You, Me, and the Apocalypse || Jay

Âge : 31 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Divorcé, en couple avec Marvin Harper Métier : Ingénieur informaticien système & réseaux au Ministère de l'Intérieur.

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James A. Garrison ❝ Robots are people too ❞ Administrateur

	You, Me, and the Apocalypse Jayden & James Malgré le pull trop grand et le jeans troué qu’il porte, James fait complètement tâche, debout au milieu d’un trottoir de bidonville. C’est peut-être l’air effrayé sur son visage ou la manière dont il se tient, difficile à dire. Tout ce qui est sûr, c’est qu’il n’a rien à faire ici et que ça se voit. Les passants se retournent pour lui lancer des regards curieux, scrutateurs. Il a presque envie de faire demi-tour, mais il est là maintenant. À quoi bon s’être donné toute cette peine pour trouver cet endroit s’il abandonne avant d’aller jusqu’au bout ? Ca s’est révélé suffisamment compliqué comme ça, de trouver la bonne personne, de lui acheter la bonne information. Beaucoup de temps, beaucoup d’angoisse, beaucoup d’argent. Et maintenant, il n’y a plus qu’à traverser la rue. D’ici, il a une vue imprenable sur la façade du salon de tatouage dont on lui a donné l’adresse. Il ne reste aucune trace nul part du message contenant cette information, ni sur son téléphone, ni dans les serveurs du Gouvernement. James s’en est assuré personnellement. Il regrette un peu, désormais, car il ne s’attendait pas vraiment à un endroit comme ça. Il y a du passage dans ce salon, mais hormis ça et l’air bas quartier des lieux, il ne voit rien qui prouve que c’est là qu’il doit vraiment aller. Les chances sont grandes que son contact se soit tout simplement payé sa tête, lui ait extorqué de l’argent avec une information bidon qui ne le mènera nul part… Il doute, mais il y a une chose qui ne s’essouffle pas : cette envie, presque un besoin, d’en finir. Pas avec cette petite course étrange, mais avec tout. Avec sa propre vie, surtout. Il n’a pas confiance dans les médicaments et il n’a pas envie de monter tout en haut du plus haut building de la ville. Il veut quitter ce monde seul, dans un endroit désert, calme. Intime. L’arme est la solution la plus appropriée pour ça, n’est-ce pas ? Son plan est précis, écrit à l’avance : il achète une arme, il va se perdre quelque part dans les jardins d’Alexandria et enfin, il sera libre. Rien que pour cette promesse, ça vaut le coup d’essayer. Alors, après cinq bonnes minutes à rester là sans bouger, le jeune homme se décide enfin. Il traverse la rue, sans jamais regarder ailleurs que vers son objectif. Il n’hésite même pas avant d’entrer dans la petite boutique. L’intérieur est plus étrange encore. C’est à la fois encombré et chaleureux, pas comme tous les endroits aseptisés qu’il fréquente normalement dans les plus hautes sphères de la société. Il y a tout un tas de dessins et de photos aux murs, une collection d’objets hétéroclites et quelques personnes qu’on entend discuter par-dessus la musique de fond. James n’a aucune idée de ce qu’il doit faire maintenant. Avec son air de pauvre type paumé, il approche du comptoir près duquel il y a quelques personnes. Il observe les visages, mais détourne les yeux précipitamment chaque fois qu’il risque de croiser le regard de quelqu’un. C’est presque la dernière ligne droite, il doit juste trouver l’homme qui gère les lieux. Il inspire un grand coup, ferme les yeux le temps que ses poumons soient saturés d’air et relâche tout quand il les rouvre. “Salut.” souffle-t-il à l’adresse de la personne la plus proche de lui. Sa voix tremble un peu et son interlocuteur semble vouloir éclater de rire. James crispe la mâchoire et se concentre sur son but. C’est tout ce qui compte, il se fout qu’on le trouve idiot ou ridicule. Bientôt, ça n’aura plus la moindre importance. “Je cherche… euh… Jay ?” Il faudra repasser pour l’assurance, mais au moins, c’est fait. Il n’a plus qu’à attendre, maintenant. Attendre. Encore un peu. Plus très longtemps.
Posté Mer 25 Sep - 13:34

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Jay Ooohh, you touch my tra la la • Administrateur

