You’ll find that life is still worthwhile, if you just smile ft. Eden
Âge : Né le Sept Juillet, il écope de vingt-cinq années de vie, dont dix-huit qu'il s'est promis de faire éclore la vérité. Nationalité : Américain. Né à Washington, il est, cela dit, issu du mariage d'une femme moyen-orientale et d'un homme aux origines nordiques. Statut Matrimonial : Célibataire, une seule relation sérieuse à son actif. Il n'est pas pressé, Swan, attend sagement de rencontrer celle qui sera prête à passer le restant de sa vie à ses côtés. Métier : Etudiant en droit. Avec une année de retard, il a entamé tout juste sa deuxième année de Doctorat. Élu par sa section sur sept années consécutives, il prend son rôle de délégué très à cœur.
Dépité, Swan avait décidé de s'asseoir sur l'un des bancs de la longue allée principale des jardins d'Alexandria. Ses coudes s'étaient enfouis dans la chair de ses cuisses, et ses mains s'étaient jointes entre ses jambes écartées. Le tronc baissé, il s'était mis à fixer la matière de laquelle le chemin était fait; la terre jaune et poussiéreuse était la préférée des coureurs et randonneurs expérimentés. Il était pensif, l'étudiant, car les deux rencontres qu'il avait faites en fin d'après-midi ne l'avaient pas fait avancer plus en avant dans le dossier de John Lee Cooper. Il y avait cru dur comme fer, avait imaginé que les amis d'enfance du patriarche, retrouvés grâce à une recherche acharnée, aurait pu lui confier quelques secrets troublants. N'était-ce pas ce à quoi servait l'amitié ? A pouvoir se confesser, la crainte en moins que ça ne soit révélé ? Contrairement à ce qu'il avait cru, le fils du présumé suicidaire n'avait récolté aucune information concernant de possibles menaces de mort. Apparemment, son père était bien plus cachottier que ce qu'il aurait supposé; et ça le ramenait à la case départ. Était-ce par peur d'emporter avec lui les gens qu'il appréciait plus que de raison ? Après tout, il savait aimer les siens, tant et si bien que cette éventualité n'était pas à écarter. Il gonfla ses poumons, Swan, inspira profondément avant de redresser son corps, et de caler sa colonne vertébrale contre le dossier. En ce dimanche soir hivernal, les réverbères s'étaient tous allumés en série depuis deux heures, au moins, et le regard marron glacé aux touches hazel du métis prit d'assaut l'un d'eux, comme en recherche de lumière.
Vingt heures, et quelques gouttes de pluie commençaient à dégringoler du ciel. Pas assez nombreuses pour presser le pas des derniers citoyens qui empruntaient les jardins pour gagner du temps sur leur retour, pas assez nombreuses pour que Swan pense à rentrer chez lui. Le brun à la chevelure caramel fit fi des perles qui tombaient une après l'autre sur son long manteau camel qu'il avait laissé ouvert, sur sa chemise aux lignes verticales déboutonnée au col, ou sur son chino. Les seuls éléments qui finirent par l'éveiller furent les parapluies qui, un à un, finissaient tout de même par éclore devant ses yeux. Il porta ainsi attention sur chacun d'eux, et constata que rares étaient ceux portant des couleurs originales. Il balança ses billes sur chacune des toiles portatives, jusqu'à tomber sur une jeune femme qui, habillée d'une simple tenue de sport, n'avait pas pensé à apporter la sienne. Elle aurait pu courir, de façon à éviter la précipitation qui se préparait, mais elle n'en fit rien : elle marchait, absente, et totalement indifférente à ce qui se passait autour d'elle. Swan fronça ses yeux en amande, étrangement curieux et subjugué. Plus elle se rapprochait, plus il lui semblait l'avoir déjà croisée quelque part. Son visage lui rappelait vaguement quelque chose, mais il ne sut pourquoi. Il l'observa alors, d'abord de loin, puis décida de quitter le banc sur lequel il avait pris position pour s'aventurer sur le chemin. Lorsqu'on est habillé de vêtements de sport, et qu'il commence à pleuvoir, la logique serait d'accélérer le pas, pas de se mettre à marcher, lui adressa-t-il la parole, dès lors qu'il arriva à sa hauteur, taquin.
