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Alexandra C. Miller It always seems impossible until it's done.
Union Day 2083
Pour la première fois depuis toujours, Lexie n'avait aucune envie de participer à l'Union Day. Elle adorait pourtant cette fête, généralement assez joyeuse et tournée vers le partage. C'était l'une de ses journées préférées, où on ne lui demandait pas d'être la fille du président, mais juste une habitante de Washington DC voulant profiter de sa ville adorée.
Sauf qu'elle gardait dans un coin de sa tête la journée de solidarité et la débâcle qui avait suivie. Elle avait encore en mémoire le bruit de l'attaque, les cris des gens et la panique qui l'avait alors envahie. Elle ne faisait même pas partie des blessés, et les semaines étaient passées, mais elle avait gardé sa peur. L'idée de revenir dans un endroit public, au milieu de la foule, n'était pas pour la rassurer. Surtout dans ce climat de méfiance.
Elle n'avait pas pour autant envie de parler de tout ça à ses parents, et elle s'était préparée à contrecœur, presque prête à rester collée à Liam ou Victoria dans une tentative de se rassurer comme elle pouvait. Ce qui allait sans doute attirer l'attention de sa famille sur elle, mais moins que si elle n'allait pas du tout à la fête foraine, qu'elle aimait tant. Et pourtant, sitôt arrivée sur les lieux, Lexie se retrouva seule, incapable de retrouver dans la foule un visage familier.
« Bien jouée, perdue dans la foule en moins de cinq minutes » se murmura-t-elle, croisant les bras autour d'elle tout en parcourant Union Square.
Elle s'attira le sourire compatissant d'une mère de famille qui disparut ensuite bien vite derrière ses deux enfants, qui semblaient bien énergiques. Elle enfouit sa main dans son sac, récupérant son téléphone et envoyant des messages à ses amis pour savoir où les retrouver. Elle avait besoin de retrouver quelqu'un, commençant déjà à paniquer au milieu de la foule, avec la milice autour.
Union Day 2083Dire qu’il se chie dessus est un euphémisme, mais qu’est-ce qui a bien pu lui pendre d’accepter la proposition de sa famille. Tenter de commencer à percer dans la musique est une chose, le faire devant une foule aussi grande que celle présente à l’Union Day en est une autre. Oh, il a déjà chanté et joué de la musique en public, mais c’était avec la chorale, au milieu de tout un tas d’autres gamins. Alors oui, ce qu’il s’apprête à faire est carrément effrayant et il ne veut pas se planter, parce que la musique est son havre de paix, son truc à lui et il ne veut pas perdre ça en se mettant la honte. D’un autre côté, c’est aussi une chance pour lui, il le sait, mais ça n’en reste pas moins qu’il appréhende à mort.
Guitare sur le dos, il fend la foule avec sa petite sœur Luna qu’il tient d’une main et le reste de la famille qui chahute joyeusement autour de lui et ça le rassure quand même un peu de les savoir avec lui. Depuis sa sortie de l’hôpital il va beaucoup mieux et a repris du poil de la bête, même s’il reste inquiet, son connard de beau-père ne s’est pas encore réveillé et impossible pour lui de se rappeler ce qu’il s’est passé, la seule chose dont il est sûr, c’est qu’ils se sont battus. Riley pousse un soupir, mettant cette sombre histoire de côté dans un coin de sa tête pour le moment, aujourd’hui, c’est la fête et il veut en profiter autant qu’il le peut.Ils finissent par tomber sur l’une des fameuses scènes de fortunes installés pour l’événement et un type qui fait sans doute partit du comité d’organisation, lui apprends qu’il y a deux personnes avant lui. Riley va donc avoir tous le temps pour continuer à stresser bien comme il faut.
— Alors ? lui demande sa mère excitée comme une puce de voir son fils chanter en public. Tu vas pouvoir passer ?
— Ouais, y a deux personnes avant moi et tu me verras passer à l’échafaud.