	You, Me, and the Apocalypse JJ team Une pause, il lui faut une pause, de toute urgence. La nana qu’il tatoue n’arrête pas de blablater, de lui raconter sa vie, et de lui rentrer dedans avec un tel manque de subtilité que Jay’ lui-même est obligé de remarquer son manège. Les jeunes, songe-t-il tout en terminant l’arc délicat d’un tracé en secouant doucement la tête. La désapprobation lui fige les traits, et un tic nerveux lui agite la mâchoire. Si vivre de sa passion est une réussite de tous les instants, certains clients s’avèrent vite insupportables. Il retient un soupir, recule légèrement son tabouret d’un coup de bassin, et repose son dermographe tout en lançant à sa cliente un « terminé ma jolie, tu peux aller t’admirer. » sans même la regarder. La musique de fond lui colle mal au crâne. De la caféine, histoire de lui adoucir l’humeur, et une clope, avant de repartir. Ouais, bon plan. Sans plus s’occuper de la fille qui observe fascinée les ailes noires qui lui ornent désormais les reins, Jay’ repasse de l’autre côté du paravent afin de rejoindre le comptoir, auquel il s’accoude nonchalamment en attendant que la machine à café mise en route en passant daigne faire son boulot. Pas très écolo, mais qui se soucie de ce genre de truc par ici. Il jette un coup d’œil aux quelques personnes qui attendent leur tour, repère le dernier arrivé qui jure quelque peu dans le décor et hausse un sourcil interrogateur à l’intention de Jake, l’assistant chargé de l’accueil. Ce dernier lui offre un sourire de connivence avant de pointer discrètement le nouveau venu d’un doigt moqueur en l’avertissant « Il cherche Jay. » . Avec un haussement d’épaules, Jay s’avance vers le type, l’examine de haut en bas, avant de croiser les bras, un brin d’impatience au fond des yeux. « Tu l’as trouvé il semblerait. » réplique-t-il d’une voix dépourvue d’amabilité. « C’est pour un tatouage ? Pour faire la pute ? Ou t’as des emmerdes ? » Jay se montre grossier, volontairement, pour provoquer une réaction, parce que la belle gueule qui lui fait face n’a clairement rien à faire ici. Il a le regard trop fuyant. Et il est visiblement mal à l’aise. Les mecs dans son genre sont des nids à emmerdes, mais les emmerdes, Jay a pris la sale habitude de les attirer. De les protéger, même, lorsque ça s’avère nécessaire. Alors il hésite, alors qu’en lui l’hostilité cède à la curiosité. Comment connait-il son nom ? Il n’a pas l’air de venir pour profiter des services du salon. « Première chose. Essaye d’avoir l’air un peu moins crispé quand tu traînes par ici, tout le monde connait tout le monde, et toi, tu tranches un peu malgré l’effort vestimentaire. » lui jette-t-il rapidement avant que le bip de la cafetière ne l’interrompt. Il se retourne, attrape sa tasse, et contourne le comptoir, café à la main et clope entre les lèvres tout en lançant à la cantonade en se dirigeant vers la sortie: « Désolé pour l’attente, y’a un chiot perdu qui réclame mon attention. » Quelques rires fusent, alors qu’il passe à proximité du client mystère pour lui murmurer « Amène-toi, on pourra parler dehors. Et t’inquiète, personne ne va te manger. » Il attend patiemment que l’autre le rejoigne une fois la porte franchie, alternant tranquillement gorgée de café et bouffée de cigarette.
Posté Jeu 3 Oct - 14:41

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James A. Garrison ❝ Robots are people too ❞ Administrateur