Ses lippes s'étalèrent sur le bas de son visage, et ses paupières se plissèrent, afin de rassurer la personne qu'il venait d'aborder. Son mètre quatre-vingt-dix aurait pu l'effrayer, mais la douceur qui envahissait son faciès, mêlée à une voix grave plutôt amicale, ne pouvait qu'apaiser le doute sur ses intentions : Swan n'avait absolument rien d'un agresseur, et gardait une assez bonne distance lorsqu'il faisait face à un(e) inconnu(e). Vous allez attraper froid si vous restez ainsi sous la pluie, fit-il après que le silence ait pesé sur son intervention; avait-elle au moins remarqué que le temps s'était dégradé ? Il la dévisagea un court instant avant de porter un regard inquiet sur les habits qu'elle portait, et qui s'humidifiaient seconde après seconde. Il soupira, à la recherche rapide d'une solution, tout en détournant ses quartz. Il lui fallut moins de temps pour agripper les bords de son manteau et le glisser de ses épaules. J'avais l'intention de boire un café dans la partie restauration du centre d'arcade, commença-t-il tout en déposant son pardessus en laine sur la brune, afin de l'habiller plus chaudement, vous devriez venir avec moi, pour vous réchauffer, l'invita-t-il à se joindre à lui; pouvait-elle au moins refuser cette proposition ?
lumos maxima
Posté Dim 17 Nov - 10:08
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Âge : Né le Sept Juillet, il écope de vingt-cinq années de vie, dont dix-huit qu'il s'est promis de faire éclore la vérité. Nationalité : Américain. Né à Washington, il est, cela dit, issu du mariage d'une femme moyen-orientale et d'un homme aux origines nordiques. Statut Matrimonial : Célibataire, une seule relation sérieuse à son actif. Il n'est pas pressé, Swan, attend sagement de rencontrer celle qui sera prête à passer le restant de sa vie à ses côtés. Métier : Etudiant en droit. Avec une année de retard, il a entamé tout juste sa deuxième année de Doctorat. Élu par sa section sur sept années consécutives, il prend son rôle de délégué très à cœur.
Swan parcourut l'allure de la brune emmitouflée dans son pardessus et ne put réprimer un souffle rieur. Un peu grand pour qu'il puisse être le vôtre, de toute façon, se permit-il de plaisanter sur leur différence de taille de près de vingt-cinq centimètres. S'il seyait parfaitement à son propriétaire, descendant juste à la naissance de ses cuisses, la sportive pouvait presque s'en faire une robe. A présent vêtu de sa simple chemise, il porta un regard sur le ciel chamboulé. Il faisait déjà nuit, là-haut, et les réverbères éclairaient l'ici-bas. La pluie continuait d'éclabousser les passants qui se permettaient de faire barrière aux perles, et les empêchaient de toucher terre. L'étudiant reçut plusieurs gouttelettes sur le visage et ses vêtements commençaient à éponger l'eau. On devrait y aller, au moins avant de prendre l'averse, finit-il par dire. Il prit les devants et emprunta à nouveau le chemin vers le centre de loisirs Ouest qu'il connaissait que trop bien pour avoir eu l'occasion de s'y rendre avec ses parents, fut un temps, et ses amis, récemment. L'endroit était plutôt culturel, peu de bars pour ne pas dire aucun, certains emplacements avaient réussi à être pris d'assaut par des établissements récréatifs qui donnaient droit aux boissons chaudes, -mais pas des tonnes non plus.
Pressés par le temps de saison, ils n'eurent pas l'occasion d'échanger sur le trajet, trop concentrés à accélérer le pas. Ils sortirent des Jardins, se dirigèrent directement vers le bâtiment en passant sur les lignes piétonnières. La porte de l'immeuble triangulaire et verré s'ouvrit pour leur laisser place à l'intérieur, là où de nombreux citoyens avaient trouvé refuge, patientant que la pluie s'estompe pour reprendre leur chemin, trouvant l'opportunité idéale pour découvrir quelques recoins de la bâtisse. Vous me suivez, interrogea Swan qui, du fait de ses grandes jambes, avait eu jusqu'alors quelques mètres d'avance. Pour éviter de la perdre en route, il ralentit le rythme de ses enjambées, invitant ainsi sa nouvelle connaissance à faire le reste du chemin à ses côtés. Vous ne prenez pas en compte la météo, fut-il surpris de croiser une joggeuse quand il avait été prévu un sale temps pour la soirée, c'est ce que les sportifs font, d'habitude, enchaîna-t-il en usant de l'escalator pour rejoindre le premier étage. Posté une marche au-dessus de la brune, il tourna la tête en la direction de celle qui l'accompagnait, les reins contre la rampe électrique, -parce qu'il avait horreur d'offrir son dos pour seule vue. Il profita du petit temps de pause offert par la montée pour ébouriffer ses cheveux humides, conscient que sa coiffure n'avait plus fière allure.
En haut de l'escalier mécanique, il ne restait plus qu'à trouver les battants de la salle d'arcade. Il y a un radiateur près de la table là-haut, prévint-il pour anticiper le choix qu'ils avaient à faire, parce que Swan savait prendre les devants pour éviter la perte de temps inutile. Un défaut aux yeux des uns, une qualité à ceux d'autres, qu'importait. Du haut de ses vingt-quatre ans, il avait la carrure d'un homme confiant et autonome, quand il pouvait aussi paraître pour un vieil adolescent fougueux. Je vais vous laisser vous y installer, proposa-t-il, portant déjà sa main dans la poche-arrière de son pantalon pour dégainer son téléphone portable, -mobile avec lequel il avait pris la coutume de payer ses dépenses. Avant qu'elle ne s'engage sur le trajet de la tablée pointée furtivement par son faciès, Swan la stoppa un instant pour lui demander : j'oubliais... qu'est-ce que je peux prendre pour vous ?
