant, elle aimerait bien l’embrasser.
Mais elle se contente de le saluer, de lui dire à quel point elle est heureuse de le voir ici et de le complimenter sur son costume avant de l’entraîner avec elle dans la foule des invités. À son tour, Colin la complimente sur son costume et Anna sourit un peu plus, comme si c’était possible.
— Merci, répond-elle en tournant la tête vers l’homme. Un soldat et une princesse ça va bien ensemble, je trouve.
La brunette n’a pas le temps de mourir de honte quant à sa comparaison, que Colin lui offre le bouquet qu’il tient encore dans sa main.
— Oh c’est vraiment gentil, mais vous n’étiez pas obligé, ce n’est pas grave si vous êtes arrivé en retard. Vous êtes la maintenant, c’est le plus important…
Marquant une pause, Anna prend le bouquet et l’observe quelques instants des étoiles dans les yeux. Pour le commun des mortels, c’est juste un bête bouquet, mais pour elle, c’est le bouquet offert par son coup de cœur.
— Elles sont très belles en tous cas, en plus, il y a ma fleur préférée.
Anna jette un regard sans doute un peu trop énamouré au ministre de l'Intérieur avant de reprendre sa main pour qu’ils poursuivent leur chemin. Et quand il la remercie pour l’invitation, elle se contente de serrer délicatement sa paume contre la sienne. Ils arrivent ensuite à la rencontre des Garrison et Anna en bonne hôtesse, fait les présentations, mais au vu de la réponse de James, Colin et lui se connaissent déjà.
— Le monde est petit décidément. Excuse-moi James, je ne savais pas que tu travailles pour le ministre de l'Intérieur.
À sa décharge, elle ne sait pas grand-chose de lui finalement, si ce n’est qu’il cache son homosexualité et que ça le pèse. C’est d’ailleurs étrange qu’elle connaisse son grand secret et pas qu’il travaille avec Colin. Ce qui est également bizarre, c’est l’ambiance qu’il y a entre les deux couples, Anna ne saurait pas l’expliciter, mais elle sent comme un malaise ? James à l’air tout timide et sa meilleure amie, elle n’en sait trop rien à vrai dire. Eden finit par ouvrir la bouche, pour dire qu’elle est ravie d’avoir rencontré Colin et qu’ils vont les laisser un peu tranquilles.
Anna n’a même pas le temps d’ouvrir la bouche, que le couple Garrison prend la clé des champs. Dans le genre, présentation expéditive, on ne pouvait pas faire mieux.
— Oui étonnant, mais d’habitude ils ne sont pas si étranges…
Enfin, James ça ne change pas beaucoup de d’habitudes, cependant pour Eden, Anna avait imaginé à tort que sa meilleure amie serait plus enjouée à l’idée de rencontrer Colin. C’est vrai qu’elle avait émis quelques doutes lors de leur dernière soirée entre filles, mais finalement le ministre de l'Intérieur ne sait pas inscrit pour espionner le système.
— Honnêtement, je ne pensais pas que cet échange serait aussi bref, reprend Anna en observant de loin James et Eden danser. Mon amie était quelque peu inquiète quand je lui ai parlé de notre match, mais je pensais qu’elle serait heureuse de voir que ça marche et que, euh… Je ne sais pas, elle aurait posé quelques questions sur vous…
La brunette secoue la tête en souriant, elle doit sans doute se faire du souci pour rien, Eden voulait justes les laissés tranquilles voilà tout. Bientôt, elle pivote vers un serveur pour lui confier le joli bouquet afin qu’il soit mis dans un vase rempli d’eau, ce serait dommage qu’il fane à peine offert.
— Est-ce que vous voulez danser ? questionne-t-elle timidement.
Un slow avec Colin, ce serait un autre beau cadeau.
Âge : 32 ans Nationalité : Américaine & Suédoise Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Videur de boîte/ Lifeguard
vous recevez une prime de risque de 50$ à la fin d'une soirée de travail particulièrement animée au Evilicious. Vos employeurs sont très satisfaits de vous !