	You, Me, and the Apocalypse Jayden & James Au premier regard, James comprend que non, on ne s’est pas payé sa tête. L’homme qu’il cherche, ce fameux Jay, a tout d’un criminel au moins dans son apparence. Il a aussi cette nonchalance et ce manque évident de manières qui mettent le jeune homme de la haute société immédiatement mal à l’aise. Comme s’il ne l’était pas déjà suffisamment. Est-ce qu’il y a vraiment des hommes qui viennent ici pour vendre leur corps ? Un bref instant, l’esprit de James s’égare sur cette découverte. Bien sûr, il sait que ce genre de choses existe, mais il se demande… Non, aucune importance. Il secoue la tête, à la fois pour dire à l’homme que non, il ne vient pas pour tout ça, à la fois pour chasser au loin ses mauvaises pensées. “Je…” Il regarde autour de lui, et ce n’est peut-être pas tout à fait le cas, mais l’endroit lui semble vraiment bondé. N’importe qui pourrait entendre ce qu’il veut et il pourrait avoir de sérieux problèmes… Il ne peut pas parler de ça ici. Ce qui n’a finalement aucune importance, puisque Jay est déjà en train de parler d’autre chose, de lui conseiller d’avoir l’air moins crispé. Comment est-il censé faire ça ? Obéissant, toujours prêt à s’améliorer, James se redresse et sort même les mains de ses poches. Il essaye de détendre ses épaules, mais ça semble vraiment peine perdue. Bien sûr, tout le monde s’en fout qu’il y arrive ou non et l’homme qu’il est venu voir plus que les autres, vu qu’il lui tourne déjà le dos. Ce n’est pas pour aider le pauvre homme à se sentir à sa place. La remarque qui suit, les rires qui viennent avec, ça non plus, ça n’aide pas. Le jeune homme se mord les joues et suit docilement, en prenant bien soin d’éviter tous les regards qu’il sent peser sur lui. Avant même qu’ils soient dehors, il sait déjà qu’il ne va jamais pouvoir dire à ce mec ce qu’il fait vraiment là. C’est à cause de la façon dont il parle, de ses yeux, sa peau couverte d’encre, difficile à dire… Il n’inspire tout simplement pas confiance et il se moque ouvertement, alors comment James pourrait lui confier son plus lourd secret ? “Je veux…” Il essaye, mais non. Les mots restent coincés dans sa gorge tandis que ses yeux redessinent lentement les contours du visage de cet étrange inconnu, la fumée qui s’échappe de ses lèvres et sa pomme d’adam qui danse dans sa gorge chaque fois qu’il avale une gorgée de café. Ça ne dure pas plus d’une minute, mais quand James réalise qu’il faut quand même qu’il parle, il revient brusquement à lui et se racle la gorge. “Je veux juste…” Ce n’est pas si difficile, pourtant. Une arme. Il a juste à dire ce mot : arme. “Un tatouage.” Son coeur commence à battre un peu trop vite, il est pratiquement livide. Ce n’est pas du tout ce qu’il avait l’intention de dire, clairement. Et puis, on ne se fait pas tatouer, de là où il vient. D’un autre côté, on ne se suicide pas non plus et on n’achète pas d’arme au marché noir, alors bon… “Oui, c’est ça.” dit-il, avec cet air un peu absent comme s’il cherchait à se convaincre lui plutôt que le tatoueur. “Je veux un tatouage. On m’a dit… Que vous êtes le meilleur pour ça.” Ils sont quand même dehors pour parler tranquillement, donc James a quand même l’air particulièrement ridicule, mais il n’a pas trop le temps de penser à combien il doit sembler pathétique là, trop occupé à paniquer. Parce qu’il y a de grandes chances qu’il ressorte de cet endroit avec un tatouage et pas avec l’arme qu’il espérait trouver…
Posté Lun 7 Oct - 16:09

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Jay Ooohh, you touch my tra la la • Administrateur

	You, Me, and the Apocalypse JJ team Le café est dégueulasse, insipide, et c’est presque avec reconnaissance que Jay accueille l’arrivée de James, lui adressant même un léger sourire en levant sa tasse dans sa direction, totalement inconscient des pensées qui habitent cet ingrat de gosse de riche à son égard. Il relève la tête en écoutant les premiers mots, tente d’avoir l’air attentif, puis encourageant, avant qu’un éclat de rire monstrueux ne lui monte aux lèvres, lui éraillant la voix lorsqu’il le coupe « Mais mec putain, respire ! » Il se retient de lui claquer le dos, sûrement de peur de le faire tomber, jette sa cigarette à moitié consumée par terre et l’écrase d’un coup de talon avant de se redresser pour demander une fois la locution lâchée. « Juste… un tatouage ? » Jay ne rit plus, se contente de dévisager l’autre avec incrédulité. Quoi, c’est tout ? Tout ce cirque pour un…tatouage ? Certes, sauter le pas peut faire peur, et il a déjà eu des clients peu rassurés quant au fait de se faire encrer la peau, mais le malaise perceptible du mec qui lui fait face semble démesuré par rapport à la seule crainte d’une douleur incertaine. Jay fronce les sourcils, se frotte lentement la joue pour se donner le temps d’une réflexion minime, alors que le compliment lui glisse dessus sans vraiment le toucher. Il est bon, certes, mais le meilleur ? Peut-être pas en termes de tatouages. Le visage toujours froissé, il reprend une clope dans son paquet, l’allume et inhale une longue bouffée avant de décréter « Ecoute mec, j’sais vraiment pas d’où tu sors, t’as une dégaine à coucher dehors, et t’as pas l’air sûr de toi. J’ai pas super envie que tu reviennes dans cinq jours me réclamer ton fric parce que t’auras des regrets… t’es certain de c’que tu veux ? T’as déjà un motif en tête ? Un endroit où le faire ? On vient pas du même monde j’crois bien, mais si c’est ok pour toi, j’marche. A condition d’avoir une garantie financière, histoire de pas m’faire enculer à sec tu vois ? » Il plisse les paupières, termine sa tasse, et tend tranquillement sa main libre pour officialiser l’accord « Deal ? » lâche-t-il avant de balancer son paquet de clopes vide par terre. Visiblement, l’écologie c’est pas trop son truc, et le 0 déchets non plus. Sûrement parce que dans son quartier, rares sont ceux qui perdent leur temps à signaler les infractions insignifiantes et qu’une forme de solidarité muette s’est formée. Il jette un coup d’œil vers l’entrée du salon, jauge les silhouettes massées à l’intérieur à travers la vitre sale, et reporte son attention vers James, sa tasse lui pendant entre les doigts. « J’ai du monde en attente, mais vu qu’t’as pas l’air super chaud tu vas passer avant. On va s’caler à l’intérieur, j’vais t’expliquer un peu le déroulement des opérations, et ce sera bon. Par contre, hors de question d’te faire un gros truc, faut commencer léger, voir si ça passe, et j’pense qu’on a tous les deux envie d’s’éviter plusieurs séances, j’me trompe ? » Il sourit de nouveau, sans se moquer cette fois. Il a vraiment l’impression d’avoir ramassé un chiot mal en point plutôt qu’un adulte en pleine possession de ses moyens, et ça l’emmerde de ne pas pouvoir se montrer plus aimable qu’il ne l’est déjà. S’il n’a jamais eu de problème pour aller vers les gens, son aisance ne vaut qu’en présence de personnes issues du même milieu que lui et évoluant selon les mêmes codes. Tout ce qui se joue hors de la caste 3 le dépasse complètement, et ce ne sont pas des lacunes qu’il a l’intention de combler.
Posté Jeu 10 Oct - 0:53