lumos maxima
Posté Mer 20 Nov - 13:41
Invité Invité
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Âge : Né le Sept Juillet, il écope de vingt-cinq années de vie, dont dix-huit qu'il s'est promis de faire éclore la vérité. Nationalité : Américain. Né à Washington, il est, cela dit, issu du mariage d'une femme moyen-orientale et d'un homme aux origines nordiques. Statut Matrimonial : Célibataire, une seule relation sérieuse à son actif. Il n'est pas pressé, Swan, attend sagement de rencontrer celle qui sera prête à passer le restant de sa vie à ses côtés. Métier : Etudiant en droit. Avec une année de retard, il a entamé tout juste sa deuxième année de Doctorat. Élu par sa section sur sept années consécutives, il prend son rôle de délégué très à cœur.
Son simple sourire et ses yeux expressifs eurent raison du mal aise de la jeune femme, en résultant une réponse. Je vous apporte ça tout de suite, fit-il pour signer leur séparation qui se voudrait brève. L'étudiant suivit le chemin principal quand la brune emprunta une allée pour rejoindre la tablée pointée plus tôt. Au comptoir, personne n'attendait de prendre commande, alors, une fois qu'il eut tenté d'ajuster son apparence, il interpella l'un des employés : bonsoir, un thé vert et un cappuccino s'il vous plaît. Le hochement de la tête du bariste informa Swan que la commande avait bien été prise en compte, et ce dernier ne put que tourner la tête en direction de la salle, pour s'assurer que celle qui l'accompagnait avait trouvé l'emplacement désigné. On dirait que vous vous êtes pris la pluie, commenta l'expert en café, ce qui fit dériver le regard du plus grand sur sa propre chemise, dont le tissu humide laissait entrevoir son débardeur. Il s'autorisa un rire avant de jouer sur l'ironie : trois fois rien. Il leva ses marrons sur les cartes affichées au-dessus des machines, et plissa les paupières. Vous auriez un gâteau végétalien pour accompagner, préféra-t-il s'en référer à son vis-à-vis. Une part de brownie, proposa-t-il, ce à quoi l'homme de vingt-quatre ans répondit positivement de la tête.
Le téléphone qu'il tenait dans sa main se mit à sonner, et il s'excusa auprès de l'employé. Tournant légèrement son corps, à présent perpendiculaire au bar, il accepta le coup de fil et porta le combiné à l'oreille. Alors, fut interrogative une voix masculine. Ils ne sont au courant de rien, répondit Swan à son meilleur ami, le seul qui était au courant de ses recherches après son oncle de substitution, j'ai l'impression de tourner en rond, avoua-t-il avant que son compatriote de toujours soupire, prêt à lui sommer de laisser tomber cette histoire, pour la énième fois. Pourtant, il savait que les motivations et ambitions de son camarade étaient bien trop grandes pour le stopper. Voici, Monsieur, fit le bariste, ce qui rendit l'interlocuteur de l'Asiatique curieux. Je suis au centre d'arcade, fit-il à sa question; question à laquelle s'ajouta une autre question, non, avec une jeune femme, confessa-t-il, moment où il porta une deuxième fois ses billes sur la demoiselle dont il parlait. Je dois te laisser, écourta-t-il l'interrogatoire de son meilleur ami qui se vit parler dans le vide, -au bip de son portable. Le mobile contre la machine à paiement, le rappel du transfert d'argent sonna et Swan posa son appareil sur le plateau qu'il agrippa ensuite. Il se stoppa pourtant, revint sur ses pas pour poser : est-ce que vous pourriez ajouter une cuillère supplémentaire ?
Une fois qu'aucun élément ne manquait, il rejoignit la brune qui était restée patiemment près du radiateur, le manteau masculin encore sur ses épaules. Il s'installa sur le tabouret en bois face à elle et l'invita à se servir. Au remerciement, il ne répondit que par une esquisse de désapprobation : elle n'avait pas à louer autant de grâce à un malheureux cappuccino. Il retira son téléphone du porte-plat pour le porter de côté, changea de place sa tasse d'eau parfumée et déplaça l'assiette du brownie au centre de la table, les deux cuillères trouvèrent leur place sur la porcelaine. Eden, répéta-t-il en levant ses pierres en amandes sur le visage de sa vis-à-vis, promis, je vous passerai la fameuse réplique sur les Jardins dont vous portez le nom, plissa-t-il ses traits d'amusement; ne venait-il pas d'en faire le commentaire, pourtant ? Je m'appelle Swan, se présenta-t-il à son tour, levant sa main droite vers sa nouvelle connaissance, afin de venir serrer ses phalanges de ses doigts naturellement chauds. Les deux individus s'étaient bien trouvés, ils portaient tous deux un prénom aux syllabes majestueuses, aux symboles divins, et il était fort probable que leurs traits de personnalité soient en presque tous points semblables, -si on croyait au fait que les appellations en disaient long sur le caractère.