Mark Kaczynski Life is amazing so never hide behind it
Posté Lun 20 Jan - 1:25
Âge : 34 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Ministre de l'intérieur
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Colin Aberline Staff • Administrateur
Joyeux Anniversaire Anna
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Il était gêné, Colin. D'un côté, il y avait tout ce monde. Toutes ces paires d'yeux qu'il avait l'impression de sentir sur lui et sur sa compagne qui le tenait par le bras. Enfin, compagne.. Parce qu'elle l'accompagnait, hein ! Pour l'instant, il n'avait pas eu la chance d'avoir à la caractériser de la sorte. Et pour cause, ils n'étaient.. Que rien et tout un flirt à la fois. Mais cette fois-ci, ça n'était pas forcément lui qu'on regardait pour le rôle qu'il occupait. En tout cas, il n'en avait pas la sensation. C'était la jolie princesse qui attirait toute l'attention de tous les regards. Et pour cause, elle était magnifique, comme d'habitude, certes, mais plus belle encore, tant était-ce possible. « Si vous le dites. » acquiesça-t-il, pas tout à fait certain de ce dont on parlait, sauf s'il s'agissait de ce vieux conte "Casse-Noisette". Il adorait le regarder quand il était enfant, c'était d'ailleurs les meilleurs moments qu'il avait avec ses soeurs, ces visionnages.
Il lui avait offert le bouquet en souriant. Il n'avait pas forcément fait plus attention aux fleurs, choisissant le bouquet qui lui plaisait le plus, sous les conseils évident de la fleuriste, lorsqu'il lui avait décrit tout ce qu'il savait et voyait d'Anna. Bien sûr, le plus rapidement possible, vu qu'il était particulièrement en retard, et qu'il devait encore se déguiser, au moment en question. La fleuriste avait commenté un "voilà une chanceuse" en lui mettant le bouquet dans les mains, rajoutant quelques fleurs au passage. Apparemment, le tableau qu'il avait dressé d'elle lui avait donné une information capitale qui avait fonctionné. Seulement... « Je vous avouerai Anna que je n'y connais rien aux fleurs. J'ai été finement aiguillé.» sourit-il en guise d'excuses. « Quelle est cette fleur ? » Evidemment, il aurait sûrement mieux fait de se taire, et de ne pas demander, en essayant une prochaine fois, plus subtilement, de lui soutirer l'information. Sauf que la prochaine fois, il voulait déjà ne pas se tromper sur le prochain bouquet. En espérant que le prochain ne serait pas un moyen de se faire pardonner de son retard.
Et finalement, ils s'étaient dirigé vers un couple qui lui semblait connu. Forcément, le visage de l'homme était celui d'une personne avec qui il travaillait. S'il avait essayé de faire mine qu'il n'en avait pas douté une seconde, il y était peut-être allé un peu fort avec James. Mais une chose était sûre, c'était qu'il n'avait jamais rencontré sa femme. Pourtant, elle lui disait quelque chose, et il n'était pas certain que ce "quelque chose" ne soit fait pour en parler à haute voix. Il irait sûrement refaire un tour sur PerfectLove, d'ici là. Histoire d'être certain de l'hypothèse qu'il avançait. Il sourit légèrement à Anna sur sa réflexion sur la taille du monde. Et jamais une expression n'aurait été si réelle que depuis la montée des eaux, des années auparavant. Et finalement, le couple agissait bien trop bizarrement, ce qui le fit arquer un sourcil, avant de se concentrer de nouveau sur Anna. « Peut-être est-ce une soirée compliquée pour eux ? » Dans le fond, il s'en trouvait étrangement peiné. Comme quoi, Anna avait une bonne influence sur lui. Il haussa les épaules. « Elle n'avait sûrement pas la tête à ça. » Et dans le fond, ça l'arrangeait. Se faire cuisiner alors qu'il était mal à l'aise parmi tout ce monde inconnu, et déguisé en soldat de plomb, il n'avait aucun mal à accepter ce fait. Par contre pour ce qui était de danser...« Oh et bien euh.. » Dans le fond, il voulait bien, mais le problème n'était pas vraiment là. « Si vous n'avez pas peur de vous faire marcher sur les pieds. Je suis bien piètre danseur, vous savez. » rit-il légèrement.