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James A. Garrison ❝ Robots are people too ❞ Administrateur

	You, Me, and the Apocalypse Jayden & James Un autre rire accueille l’aveu pour le moins ridicule de James, au point que cette fois, le jeune homme n’arrive même pas à en vouloir au tatoueur de se moquer aussi ouvertement de lui. Il est presque sûr que s’il essaye de répondre, de se défendre, sa voix va trembler et tout gâcher, alors il reste silencieux et prend difficilement sur lui tandis que l’homme lui fait un petit sermont. James le regarde du coin de l’oeil, met un soin particulier à ne surtout pas croiser son regard directement. Il n’a aucune idée de quel motif, de quel endroit, il ne veut vraiment pas de ce tatouage, mais… S’il part maintenant, il sait aussi qu’il ne reviendra jamais et il a besoin de cette arme, même s’il décide finalement de ne pas l’utiliser, même s’il ira en Enfer s’il le fait. Il en a besoin, c’est aujourd’hui qu’il a trouvé le courage d’essayer. Il ne peut pas partir sans avoir au moins fait une tentative. “Commencer léger, ok.” souffle-t-il, au prix d’un effort qui lui semble franchement surhumain. Sa voix manque d’assurance, mais c’est assez discret, plus qu’il ne le craignait en tout cas. Ça suffit pour l’instant, en tout cas et même s’il est persuadé que le tatoueur n’est pas dupe, James le suit quand même à l’intérieur du salon. Il est bien trop angoissé pour réaliser que l’homme a jeté son paquet directement sur le sol, pour se rendre compte qu’il s’apprête vraiment à faire quelque chose de stupide et sur lequel il ne pourra jamais revenir. Pour penser tout court. Comme l’automate qu’il est, il suit simplement Jay sans même regarder où ils vont, jusqu’à ce qu’ils ne se retrouvent enfin seuls, dans une pièce qui le fait se sentir oppressé tant elle est encombrée. Un moment, James regarde autour de lui, les dessins sur les murs et les instruments qu’on utilisera bientôt contre lui. Il ne sait toujours pas quoi faire, mais il parvient de mieux en mieux à improviser au fil des secondes. La première étape, la plus importante, est de convaincre son futur bourreau qu’il sait ce qu’il fait, alors… En essayant de ne pas trop réfléchir, il retire son sweat-shirt qu’il pose soigneusement sur le fauteuil dans lequel il devra sans doute s’installer. Son t-shirt suit rapidement et juste comme ça, le voilà seul et à moitié nu dans une pièce fermée, avec un autre homme. C’est probablement le moment le plus torride de toute sa vie, ce qui est réellement pathétique. Il frissonne et ça n’a pourtant rien à voir avec une quelconque excitation, au contraire, il voudrait bien que le sol s’ouvre là, maintenant, pour l’avaler une fois pour toute. “Je paye maintenant ou quoi ?” demande-t-il, osant enfin quelques octaves de plus, alors qu’il secoue son smartphone devant lui pour appuyer son offre. C’est presque convaincant, presque. Malheureusement, il parvient à soutenir le regard de Jay pendant à peu près trois secondes avant que le malaise ne lui revienne en pleine face comme un boomerang et qu’il ne détourne vite les yeux. Son regard balaye la pièce, les murs. Il voit son corps pâle dans le miroir et prend un peu plus conscience de son état de nudité avancé, de son malaise aussi. Il regarde vite ailleurs, passe en revue plusieurs dessins, plusieurs photos et revient à Jay. “Des flèches.” lance-t-il. “Sur les côtes. C’est ça que je veux.” Il ne sait pas si c’est Dieu qui lui tend enfin un peu la main ou le Diable qui continue de lui déblayer la voie jusqu’à son royaume. En tout cas, son manque de préparation est compensé par tous les exemples qu’il a sous les yeux. Et la bonne nouvelle, c’est qu’à cet endroit, personne ne verra jamais ce tatouage, il sera le seul à savoir, sûrement jusqu’à la fin de sa vie. Avant que ses jambes tremblantes ne l’abandonnent pour de bon, il s’installe sur le fauteuil et lance ce qu’il espère être un regard de défi au tatoueur. “Alors ? On commence ?”
Posté Ven 11 Oct - 20:46