J'ai pensé que vous pourriez avoir faim, tarda-t-il à baisser ses quartz du faciès de son interlocutrice, mais je n'étais pas certain de ce qui pourrait vous contenter alors..., marqua-t-il une petite pause, je me suis dit qu'on pourrait partager. L'attention était-elle trop exagérée ? Qu'importait au fond, Swan avait agi sans réellement réfléchir, -c'était de coutume. L'avant-bras gauche couché sur le bois, collé à son torse trempé, il prit les devants en attrapant l'une des cuillères avant de la tendre à Eden, - sans oublier d'y ajouter le sourire amical qui allait avec l'action. Ne soyez pas gênée, ça me fait plaisir, vraiment, insista-t-il sur le dernier mot, tout en laissant ses sourcils gagner un peu de hauteur sur son front. Une fois qu'elle eut cédé, il prit la sienne et la planta à l'intérieur du dessert au chocolat. Autant moelleux que fondant, il n'eut aucun mal à en décrocher une part qu'il enfourna dans sa bouche. Son thé était encore trop chaud pour qu'il puisse porter ses lèvres jusqu'au rebord de la tasse, il ne pouvait que se satisfaire de l'entremet. Vous avez dit tout à l'heure avoir eu besoin de courir, fit-il tout en finissant de mâcher sa bouchée, qu'est-ce qui vous a obligé à sortir malgré les prévisions météorologiques, parut-il curieux. Probablement sauvée par le gong, le mobile de l'étudiant vint à s'allumer et la voix d'E.V.A empêcha Eden de répondre.
Bonjour Swan, cela fait trois jours que vous ne vous êtes pas connecté à Perfect Love, voulez-vous y remédier ? Le concerné ne sut que répondre, entrouvrit simplement les lèvres dans l'espoir de trouver mots à dire sur cette intervention troublante, en vain. Il soupira, interdit, avant de croquer dans la chair de sa lippe inférieure. Cette situation est plus qu'embarrassante, confia-t-il, usant d'un rire faible, tout en éteignant la demande de son assistante personnelle; cela lui apprendra de jouer les indiscrets.
lumos maxima
Posté Dim 24 Nov - 15:55
Invité Invité
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Âge : Né le Sept Juillet, il écope de vingt-cinq années de vie, dont dix-huit qu'il s'est promis de faire éclore la vérité. Nationalité : Américain. Né à Washington, il est, cela dit, issu du mariage d'une femme moyen-orientale et d'un homme aux origines nordiques. Statut Matrimonial : Célibataire, une seule relation sérieuse à son actif. Il n'est pas pressé, Swan, attend sagement de rencontrer celle qui sera prête à passer le restant de sa vie à ses côtés. Métier : Etudiant en droit. Avec une année de retard, il a entamé tout juste sa deuxième année de Doctorat. Élu par sa section sur sept années consécutives, il prend son rôle de délégué très à cœur.
Je pense que c'est plutôt à vous d'en juger par vous-même, répondit-il simplement à la réplique de sa vis-à-vis, les lèvres étirées, car il se savait être à la fois l'un, à la fois l'autre. Il avait longtemps été le pauvre adolescent aux yeux de beaucoup, celui qui avait été laissé loin derrière par des parents irresponsables et suicidaires. Il avait reçu moult empathie de ceux ayant ouï son histoire. Considéré comme malchanceux, les curieux semblaient toujours attristés de l'obligeance des responsabilités et d'indépendance qu'il avait à son âge. Pourtant, il n'avait été en rien malheureux, bien au contraire. Il s'était relevé dignement, n'avait pas failli face à l'épreuve à laquelle il devait faire face. Il avait accepté le destin qui lui était proposé : celui de grandir sans être porté par son père et sa mère. Il s'était promis d'ensoleiller ses journées, et celles des autres aussi. Contrairement à ce que la majorité des citoyens pensaient, il n'était pas seul, avait pu compter sur l'ami de son paternel et l'Etat. Alors, vilain petit canard, ou cygne majestueux ? A ce stade, il était certain qu'Eden ne pouvait se faire son propre avis, mais peut-être qu'une prochaine fois pourra faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre.
L'étudiant en droit termina de balayer l'écran, le bout de son couvert entre ses lippes épaisses, au moment où la jeune femme montra quelques signes de suspicions. Il leva aussitôt le regard sur le faciès de la brune qui lui faisait face, les sourcils légèrement arqués; comment pouvait-on être septique quand cette application n'avait pas été la première à utiliser les algorithmes pour faire rencontrer des gens ? Il y a plus de cinquante ans, des sites de ce genre existaient déjà et ont eu un franc succès auprès de nos ascendants, fit Swan, j'ai cru lire que beaucoup se sont rencontrés et ont vécu une belle histoire à l'époque, partagea-t-il. Il était conscient que certains s'étaient quittés, car les données récoltées avaient été tout bonnement erronées, mais aujourd'hui, que pouvait-on en penser ? Je crois aux améliorations, finit-il par dire après avoir eu l'occasion de porter sa bouche à la tasse tiède de son thé, et je pense pouvoir être à-même de dire que j'ai une confiance aveugle aux évolutions que met en place notre Gouvernement, haussa-t-il ensuite les épaules, prêt à accepter que des opinions puissent diverger de la sienne.