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♫ Joyeux anniversaire Anna ♫
Anna rayonne littéralement de joie, tous ses amis sont là, Colin a finalement pu venir et les invités semblent vraiment passer un chouette moment. Elle y a mis du cœur pour préparer cette fête, alors que tout se passe bien, que chacun s’amuse, c’est une très belle récompense et ce sera sans doute l’un de ses plus beaux anniversaires. Du moins jusqu’au prochain, mais à voir ce qu’il donnera. Ce genre de moment, ce type de souvenir joyeux et bienveillant, c’est ça qui l’aide quand elle sent que la déprime repointe le bout de son nez. Et avec une fête pareille, elle sait que ce sera moins dure de lutter, peut-être même qu’à la prochaine crise, elle ne se laissera pas aller.
Souriant un peu plus, comme si c’est possible, quand Colin lui offre finalement le bouquet, Anna rit quand l’homme lui avoue qu’il n’y connait pas grand-chose en fleur. Mais ce n’est pas bien grave, ce qu’elle retient, c’est qu’il a demandé de l’aide pour choisir les fleurs, alors qu’il aurait très bien pu se contenter de prendre une composition déjà toute fête. Ce genre de petite attention toute simple a le don de lui faire vraiment plaisir.
— Vous avez reçu des très bons conseils ma foi, répond Anna. Quant à ma fleur préférée, il s’agit du lisianthus et… Et j’adore tout simplement cette fleur.
Elle allait lui parler de la signification de cette fleur, mais s’est retenu juste à temps, Anna ne veut pas passer pour une jeune femme en manque de baiser et qui fait passer des messages via un végétal. Ce serait un peu trop déplacé selon elle.
— Et vous, vous avez une fleur que vous aimez plus qu’une autre ?
Après tout, ça ne devrait pas être qu’une affaire de femme d’apprécier les fleurs, et Anna serait bien capable pour le clin d’œil, de venir avec un bouquet pour Colin à leur prochaine rencontre. Après ce petit moment floral, la brunette entraîne son cher ministre de l'Intérieur à la rencontre du couple Garrison et si les présentations se passent bien, elles sont plutôt expéditives. Et avec un peu de recul, Anna à presque l’impression de voir sa meilleure amie fuir, ce qui est complétement ridicule.
— Vous avez sans doute raison, admets la jeune femme avec une moue un peu triste. La soirée est sans doute un peu compliquée pour eux…
Surtout en sachant le secret qui pèse sur les épaules de chacun, James et Eden n’ont sans doute pas la tête à la fête et sont s’en doute venu dans le simple but de lui faire plaisir. Enfin, plus Eden que James. Préférant mettre un peu de côté les déboires du couple Garrison, Anna invite Colin pour un slow, et bien qu’un peu hésitant, il accepte la demande après une mise en garde qui fait rire la brunette.
— Je prends le risque ! s’exclame joyeusement Anna. Pour progresser, il faut s’entraîner quitte à faire des erreurs. C’est le slogan préféré de mon père.
Elle entraîne donc Colin sur la piste de danse, pose les mains du ministre sur sa taille et les siennes sur les épaules du ministre et commence doucement à danser au gré de la mélodie. Certaines femmes ont posé leur tête sur l'épaule ou contre le torse de leur partenaire, mais Anna n’en est pas encore là, et garde tout de même une distance respectable. Ils ne sont pas en couple après tout.
— Vous vous en sortez très bien Colin, vous ne maîtrisez peut-être pas le rock acrobatique, mais vous gérez bien les slows, sourit Anna. Quoique, une initiation au rock acrobatique, ça pourrait être une bonne idée de sortie non ? Vous pourriez me faire voltiger, ce serais amusant.
N’empêche si Colin lui dit qu’il est partant, elle ne sera pas dans de beaux draps, mais elle a tout de même un peu de mal à imaginer le ministre de l'Intérieur faire du rock acrobatique.
— Finalement oubliez l’idée, elle était nulle !