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Jay Ooohh, you touch my tra la la • Administrateur

	You, Me, and the Apocalypse JJ team Jay se sent clairement démuni devant ce type qui semble prêt à se briser sous son nez, peut-être même à pleurer, il ne sait pas quoi faire, le tatoueur, comment réagir, il a du mal avec le silence, la subtilité, ce qui se pressent sans être vraiment avéré. Alors il abandonne, retrouve sa simplicité coutumière, et cette façon qu’il a de prendre les gens sans trop chercher, de les accepter tels qu’ils sont, surtout tels qu’ils veulent se montrer. Le reste ? Il sera bien temps de voir plus tard. La porte est fermée, ils sont seuls désormais, et le murmure des conversations n’est plus là pour meubler le silence pesant qui s’installe. Décidé à mettre son invité à l’aise, Jay le laisse s’installer, retirer ses vêtements, en évitant de trop le regarder. Il ne jette qu’un coup d’œil au smartphone que l’autre lui brandit sous le nez, avant de lever une main en secouant la tête pour le rassurer, accompagnant son geste d’un « Nan installe-toi, on verra plus tard t’inquiète. » Maintenant qu’il est de retour dans son élément, les gestes du tatoueur ont perdu cette fébrilité qu’il affichait un peu plus tôt. La décision est prise, il sait ce qu’il lui reste à faire. Calme, posé, il prépare ses outils, tout en hochant la tête à l’intention de son vis-à-vis pour signaler que l’information est bien notée. « Va pour des flèches alors, pas trop grandes j’imagine, t’as pas l’air du genre à vouloir taper dans les excès. » Il sourit, Jay’, et l’arc de ses lèvres ne contient ni menace ni jugement. Ses mains virevoltent sur le bureau contre lequel il s’est penché, dessinent avec application le motif demandé avant qu’il ne se redresse pour l’amener à James. « Comme ça du coup ? » annonce-t-il tout en guettant l’approbation dans les yeux de l’autre. Une fois cette dernière reçue, il se laisse tomber sur son tabouret, rapproche ce dernier du fauteuil d’un coup de talon, avant de poser délicatement le stencil contre la peau avant de le transférer en le badigeonnant de gel. Il attrape ensuite le dermographe, jette un coup d’œil compatissant à James, et commence lentement à encrer les contours des flèches. « Pas trop douloureux j’espère » murmure-t-il sans attendre de réelle réponse. Le bourdonnement de l’instrument emplit la pièce, et le tatoueur se tait, se focalise sur sa tâche, misant sur le calme apparent de son client pour avancer le plus possible. Finalement, au bout d’une trentaine de minutes, il essuie une dernière fois le tracé, s’écarte du fauteuil d’un nouveau coup de talon qui déporte le tabouret vers la petite table adjacente, et encourage James d’un « c’est terminé, tu peux souffler et aller voir ce que ça donne ! » aimable. Il range son matériel, rend à son client une part d’intimité en lui tournant le dos afin de le laisser examiner les lignes qui lui ornent désormais la peau puis se rhabiller. S’il a encore quelques soupçons quant à la réelle raison de la venue d’un type pareil à son salon, il n’est pas loin de ravaler ses doutes, de mettre toute la tension perçue jusque-là sur la pression amenée par le tatouage. Peut-être que son tout nouveau client se sentira plus serein maintenant que l’épreuve est derrière lui ? [/b]
Posté Ven 18 Oct - 8:55