Pourtant The Alternative avait montré sa grandeur en palliant du mieux qu'il put aux divers problèmes qui avaient surgi ces dernières années, Swan avait encore du mal à trouver la raison qui remontait en doute sa fiabilité; peut-être à cause du rang social de ses parents, et de l'éducation qu'il avait reçu ? Je vous avoue tout de même avoir été forcé à m'inscrire, confessa-t-il à Eden, alors qu'il prenait un énième morceau de brownie du bout de son couvert, je préfère le hasard des rencontres, celles auxquelles on ne s'attend pas, exprima-t-il sa vision des choses à l'inconnue, tel un grand rêveur romantique ayant besoin de son lot de surprise, je ne pensais pas que se retrouver célibataire pouvait tant inquiéter les potes, lâcha-t-il avant de rire, se rappelant à quel point ses amis avaient été lourds avec ça, et sur plusieurs jours, d'autant plus, ils ont décrété que cela faisait trop longtemps que mon ex-copine et moi avions rompu et qu'il fallait faire bouger les choses, alors...,, laissa-t-il couler, avant de regarder son mobile. Une chose est certaine, voulut-il conclure après une pause dans leur conversation, l'algorithme prend son temps, et c'est une très bonne chose, selon moi, avoua-t-il ainsi n'avoir encore eu le droit à un match.
Il regarda le dernier morceau qui se trouvait dans l'assiette et sourit. Il se permit de l'attraper, le chocolat fondant naturellement dans la courbe de son couvert, puis le tendit vers Eden, d'un naturel à faire rougir. A moins que vous soyez nareuse, interrogea-t-il celle à qui il était prêt à donner la becquée. Qu'elle refuse ou non, il ne s'attarda pas à cet échange, passa très vite à autre chose pour ne pas la mettre mal à l'aise. Swan était un homme à l'élan facile, sociable et avenant en tout point s'il se sentait en confiance avec son interlocuteur/trice. Il savait aussi faire preuve d'équilibre dans une conversation, avouait facilement qui il était, détestait faire tourner le mystère autour de lui. Alors, simplement, il demanda : vous êtes curieuse ? Cette interrogation pouvait porter à confusion, laisser un peu trop de flou autour de l'intonation. Il plissa alors les yeux, et entrouvrit une fois de plus les lèvres, vers son téléphone cette fois-ci. E.V.A, appela-t-il celle qu'il considérait comme une confidente; un bip répondit à la commande vocale, connecte-moi sur Perfect Love, sollicita-t-il son intervention; elle s'exécuta. Swan, vous êtes à présent connecté sur Perfect Love. Voici votre profil.
Ainsi, comme une carte professionnel, un passeport ou tout autre papier officiel, il tourna son portable en direction de la brune et présenta son identité via l'application de rencontre. Si cela peut vous rassurer, je n'ai rien à cacher, adressa-t-il en même temps à Eden. Aucun mensonge, aucun filtre.
lumos maxima
Posté Sam 30 Nov - 10:13
Invité Invité
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Âge : Né le Sept Juillet, il écope de vingt-cinq années de vie, dont dix-huit qu'il s'est promis de faire éclore la vérité. Nationalité : Américain. Né à Washington, il est, cela dit, issu du mariage d'une femme moyen-orientale et d'un homme aux origines nordiques. Statut Matrimonial : Célibataire, une seule relation sérieuse à son actif. Il n'est pas pressé, Swan, attend sagement de rencontrer celle qui sera prête à passer le restant de sa vie à ses côtés. Métier : Etudiant en droit. Avec une année de retard, il a entamé tout juste sa deuxième année de Doctorat. Élu par sa section sur sept années consécutives, il prend son rôle de délégué très à cœur.
L'exclamation de son interlocutrice ne le choqua pas. L'étudiant était un grand garçon, capable de faire ses propres choix, et il y arrivait plutôt bien d'ordinaire. Il comprenait que ça puisse être surprenant de voir un homme avenant, et plutôt à l'aise dans les relations sociales, se voir guider par ses compagnons de route lorsqu'il était question d'une inscription à une application, mais là encore il avait de quoi répondre. Disons que je leur fais confiance, adjugea-t-il, même s'il avait longtemps tenté de passer outre le sujet qui revenait sans cesse à leurs lèvres, et je connais mon meilleur ami depuis assez longtemps pour savoir qu'il ne veut que mon bien, ajouta-t-il. Ses proches comptaient beaucoup pour Swan, il ne pouvait se permettre de les froisser lorsqu'ils essayaient simplement de le faire avancer. L'Asiatique avait une ambition sans pareille qui l'avait porté jusqu'au Doctorat de droit, jusqu'à être certain d'un métier qui se juxtaposerait avec ses idéaux et son profil, mais sentimentalement parlant, il se cherchait encore; ou ne cherchait pas assez. Il était une perle, un bon parti, par son affection, sa gentillesse, son respect, sa pointe de romantisme et l'avenir sûr qu'il se bâtissait, mais ça n'avait pas encore été sa priorité, -et ses camarades croyaient dur comme fer que c'était ce qui lui manquait.