La jeune femme finit par préférer se taire et plutôt se concentrer sur le slow et la présence de Colin, qui n’a jamais était aussi proche d’elle que maintenant. C’est sans doute pour ça qu’elle n’a pas cessé de piailler, parce qu’elle est partagée entre la nervosité et le plaisir d’être un peu dans une bulle avec lui. Et surtout, parce que même si elle se voyait mal parler de baiser avec lui, ce n’est pas pour autant qu’elle n’en a pas envie, au contraire. Cette constations fait rougir ses joues et accélérer un peu plus son cœur. Mais elle n’a pas le temps de replonger dans les yeux de Colin, ou même de dire, ou faire quoi que ce soit, qu’elle est sollicitée par des amis pour elle ne sait quoi. Et de toute façon, le slow est fini.
Ne voulant pas laisser le ministre seul au milieu d’inconnus, et ayant remarqué la présence de Zayan et Rafaël n’ont loin d’eux. Anna fait rapidement les présentations entre les trois hommes et s’excuse plusieurs fois avant de s’éclipser en compagnie de ses autres amis. La jeune femme est bien vite dirigée vers la table où se trouve les cadeaux et quand les lumières s’éteignent, Anna devine sans mal ce qui va suivre.
Les serveurs finissent par arriver avec plusieurs gâteaux sur lesquels reposent de multiples bougies, illuminant la salle du restaurant de façon bien chaleureuse. Puis…
— JOYEUX ANNIVERSAIRE ! chante les invités sous le regard ému de la fêter. JOYEUX ANNIVERSAIRE ANNA !!
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You asked me how I, being immortal, survive so many deaths. There is no great secret. You endure what is unbearable, and you bear it. That is all.
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Zayan Baashir 'You wanna play too? It'll be fun!' • Administrateur
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Joyeux anniversaire ! Anna & the gang
— Danser avec Rafaël, même quand il porte un déguisement de femme incroyablement convaincant, est un moment étrange qui laisse Zayan dans un drôle d’état. Il se prend au jeu de croire que tout ça est sincère, qu’il y a vraiment quelque chose entre eux avec laquelle l’argent n’a rien à voir. C’est dangereux, un peu désespérant, mais il est parfaitement inutile de lutter : Zayan sourit comme un crétin, son visage caché dans le cou du jeune homme et même si ce n’est qu’un jeu, il profite jusqu’à ce que la musique ne s’arrête. Toutes les bonnes choses ont une fin, de toute façon et il a toujours su que celle-ci ne durerait pas. Ça lui semble de plus en plus compliqué de faire semblant qu’il n’en a rien à faire, mais il arrive encore à croire qu’il y parviendra très bien.
Il n’a pas trop le temps d’y réfléchir, de toute façon. Dès que la musique ne joue plus, il se redresse lentement, offre un sourire à Rafaël et l’embrasse de nouveau avant que son bon sens ne lui hurle que c’est une très mauvaise idée. Ça ne dure pas, leurs lèvres s’effleurent juste et il s’éloigne, prend la main du jeune homme dans la sienne et regarde autour d’eux alors que quelques invités s’agitent jusqu’à arracher Anna aux bras de son soldat de plomb. Quelques minutes plus tard, la chose la plus incroyable au monde se produit quand la jeune femme présente le pakistanais au Ministre de l’Intérieur. Jamais de toute sa vie, Zayan n’aurait imaginé une telle chose. Il en serait presque nerveux, à vrai dire, mais finalement l’homme déguisé en soldat a beau être particulièrement exquis, il n’est vraiment rien à côté de Rafaël. Dans les yeux de Zayan, en tout cas. “Ravi de faire votre connaissance, monsieur le Ministre.” salue-t-il pourtant, poli et un peu mielleux aussi - il parle au Ministre, après tout, on ne va pas lui reprocher de minauder légèrement. “Vous passez une bonne soirée, j’espère ? Vous devez avoir eu une journée bien chargée, c’est très gentil à vous d’être venu quand même pour notre princesse !” Il ne faut pas oublier que l’homme est quand même arrivé en retard et qu’il a bien failli briser le coeur de sa meilleure amie au passage. Zayan ne va pas le mettre en garde trop directement, il est trop bien élevé pour ça, mais il tient quand même à ce que monsieur le Ministre sache qu’il le garde à l’oeil.