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	You, Me, and the Apocalypse Jayden & James D’un hochement de tête, le destin de James est scellé et le dessin qui déformera son corps jusqu’à la fin de sa vie choisi. Il n’est pas tellement affreux à regarder et quand le tatoueur appose le transfert sur sa peau, une part de James se surprend même à apprécier. Il devrait certainement se flageller pour ça, mais il n’en a pas la force pour le moment et se concentre plutôt sur les détails positifs. Le bruit de la machine est angoissant à lui seul, mais lorsque la piqûre se fait ressentir, c’est encore pire. James serre les dents, ferme les yeux et essaye de penser à autre chose, des moments agréables, heureux, loin du moment présent. Il n’est pas très bon pour ça, c’est un très mauvais moment à passer qui lui semble durer une éternité, bien plus que les trente minutes qui se sont réellement écoulées quand Jay s’éloigne enfin et le libère. Un instant, James observe la marque sur sa peau, légèrement incrédule, quand bien même il vient de souffrir chaque seconde qu’il a fallu pour tracer les lignes. Il l’a fait et il n’arrive pas vraiment à y croire. C’est encore douloureux quand il essaye d’étirer sa peau pour mieux voir. Il se sent différent, même si c’est totalement ridicule, que c’est seulement un petit tatouage de rien du tout comparé à ceux que Jay a partout sur le corps. Il se sent différent quand même, un peu plus vivant, un peu plus courageux aussi. Capable d’élever la voix et de parler normalement quand il lâche, soudainement : “Je veux acheter une arme.” Il y a comme un silence très gênant après cette déclaration. James se redresse et prend son t-shirt qu’il n’a pas encore pris la peine de remettre. “C’est pour ça que je suis venu aujourd’hui. On m’a dit que vous pouviez m’aider. Je veux acheter une arme.” C’est plus facile à dire la seconde fois, il n’y a qu’à répéter les mots qu’il sait déjà qu’il peut prononcer. Ça lui enlève un sacré poids des épaules, de dire la vérité. C’est agréable au point qu’il se demande pourquoi il n’essaye pas de faire ça plus souvent. Après tout, s’il sort de ce salon de tatouage avec l’arme qu’il veut, il est en train de passer ses dernières heures sur cette Terre, juste avant la chute vertigineuse aux Enfers. Alors quelle importance s’il balance toutes les vérités qu’il s’efforce d’ignorer depuis toujours ? “J’ai de l’argent, beaucoup d’argent.” dit-il, pas pour se vanter, mais juste pour que Jay comprenne bien qu’il n’est pas en train de plaisanter, qu’il est sérieux cette fois, sérieux au point qu’il vient de se faire tatouer juste pour avoir cette conversation. “Je ne sais pas si qui que ce soit croira que j’ai payé un tatouage plusieurs centaines de dollars, mais je peux vous payer la somme qu’il faudra, en une seule fois si c’est ce que vous voulez. Et je suis prêt à mettre un bonus pour repartir avec cette arme aujourd’hui.” Peut-être qu’il a tort de parler si librement de l’argent qu’il peut mettre dans ce projet, il ne connaît rien aux prix de la vente d’armes au marché noir, mais il est presque sûr que si le tatoueur voulait l’arnaquer, il y arriverait sans le moindre problème. “Je vais payer le tatouage aussi, évidemment.” ajoute-t-il, en grande partie parce que même s’il a bien conscience qu’il doit se taire, il a beaucoup trop peur de le faire et de voir le visage du tatoueur se fendre d’un nouveau rire moqueur. Après tout ce qu’il a souffert pour formuler enfin cette demande, ça l’embête de laisser son destin entre les mains d’un type qui ne le respecte pas vraiment.
Posté Jeu 24 Oct - 11:23

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Jay Ooohh, you touch my tra la la • Administrateur