Coudes et avant-bras sur la table, le torse contre le rebord de celle-ci, l'étudiant s'amusait à lire les expressions de sa vis-à-vis qui s'était adonnée à la lecture de son profil, laissait ses billes marrons aux touches hazel naviguer sur le faciès de la brune, l'esquisse toujours accrochée à ses lippes. Il paraît, s'amusa-t-il lorsqu'elle fit mention de ses prouesses en natation. Il avait déjà été champion de sa catégorie l'année passée, avait travaillé dur pour décrocher la première place. Il s'était contenté d'un échec à sa première compétition, d'un podium à la deuxième, mais aujourd'hui il était bien décidé à ne pas lâcher le trophée. Il multipliait les exercices en présence de son coach universitaire et accumulait les heures d'entraînement musculaire les week-ends et pendant les vacances, -jusqu'à installer un punching-bag dans sa propre chambre. Il était un battant, Swan, allait toujours au bout des choses sans jamais lâcher. Il était plein d'humilité aussi, ne se sentait en rien supérieur par toutes ses réussites. Il partait du principe que tout le monde pouvait atteindre leurs objectifs si la motivation était assez puissante. J'ai en tête de rejoindre le Ministère public en tant que procureur, confia-t-il son intention, le grand but professionnel de sa vie, défendre l'intérêt public doit être ma vocation, plissa-t-il les yeux.
Il était certain que le salaire pouvait également être source d'une orientation vers la magistrature, mais il n'en était rien pour Swan qui avait trop été marqué par l'injustice qu'avait dû subir sa famille pour s'arrêter aux compensations pécuniaires d'un métier. Il voulait faire partie de ceux qui agissaient dans l'intérêt de la société, dans l'intérêt des victimes qu'elles soient l'Etat ou le peuple. Punir les coupables, acquitter les innocents, il n'avait que ça en tête; et sa première mission, encore tenue secrète, était de rétablir la finalité incorrecte du dossier de son propre père. J'espère que ça tend à vous rassurer, fit-il, comprenant qu'il était suspect qu'un inconnu vienne aborder une femme de la sorte, l'invitant à se réchauffer autour d'une boisson chaude. L'Asiatique avait pensé que déballer son profil, là où moult et moult informations avaient été inscrites, était la seule solution qui lui permettait de prouver ses bonnes intentions; les paroles ne suffisaient pas toujours, n'était-ce pas ? Votre visage m'est familier, ajouta-t-il, pour compléter ce qui l'avait poussé à s'approcher d'elle, je ne veux pas dire que vous ressemblez à Madame tout-le-monde, mais j'ai la nette impression de vous avoir déjà croisée, indiqua-t-il de sa voix posée, espérant ne pas la vexer. Savoir où et quand n'était pas la question, sa curiosité avait tout simplement pris le dessus.
Il termina sa tasse d'une traite avant de porter un regard sur les jeux d'arcade alignés dans la pièce adjacente, à sa droite. Est-ce qu'il vous est déjà arrivé d'y jouer, interrogea-t-il Eden, sans que ses pierres ne s'écartent des bornes autour desquelles quelques groupes d'amis et couples s'étaient retrouvés. Peu importait sa réponse finalement, il arrivait à Swan de n'en faire qu'à sa tête, -la fougue le prenait sans avertir. Attendez-moi ici, imposa-t-il presque avant de se lever de la chaise, reprendre poliment son téléphone mobile et s'écarter de la table à laquelle ils s'étaient installés. Il emprunta le même chemin qu'au moment où il avait rejoint la brune près du radiateur et se retrouva devant le même serveur jovial. Ce serait pour des jetons, s'il vous plaît, commanda-t-il ainsi dix d'entre eux à l'aide de son portable qu'il reçut dans la foulée. Muni des pièces, il retrouva la plus âgée en un laps de temps très court et posa son postérieur sur la même assise, face à elle. Il sourit et lâcha les rondelles au centre de la table, non loin de l'assiette vide. Il est aussi inscrit que je cherche une partenaire de basket, commença-t-il, se rappelant de sa présentation originale, si je vous montre vous accepteriez d'être la mienne, ce soir, interrogea-t-il la demoiselle qui lui faisait face, le sourire espiègle et la lèvre inférieure prise au piège par ses canines.
lumos maxima
Posté Mer 11 Déc - 21:29
Invité Invité
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Âge : Né le Sept Juillet, il écope de vingt-cinq années de vie, dont dix-huit qu'il s'est promis de faire éclore la vérité. Nationalité : Américain. Né à Washington, il est, cela dit, issu du mariage d'une femme moyen-orientale et d'un homme aux origines nordiques. Statut Matrimonial : Célibataire, une seule relation sérieuse à son actif. Il n'est pas pressé, Swan, attend sagement de rencontrer celle qui sera prête à passer le restant de sa vie à ses côtés. Métier : Etudiant en droit. Avec une année de retard, il a entamé tout juste sa deuxième année de Doctorat. Élu par sa section sur sept années consécutives, il prend son rôle de délégué très à cœur.