Les lumières s’éteignent avant que la conversation ne puisse aller beaucoup plus loin et aussitôt, Zayan se détourne du Ministre pour se mettre à chanter en choeur avec les autres invités tandis que le personnel apporte des gâteaux couverts de bougies. Il profite des applaudissements qui retentissent quand la reine de la fête souffle ses bougies pour se pencher à l’oreille de Rafaël. “Ça te dit qu’on parte d’ici après qu’elle ait ouvert mon cadeau ? J’ai passé une très bonne soirée, mais j’aimerais bien qu’on soit un peu seuls.” Il espère qu’Anna comprendra son empressement à quitter la fête, après tout elle aussi risque d’être assez occupée maintenant que son prince charmant leur fait l’honneur de sa présence.
Cette situation était particulière, mais agréable, du moins jusqu’à ce que Anna nous présente quelqu’un des plus étonnant. Le ministre… Si Zayan avait su faire illusion en parlant à l’homme, moi je ne pouvais que le regarder et me demander quelle était la vie d’un tel homme. Il était au gouvernement non ? Il devait tout avoir et il était ici ? J’étais loin d’être à l’aise, j’étais même honteux de me présenter comme ça devant l’homme. Après tout… Il ne devait pas être en mesure de me faire perdre quelques points de plus ? Il pourrait encore plus m’enfoncer non ? Je n’eus pas besoin de chercher à fuir, car la fête avança et avec elle se lança la fameuse chanson d’anniversaire que je me fis un plaisir de chanter pour fuir l’homme. Zayan en profita d’ailleurs pour faire une petite déclaration. Fuir après que la femme ait ouvert son cadeau ? Oui, réellement oui. « Si tu crois que je vais refuser une occasion d’être seul avec toi ? » murmurais-je avant de m’approcher de lui pour embrasser sa tempe.
J’avais tendance à oublier que j’étais payé, que c’était qu’une mission. En fait je n’étais pas bien sur que lui aussi ai conscience de ça, mais il était évidemment trop tard pour y penser et puis là, pour une fois, je voulais profiter. « Je suis presque certain d’avoir assez d’argument pour te faire partir avant. » murmurais-je avec assez d’arguments pour appuyer mes propos. Tirant légèrement son oreille après l’avoir mordu avec douceur, je redevenais sage pour ne pas gâcher le plaisir de la jeune femme. « Mais on va rester, je sais pas ce que tu vas lui offrir, mais je suis sûr qu’elle va adorer. », l’homme était assez attentif pour ne pas se tromper, alors je ne m’inquiétais pas trop.
Âge : 34 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Ministre de l'intérieur
$ : 1690 Avatar : Sam Claflin Crédits : Electric Soul (bazzart) Messages : 88 Inscription : 14/10/2019
Colin Aberline Staff • Administrateur
Joyeux Anniversaire Anna
ft les invités
« Sa vie est comme un livre, chaque anniversaire représente un chapitre. »
Il se sentait bien, finalement, à son anniversaire, entouré de tant de monde. Et Anna lui permettait de se sentir encore plus à l'aise qu'auparavant. Cette jeune femme était une vraie perle. Il notait discrètement dans sa tête la fleur d'Anna. Il saurait au moins quoi lui offrir. Même s'il était satisfait que, par une simple description de qui était la jeune femme, la fleuriste avait su trouver les fleurs nécessaires pour lui convenir. Et il n'aurait jamais pensé que les fleurs préférées d'Anna auraient pu se retrouver mêlées dedans. Oh, ça non. Il s'était retenu de donner sa fleur préférée, un peu perturbé par la suite par le couple Garrison. Il avait haussé les épaules et sourit, à la fois répondant pour la fleurs et le couple. Il ne voulait pas être intrusif, et si James Garrison ne lui avait pas fait remarquer qu'ils bossaient ensemble, il aurait mis l'impression de le connaître sur un visage commun, et se serait à peine intéressés à eux. Enfin, même s'il aurait bien pris la jeune femme à part pour lui faire remarquer que soit elle avait été piratée, soit elle essayait de passer au travers des filets de la société : et ça n'était pas jouer à la régulière. Mais soit, il n'était pas ici pour faire le moralisateur. Loin de là. Il était là pour Anna.