	You, Me, and the Apocalypse JJ team Le tatoueur se retourne brusquement lorsque l’interpellation lui parvient, et il dévisage James, les yeux écarquillés, la mâchoire décrochée. Est-ce qu’il a bien entendu ? Il se mord la lèvre inférieure, indécis, prend finalement de laisser l’autre s’expliquer avant de lui demander des comptes pendant que le silence qui les sépare s’épaissit. Le visage de Jayden se durcit à mesure que les mots s’enchaînent, que les précisions se forment. Qui est ce on qui se permet de bazarder son adresse à plus ou moins n’importe qui. S’il ne craint pas les signalements, le tatoueur n’a aucune envie de risquer l’exil, et surtout pas en tombant pour un blanc-bec dont les connaissances de la vie semblent se résumer aux clichés qu’il a pu entendre sur les castes 3. Il se racle la gorge, hésitant presque à l’envoyer chier, à le détromper, à mentir, clairement, pour protéger ses arrières, son salon, ce qu’il a construit jusque-ici. Tout pourrait voler en éclats, s’il s’avisait de répondre à la mauvaise personne, à un agent du gouvernement, une personne infiltrée, ou même, simplement, à un citoyen trop zélé. Ou peut-être que ça explique seulement la dégaine travaillée, la nervosité permanente, et cet aplomb surprenant venu avec l’aveu. Penchant pour la seconde option, Jay s’essuie les mains, dépose les instruments qu’il a fini de nettoyer, et se tourne vers James, lèvres pincées et regard scrutateur. « Donc en gros, j’viens de te faire un tatouage dont t’as absolument rien à foutre parce que ce qui t’a amené ici c’est le besoin d’une arme. Et quelqu’un t’a dit que tu pourrais t’en procurer une chez moi. Très bien. J’mets pas ton fric en doute, tu sais, plutôt tes motivations. Y’a rien qui me dit que tu vas pas dégainer ton téléphone sitôt sorti d’ici pour raconter qu’il se trame des trucs pas nets. Paraît qu’en caste 3, on a l’habitude des risques, alors si t’as 600 dollars, tu repartiras d’ici avec ton flingue. Peut-être qu’un jour tu m’revaudras ce « service » c’est comme ça qu’on fonctionne ici. On s’crée des dettes. Et on les règle. Toujours. » Il lui décoche un sourire en coin, un sourire de joker, mi amusé, mi menaçant, parce que l’avertissement est réel, bien que seulement sous-entendu. Les balances ne font pas de vieux os. Et les chercheurs de merde non plus. Il hausse les sourcils, laisse le temps aux mots de s’imprimer dans l’esprit de l’autre, avant de se décider définitivement : « J’vais te chercher ça. » De nouveau il lui tourne le dos, se dirige vers les plans de travail qui mangent le fond de la salle, puis se penche vers les placards, les ouvrent les uns après les autres, déplaçant dans sa manœuvre des objets lourds qui résonnent contre le métal. « Ouais, j’crois bien que j’ai ce qu’il te faut. » ajoute-t-il d'un ton satisfait en se redressant, les doigts refermés autour d’un pistolet noir. Il rejoint James, sourire aux lèvres, et lui présente le flingue en précisant « Pratique. Pas trop lourd. Simple à dissimuler. Maniable. Pas chargé, les balles sont fournies dans le pack, mais y’en a pas trente mille donc utilise les avec parcimonie ou faudra en racheter. » Il lui colle lesdites balles dans l’autre main, et recule légèrement afin de profiter de l’image d’un James fraîchement tatoué, arme au poing, et air presque assuré. Pas dégueulasse comme rendu, songe le tatoueur alors que son sourire s’étend. « T’es paré mon vieux, essaye de pas canarder les passants, j’sais pas pourquoi t’as besoin de ce truc, mais c’est pas un jouet. Et te tire pas dans l’pied, ou dans la bite, ça arrive plus souvent qu’on l’pense, vu que les gens aiment ranger ces bijoux n’importe où. » Il repasse près de la table jouxtant le fauteuil, récupère son téléphone, et reviens vers son client pour conclure la transaction « Le tatouage est offert, j’m’en veux presque de t’l’avoir fait pour que dalle, j’te dirais bien de repasser pour voir où il en est mais j’sens bien que c’est pas dans tes plans alors, paye-moi, et on en reste là. »
Posté Mer 30 Oct - 17:13

Âge : 31 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Divorcé, en couple avec Marvin Harper Métier : Ingénieur informaticien système & réseaux au Ministère de l'Intérieur.

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James A. Garrison ❝ Robots are people too ❞ Administrateur