Masha lève les yeux au ciel pendant que Lou et les deux jumeaux se fendent la poire. Bon, blague à part il espère que ça va bien se passer, il s’est vraiment entraîné dur en vu de ce grand jour, alors il espère que les gens vont apprécier et que sa famille va passer un bon moment. En dehors du fait de montrer son talent aussi humble soit-il, Riley veut surtout que sa mère, ses frères et sœurs oublient ces derniers mois bien compliqués. Il va tout faire pour en tous cas.:copyright:️ 2981 12289 0
Posté Dim 1 Mar - 14:55
Invité Invité
Union DayZayan & Aaron Venant tout juste de quitter sa sœur, partie rejoindre, il ne sait qui pour aller s’amuser, Aaron gagne à petits pas l’un des nombreux musées de Washington DC et plus particulièrement celui d’histoire naturelle. Ça fait un moment qu’il n’y est pas allé, alors autant profiter de ce rendez-vous, de la gratuité des musées et surtout d’avoir du temps libre pour y retourner. Bon, ça lui fait tout de même un peu drôle d’aller à une rencontre arrangée par Anna, avec le meilleur ami de ladite Anna, parce que sa petite-sœur à eu beau lui dire que Zayan est un homme tout à fait charmant. Il se demande quand même à quoi s’attendre, mademoiselle Douglas à la fâcheuse manie de ne voir que les meilleurs chez les gens, mais s’ils sont encore amis, c’est qu’il ne doit pas être si horrible que ça ce Zayan.
Au pire, et si ça passe mal, il mettra fin au rendez-vous poliment, mais fermement et ne diras plus jamais oui à Anna, quand elle lui proposera des rendez-vous arrangés. Et dans le meilleur des cas, il passera un bon moment avec cet homme, et dans le meilleur du meilleur, peut-être une histoire sérieuse qui sait ? Enfin, même si Aaron n’est pas vraiment sûr du débouché que prendra cette rencontre, il a tout de même fait un effort vestimentaire, parce que bien qu’il ne travaille pas ce jour, il aime être toujours bien apprêté. Un jean denim, un pull en laine fine grise, et une veste bleue de minuit et le tour est joué.
Regardant d’abord le monde autour de lui, puis sa montre, Aaron espère ne pas arriver trop en retard, il savait que l’Union Day amènerait son lot de curieux, mais sans doute pas à ce point. Puis bon, il n’aime pas arriver en retard, alors ce serait vraiment chouette si le groupe de bécasse devant lui pouvait s’activer un peu. Finalement, le jeune homme atteint le fameux musée et vient se caler dans un coin en espérant ne pas louper Zayan, si seulement Anna avait bien voulu lui montrer une photo, il aurait été plus facile de le repérer dans la foule. Mais non, grande romantique, sa sœur trouvée que découvrir l’homme le jour J aurait beaucoup plus de charme, qu’une simple photo sur un téléphone portable.
Celle-là si elle n’existait pas il faudrait l’inventer.
Toujours est-il qu’Aaron a un peu d’avance malgré le troupeau de cruches qui l’a bien ralenti. C’est génial, il va avoir tout le loisir de continuer à appréhender, bon juste un peu, après tout, c’est seulement un rendez-vous, pas la mort. Mais à peine quelques minutes après son arrivée un homme à la peau dorée, a la coupe de cheveux impeccable et aux vêtements irréprochables s’approche lui. Un sourire apparaît sur les lèvres d’Aaron, ok Anna a eu finalement raison de laisser la magie opérer, de prime abord son meilleur ami à l’air charmant. Se décollant du mur sur lequel il était appuyé, le jeune assistant va à la rencontre de Zayan, armé de son plus beau sourire.
— Tu dois être Zayan, se présente-t-il avec bonne humeur. Moi je suis Aaron le frère d’Anna, enchanté de faire ta connaissance ! :copyright:️ Justayne
Âge : 33 ans Nationalité : Pakistanais Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Vendeur en prêt-à-porter
You asked me how I, being immortal, survive so many deaths. There is no great secret. You endure what is unbearable, and you bear it. That is all.
$ : 1708 Avatar : Tan France ♥ Crédits : Rainbow D.Ashe Messages : 183 Inscription : 13/10/2019
Zayan Baashir 'You wanna play too? It'll be fun!' • Administrateur
Union DayZayan & Aaron Dire que Zayan est stressé tient plus de l'euphémisme qu’autre chose. C’est pourtant loin d’être son premier rencard, mais il y a définitivement une pression supplémentaire à celui-là, puisqu’il a lieu avec le frère d’Anna. Il n’a vraiment aucune envie de faire mauvaise impression au jeune homme et encore moins de se brouiller avec sa meilleure amie si les choses se passent mal entre eux. Malheureusement, il aurait dû réfléchir à tout cela avant d’accepter que la jeune femme lui arrange ce rendez-vous. Ce qui l’inquiète aussi, c’est le contexte de ce rendez-vous. Le jour de l’Union Day dans un musée, c’est… original. Pas le genre de rencards auxquels Zayan est habitué en tout cas. Mais il n’est pas question qu’il montre le moindre signe d’anxiété et pour cette raison, il est tiré à quatre épingles comme toujours : coiffure impeccable, chemise à motifs choisie avec soin, jean parfaitement noir et sourire digne d’une publicité pour un dentifrice. Personne ne se douterait qu’il a rarement été plus angoissé qu’aujourd’hui.