Anna qui lui avait proposé de danser. Il avait mis ses mains autour de la taille de la jeune femme, et lui glissa à l'oreille.«Ma fleur préférée, c'est la marguerite. Et depuis peu, ça a trouvé tout son sens. Elle rayonne de tout son être et rappelle le soleil. Un peu comme vous.» tout en parlant, il essayait de se concentrer pour ne pas écraser les pieds de la demoiselle, alors qu'elle lui proposait déjà du rock acrobatique. «C'est, une fois encore, à vos risques et périls, très chère.» rit-il, alors que sans crier gare, elle s'éloignait de lui, en le laissant au milieu de deux inconnus qu'elle lui présentait rapidement. «Bonsoir,» répondit-il très poliment, avant de hocher la tête et d'offrir un faible sourire à l'homme. «Oui, merci. Je suis heureux d'avoir pu assister, même trop peu, à son anniversaire.» dit-il avant que lui aussi ne s'éloigne un peu, éloignement amplifier par le mouvement de Colin, alors que certains commençaient à entonner un "joyeux anniversaire" auquel il se joignit sans problème en n'ayant plus d'yeux que pour Anna. Elle était radieuse, comme toujours, sinon plus.
(c) DΛNDELION
Posté Dim 23 Fév - 18:18
Âge : 27 ans Nationalité : Américaine avec des origines Irlandaise Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Assistante personnelle de la vice-présidente
People will lie to you, be honest with yourself People will hurt you, be kind to yourself People will disrespect you, be forgiving to yourself You don't have to treat yourself how others treat you Don't make their mistake your truth
Don't give up...
Hannah Brown Pleure un bon coup, puis relève toi et retourne au combat.
♫ Joyeux anniversaire Anna ♫
Cette danse avec Colin est finalement assez courte, mais aussi très plaisante, encore plus quand il lui confie que sa fleur préférée est la marguerite. Qu’elle lui fait penser au soleil et que comme cette fleur, le ministre de l'Intérieur trouve qu’Anna rayonne. Voilà un très beau compliment et qui la touche beaucoup, c’est bien la première fois qu’on lui dit quelque chose d’aussi gentil et d’aussi beau. Mais elle n’a pas vraiment le temps d’y répondre, que la danse se termine et qu’elle a juste la possibilité de présenter son cavalier, à son meilleur ami et l’homme qui l’accompagne.
Elle est conduite devant la table des cadeaux, alors que les lumières s'éteignent et que les serveurs arrivent avec des gâteaux, aux bougies illuminant timidement la salle.
Tous les invités se mettent alors à chanter, Joyeux Anniversaire, sous le regard ému de la jeune femme qui finit par souffler toutes ses bougies, non sans avoir fait un vœu avant. Après les applaudissements, Anna commence à déballer ses cadeaux pendant que les serveurs découpent les gâteaux et font passer des parts à qui en veux. Et la jeune femme est vraiment gâtée, ses collègues lui ont offert une impressionnante reproduction du tableau « Le baiser » de Gustav Klimt, Evanna un porte clé représentant des gants de boxe, ce qui fait sourire la jeune femme lui rappelant une certaine discussion, ainsi qu’un petit cœur avec le nom de son petit garçon gravé en son centre. Vraiment adorable comme présent. La brunette découvre aussi qu’on lui a offert un très beau collier, cadeau venant de Victoria Miller en personne, pourtant elle ne l’a pas vu durant sa fête, et même en regardant partout, elle n’aperçoit pas la jeune femme. Voilà qui est étrange, est-ce qu’on lui aurait fait une blague, ou bien, la figure la plus connue de The Alternative était bien à sa fête ? Mystère à résoudre.