	You, Me, and the Apocalypse Jayden & James Une dette. Le mot résonne désagréablement quand il quitte les lèvres du tatoueur. James a bien l’intention de payer ce service qu’il demande et la somme lui importe peu. Honnêtement, il trouve même que les 600$ exigés par Jay ne sont pas grand chose, loin de là. Forcément, si le prix inclut une dette. C’est ça qui l’ennuie. De devoir quelque chose, sans qu’on lui dise quoi. D’autant plus que, si tout se passe bien, il ne pourra plus payer cette dette d’ici quelques jours, quelques semaines peut-être. C’est sûrement mieux comme ça, d’ailleurs, parce qu’un type comme ce Jay, il doit avoir besoin de services que James n’est sans doute pas prêt à rendre. Le jeune homme ne dit rien, hoche simplement la tête pour donner son accord. Il garde pour lui le fait qu’il ne pourra jamais remplir sa part du marché, ça ne regarde personne et il n’a pas envie que cet homme sache pourquoi il a besoin d’une arme. De toute évidence, Jay ne veut pas le savoir non plus. Il ne pose aucune question, n’a même pas l’air un peu inquiet. Tout ce qu’il fait, c’est d’aller chercher l’arme pendant que James se rhabille complètement et puis, il la lui donne en lui donnant quelques conseils d’utilisation dans la plus pure indifférence. L’arme à la main, James l’observe avec attention. Elle est soi-disant légère, mais il ne trouve pas. C’est étrange, la première fois qu’il voit un en vrai. Il a envie de rire quand Jay précise qu’il n’aura pas droit à un nombre infini de balles. Il n’en a besoin que d’une seule, ça lui est bien égal qu’il y en ait plus. Ça non plus, il ne le dit pas et se mord seulement les joues pour empêcher le rire de s’échapper sans son consentement. Il reste à regarder l’objet dans ses mains jusqu’à ce que le tatoueur n’exige son paiement. Alors seulement, James lève les yeux vers lui et hoche à nouveau la tête. “Merci.” souffle-t-il, tout bas. Il se sent tellement plus léger, tout à coup. Ça y est, il y est. Le moment qu’il attend depuis si longtemps. Il peut sortir maintenant et faire ce qu’il a à faire. Il peut le faire ici, maintenant, s’il le veut. Ce ne serait pas sympa pour Jay, mais quelle importance ? Il ne serait plus là pour le voir nettoyer son sang partout dans la pièce. La liberté n’est pas aussi agréable qu’il l’imaginait, mais il se sent un peu mieux et même assez courageux pour se lever, sortir son smartphone de sa poche et payer l’argent qu’il doit au tatoueur. Quand c’est fait, il se retrouve planté là, un pistolet à la main, les épaules lâches, son regard posé sur Jayden. “Je l’aime bien.” dit-il, incertain. “Le tatouage. Même si je n’en voulais pas vraiment, je l’aime bien.” Il sourit, quand il imagine la tête de sa mère quand on aura trouvé son cadavre dans les jardins d’Alexandria et qu’elle verra qu’en plus d’avoir mis fin à sa propre vie, il a laissé quelqu’un souiller sa peau. Il s’apprête à être une telle déception pour elle. “Bref,” reprend-t-il dans un haussement d’épaule, “fais-moi signe quand tu veux que je paye cette dette. À un de ces jours.” Il met les balles et le pistolet dans la poche de son sweat, s’approche d’un pas, prêt à serrer la main de Jay, mais change d’avis à la dernière seconde et se contente de lui tourner le dos pour s’échapper au plus vite. C’est fait, ça y est, c’est fait.
Posté Sam 9 Nov - 13:22

Âge : 30 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Tatoueur

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Jay Ooohh, you touch my tra la la • Administrateur

	You, Me, and the Apocalypse JJ team Jayden n’explique jamais aux gens en quoi consiste cette fameuse dette. La possibilité d’en demander le règlement quand ça lui chante lui plait, de même que de savoir qu’on lui doit quelque chose. C’est toujours utile, surtout ici. Il croise le regard de son client une fois que ce dernier a terminé d’examiner l’arme, et hausse les épaules devant le remerciement. Il attend le bip de la réception du paiement, puis sourit de nouveau devant la déclaration. « Tant mieux, c’est quand même plus sympa quand on apprécie un minimum c’qu’on décide de porter à vie. » souligne-t-il sans pour autant juger l’autre. « J’te dirai ça, à la prochaine. » lui lance-t-il en retour, avant de le regarder s’avancer, puis se détourner de lui. S’il ignore ce qui se passe dans la tête de James, il n’a pas envie de le retenir pour autant, s’estimant réglé avec la somme qui l’attend désormais sur son compte. Il ne se mêle pas de la vie de ses clients, et c’est une des raisons qui fait qu’on continue de le solliciter de temps à autre, pour certaines affaires requérant une discrétion totale. S’il est curieux, il n’en montre rien, se contente de ranger tranquillement son téléphone pour emboîter le pas à James et le suivre jusqu’à la sortie. Il agite vaguement la main dans sa direction une fois la porte franchie, avant de lâcher un « à la prochaine » sans se faire la moindre illusion. Il ne croisera sans doute plus jamais ce type et sa drôle de dégaine, à moins bien sûr que l’arme ne rencontre un problème et n’oblige son tout nouveau propriétaire à venir faire une réclamation. L’idée l’amuse, lui arrache un éclat de rire bref avant qu’il ne plonge la main dans sa poche pour en sortir son paquet de clopes. Le mal de crâne l’a quitté, la cliente chiante est oubliée, et même le sale gout du café n’est plus qu’un mauvais souvenir alors qu’il contemple, pensif, la silhouette qui s’éloigne. « Bizarre ce mec nan ? » La voix de Jake manque le faire sursauter, et il se retourne vivement en s’étranglant avec la fumée de sa cigarette. « Putain j’t’ai pas entendu ! Et ouais, tu l’as dit, j’sais pas ce qu’il voulait, mais c’était clairement pas un tatouage. » répond-t-il entre deux quintes de toux. Son assistant lui adresse un sourire ironique, plus ou moins au courant des trafics qui se trament dans le salon, et secoue lentement la tête avant de retourner à l’intérieur, non sans lui lancer d’un ton faussement désolé « Bon, les autres t’attendent, au cas où t’aurais zappé. » Jay fronce les sourcils, pousse un bruyant soupir avant de jeter un dernier coup d’œil dans la rue, sans plus voir trace de James. » #339989
Posté Mar 19 Nov - 23:50

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