Swan avait simplement souri à la question de son interlocutrice concernant le gouvernement qui dirigeait Washington, parce qu'elle était bien loin du compte, finalement. Il avait posé son coude sur la table et avait enfoui sa mandibule droite à l'intérieur, là, contre l'épiderme de sa paume marquée par une longue ligne de vie, avant de secouer la tête pour protester contre la supposition. Portant son regard aux reflets dorés dans le vert du sien, il avait entrouvert les lèvres pour s'exprimer sur ce point. L'Asiatique avait alors fait référence aux liens étroits qui le liaient à The Alternative : d'abord la place que son père avait eu par le passé en tant que Ministre aux idées fortes qui rejoignaient celles du Président Miller, puis son enfance passée entre les murs des bâtisses officielles. S'il avait omis de spécifier le nom de son paternel, et de sa mort brutale, il avait expliqué suivre le modèle qu'il lui avait inculqué parce qu'il s'y retrouvait en grande partie. Et même si son amitié avec la jeune fille du Président n'impliquait pas être en accord avec les principes du parti qui administrait la ville, elle n'avait pu que renforcer son lien avec la politique mise en place par le côtoiement d'activistes. Il avait préféré faire court, n'appréciant pas mettre en avant ses idéaux autour d'une table où les conditions de débat n'y étaient pas. Il respectait les avis de tout un chacun, et appréciait garder les siens. Aussi, sa vocation était plus centrée sur la justice que sur les affaires diplomatiques.
Il ne put retenir un léger rire grave et enjoué lorsque Eden marqua un commentaire sur sa taille, et tint à la rassurer : rien n'est question de taille, tout repose sur la volonté d'atteindre son objectif. Dans le basket, comme dans la vraie vie, il fallait allier bon nombre de points pour réussir ce qui nous tenait à cœur et cela commençait par croire en ses capacités. A ça, il fallait ajouter une pointe de folie, un zeste de patience et son lot de bon/bien-vouloir. La plupart du temps, cela fonctionnait plutôt bien, mais les échecs, il n'y en avait pour tous les goûts, à toutes les sauces. L'engouement de la jeune femme rendit l'étudiant en droit lumineux, si bien qu'il eut tout juste le temps de replacer les tasses et l'assiette vide sur le plateau qu'il fut emporté par la coureuse. La main de cette dernière attrapa les doigts fins du plus jeune qui, bien que nullement gêné, fut étonné d'un tel élan de rapprochement venant de la brune. Pour autant, il ne refusa pas et se laissa même prendre au jeu en entourant la palme de la Caucasienne de ses longues phalanges. Ils traversèrent ainsi la pièce principale les mains liées, jusqu'à atterrir dans la partie réservée aux jeux d'arcade. Swan décida de prendre le dessus après ça, de façon à pouvoir la guider jusqu'à sa machine de prédilection qui n'était autre qu'une simulation de tirs au panier. Cela pouvait paraître simplet, presque grotesque, mais il avait souvent, et longtemps, joué avec ses camarades de classe lorsque le temps ne leur autorisait pas à s'amuser sur le terrain.
Et encore aujourd'hui, pour gagner en précision et concentration, -parce qu'il était certain que ça jouait sur sa vie professionnelle et personnelle aussi, il lui arrivait de s'engouffrer dans le centre de loisirs. Je vous laisse insérer les trois jetons, fit-il -puisqu'elle était en possession des pièces-, après avoir jugé être obligé de redonner la liberté à la dextre d'Eden. Il garda un oeil sur l'écran de contrôle et, au moment où la jeune femme appuya du bout de son doigt sur le dernier rond de métal, le panier sortit de la plateforme verticale et sonna le départ. Sur le tableau d'affichage, la minute se régla et attendit que le premier ballon soit lancé. C'est simple, je vais vous montrer, se proposa-t-il comme coach privé. Il agrippa une des sphères durement gonflées entre ses mains, la plaça juste en-dessous de son regard après qu'il se soit cadré devant la machine et articula : le tout c'est de maintenir une position dans laquelle on est à l'aise, et de ne pas quitter l'objectif des yeux. Puis, il tira après avoir visé, pause qui lui prit quelques petites secondes. L'attention et la force qu'il eut mis dans l'envol du ballon le fit atterrir dans le cerceau; et l'habitude, sûrement. Son poing marqua discrètement le signe de la victoire, ses ongles coupés courts entrèrent en contact avec sa paume et les muscles de son bras se contractèrent; malgré la fatigue, il avait vaincu, une fois de plus, la machine. Votre but est d'en passer le plus possible en une minute, tendit-il ensuite un ballon qui venait de faire irruption.