La jeune femme poursuit son déballage de cadeau, des nouveaux outils de jardinage avec même un chapeau de paille pour se protéger du soleil, du matériel pour camper dans les zones réservées à cela. Une impressionnante boite de chocolat de la part de Colin, chose très coûteuse, tant les fèves de cacao sont devenues rares, et Anna le sait, elle devra mettre beaucoup de volonté pour ne pas se goinfrer. De Zayan, elle reçoit un splendide bracelet vintage et la jeune femme se demande où il a pu trouver pareille petite merveille. Des Garrison, la brunette découvre une grosse peluche d’ananas, et le clin d’œil l’a fait bien rire. Pour terminer dans les cadeaux, on a également offert à la jeune femme une ancienne édition « d’Orgueils et Préjugés », deux parfums et plusieurs autres beaux bijoux.
Bref, une vraie orgie de cadeaux, elle ne pensait vraiment pas recevoir autant et même si ce n’est pas le plus important, c’est toujours plaisant d’être aussi choyée.
Profitant que tout le monde mange, Anna s’empare d’une part de gâteau et va remercier chaque personne, tout d’abord d’être venu, d’avoir joué le jeu du déguisement, de l’avoir autant gâtée, mais surtout la jeune femme espère que tout le monde à passé un bon moment. Finalement, la soirée se termine tranquillement et assez tardivement et chaque invité rentre chez eux, ou prolonge la nuit ailleurs.
C’était vraiment un très bel anniversaire et des étoiles dans les yeux, Anna se dis qu’elle n’aurait pas pu rêver mieux.
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J’avais un chien dans les bras, Zayan loin de moi et Evanna comme seule compagnie. On aurait dit un mauvais début de blague. Heureusement il y avait le chien, et avec lui la possibilité de m’occuper d’autre chose, du moins jusqu’à ce qu’elle me demande de me détendre. Elle qui me voyait souvent au salon, elle savait comment j’étais, impossible de faire illusion. Quant à la suite, j’avouais être rassuré à l’idée qu’elle ne dise rien, tout comme je l’étais du fait qu’elle puisse protéger Zayan. Avec quelqu’un comme elle dans sa vie, il était à l’abris pour beaucoup de chose. Et puis il y eut un compliment qui me fit sourire, bonne en meuf, non en fait ça m’avait fait clairement rire au point que je répondis encore amusé, « Merci, je me trouve bonne aussi. », mais derrière l’humour il y avait quelque chose d’important que je voulais lui dire, quelque chose que je ne pouvais pas éviter, enfin si, mais pas avec ce qu’elle venait de dire et pas avec ce que je pensais de Zayan.
— Sa meilleure amie sort avec le Ministre de l’Intérieur et Zayan, lui, est amoureux d’un prostitué ! C’est peut-être une histoire de Caste ? Il n’y aurait rien d’étonnant à ce que même sur une application de rencontres, ce petit système bien rôdé soit aussi de mise. Même si, en toute honnêteté, Zayan n’a pas vraiment envie d’échanger son petit escort contre un ministre. Un peu surpris, il enlace Anna en retour quand elle le prend dans ses bras et colle un sourire indifférent sur ses lèvres dès qu’elle s’éloigne, refusant de laisser cette histoire l’atteindre. “J’imagine que oui, à moins que ça ne lui plaise de faire ce métier, je n’en sais rien…” ment-il, le ton léger. Ce n’est pas à lui de dire pourquoi Rafaël fait ce travail, surtout à des gens qu’il ne connaît pas. “Quoi qu’il en soit, c’est déjà bien assez pathétique comme ça de ma part d’avoir des sentiments pour un escort, je ne vais pas en plus tomber plus bas en lui demandant de renoncer à sa carrière pour mes beaux yeux ! D’autant que je ne dois pas être le premier de ses clients à finir comme ça. De toute évidence, il fait toujours ce métier, donc tu imagines bien quelle réponse il doit avoir donné aux autres !” Il sait de source sûre qu’il n’est pas le seul, mais ça non plus, Anna n’a pas besoin de le savoir. C’est l’un des nombreux détails auxquels l’homme s’efforce de ne pas trop penser. Tout comme il essaye de ne pas penser au fait qu’il sait que pour lui, Rafaël envisage d’arrêter. Ce soir encore, il devra payer, c’est bien la preuve qu’il ne faut pas trop compter là-dessus. 