Le premier est offert, plaisanta-t-il sur le point qu'il lui avait cédé.
lumos maxima
Posté Sam 21 Déc - 22:47
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You'll find that life is still worthwhile if you just smile
Âge : Né le Sept Juillet, il écope de vingt-cinq années de vie, dont dix-huit qu'il s'est promis de faire éclore la vérité. Nationalité : Américain. Né à Washington, il est, cela dit, issu du mariage d'une femme moyen-orientale et d'un homme aux origines nordiques. Statut Matrimonial : Célibataire, une seule relation sérieuse à son actif. Il n'est pas pressé, Swan, attend sagement de rencontrer celle qui sera prête à passer le restant de sa vie à ses côtés. Métier : Etudiant en droit. Avec une année de retard, il a entamé tout juste sa deuxième année de Doctorat. Élu par sa section sur sept années consécutives, il prend son rôle de délégué très à cœur.
J'ai passé des années au centre d'arcades, lança-t-il pour réponse, omettant de dire qu'il avait pris plaisir à se rendre sur les terrains également, mes parents savaient comment m'occuper, fit-il, et ce n'était pas évident lorsqu'on avait qu'un seul et unique enfant, et j'adorais sortir dans le parc du coin avec mes camarades de classe, souffla-t-il, parce qu'il n'avait jamais été de ces enfants qui préfèrent allumer la télévision ou stagner devant une console; Swan avait été un enfant plein de vie et était, aujourd'hui, un homme tout aussi énergique. Il tourna ensuite ses billes sur le cadran qui perdait, peu à peu, des secondes. Afin qu'elle ne loupe aucune chance, l'étudiant en droit préféra se taire et observa les essais de sa camarade. Il était normal qu'elle n'y arrive pas du premier coup, parce qu'on n'atteignait pas nos objectifs dès lors qu'on le désirait : il était important de fournir des efforts pour ça. Les passes s'accumulaient, et elle loupait de peu le cerceau de basket. Quelques secondes lui restaient à peine pour tenter le point, et Swan s'apprêtait à venir en renfort derrière elle pour la guider, mais elle n'en eut besoin. Il avait effectué un pas en avant, moment où la jeune femme tira une dernière fois et envoya le ballon orangé directement dans le panier. Les yeux du brun se débridèrent légèrement et il s'exclama, adressant un : bien joué, expressif à sa partenaire de jeu. Elle avait réussi à trouver l'élan nécessaire à sa réussite, ne pourrait maintenant que multiplier les paniers avec un peu de concentration supplémentaire.
La satisfaction la plus importante fut de voir qu'Eden prenait goût au jeu, à tel point qu'elle se proposa à payer sa tournée pour faire durer le plaisir. Je vous prends au mot, fit-il, lorsqu'elle émit son désir de revanche; ce qu'ils n'avaient pas prévu, c'était que les parties allaient s'accumuler sans qu'ils ne remarquent que les minutes, elles aussi, s'additionnaient pour faire des heures.
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Les rires éclataient toujours autant dans la salle de jeux, si bien que les deux bruns n'avaient pas ressenti les aiguilles tourner. La seule chose qui leur mit la puce à l'oreille fut le début du rangement qu'effectuèrent les employés, et Swan eut le réflexe de passer un coup d'oeil sur la montre à son poignet. Vingt-trois heures étaient passées, et cela défit son expression enjouée. Il se fait tard, prévint-il la jeune femme, une grimace accompagnant l'information. Dans un sens, il se rendit coupable, si bien qu'il s'activa à trouver une solution. La tournée des bus, en ce mois de Décembre, était ralentie par les conditions météorologiques prévues pour la nuit, et à cette heure-ci, peu de moyens de transport étaient maintenus. Vous habitez loin d'ici, interrogea-t-il sa voisine. L'île principale était à une grande distance de l'endroit où ils se trouvaient, et si l'étudiant avait toujours la possibilité d'être hébergé par son meilleur ami, -qui vivait dans les environs-, peut-être n'était-ce pas le cas d'Eden qui se retrouvait, alors, dans de beaux draps. Auquel cas, il est fort probable que des hôtels aient encore une chambre à vous proposer, suggéra-t-il à sa nouvelle connaissance, vous voulez qu'on y regarde ensemble, questionna-t-il la jeune femme alors qu'il dégainait son téléphone pour entamer les recherches, au cas où. Il était prêt à l'accompagner pour la réservation, même à marcher jusqu'à son logement si telle était sa décision; il ne voulait pas l'incommoder si elle était attendue.
lumos maxima
Posté Lun 30 Déc - 11:18
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