Quand il parvient enfin à passer les portes du musée, c’est pour s’arrêter presque aussitôt au milieu du hall et regarder tout autour de lui, jusqu’à ce qu’enfin, son regard se pose sur Aaron. Il a beau n’avoir vu que des photos du jeune homme, il l’aurait reconnu entre mille. Et on ne va pas se mentir, son coeur s’emballe légèrement en le voyant. Rafaël prend toujours une bonne place dans un coin de son crâne et de son coeur, mais il faut regarder la vérité en face : ce mec est un vrai canon, il faudrait être aveugle pour ne pas apprécier la vue. Et les yeux de Zayan fonctionnent parfaitement bien. Il inspire un grand coup avant d’oser approcher, sourire de circonstances aux lèvres. Celui qu’Aaron affiche quand il le remarque est cent fois plus éblouissant, donnant un petit coup de chaud à l’homme qui s'efforce de garder son calme. “Enchanté moi aussi, Aaron !” lance-t-il avec autant de joie de vivre qu’il peut en réunir. “Tu veux faire un tour ?” propose-t-il en désignant le reste du musée d’un vague signe de tête.
Il est un peu mal à l’aise, même s’il arrive à le cacher dans son attitude, son silence est plutôt révélateur. Ce n’est peut-être pas son premier rencard, mais c’est le premier rendez-vous arrangé auquel il participe et ce détail semble peser dans l’air comme une épée de Damoclès. Au point qu’après quelques pas, le pakistanais se dit que la meilleure chose à faire est peut-être tout simplement de parler une bonne fois pour toute de l’éléphant au milieu de la pièce. “J’espère qu’Anna ne t’a pas trop pris la tête pour ce rendez-vous…” lance-t-il en jetant un regard en coin au jeune homme. “Je n’ai jamais eu recours à un rendez-vous arrangé avant, c’est un peu bizarre, non ? Je suis content que tu sois venu, hein ! Et j’ai vraiment très envie de faire ta connaissance, mais on devrait peut-être parler une fois pour toute du fait qu’on est là parce qu’une personne qu’on aime beaucoup tous les deux a tout orchestré et tourner la page !” Il parle un peu trop, ou c’est ce qu’il croit du moins, mais ça lui fait étrangement de bien de simplement dire ce qui lui passe par la tête et il est prêt à aborder ce rendez-vous avec un peu plus de naturel. “Alors, qu’est-ce que ta charmante soeur t’a dit pour te convaincre de me rencontrer ?” demande-t-il, cachant tant bien que mal l’inquiétude qui l’habite quant à la réponse à cette importante question. :copyright:️ Justayne
Union Day pour l'an 2083. Cet événement faisait tellement parler de lui depuis des jours au sein de la ville que j'avais fini par ne pas l'oublier. Impossible de passer à côté, puisque l'événement passait à chaque fois dans les infos sur nos écrans. Mais aussi, il s'étendait telle une propagande en prenant forme sur les affiches placardées à des points stratégiques, sûrement pour attirer les regards curieux, au centre-ville de Washington D.C. J'imaginais que ça faisait bien son petit effet comme chaque année, à chaque fois. D'ailleurs, mon propre client ne s'était pas gêné pour se faire convier à la fête. En même temps, il avait le droit. Sa présence devrait être importante comme tous ces invités de marque ou d'une quelconque caste au final. Je n'avais donc pas le choix de me joindre à cette ambiance tout en gardant un oeil sur mon protégé et déguerpir avec elle à la moindre suspicion d'une éventuelle foule en folie. De mon côté, cette fête ne me faisait ni chaud, ni froid. Je ne venais pas tous les ans à l'Union Day, mais dès que j'avais l'occasion de passer, je ne me faisais pas prier pour me glisser vers les buffets à volonté pour goûter les mets divers qui trônaient divinement sur les tables. Mise à part, le plan social qui me laissait indifférent, il y avait autre chose qui m'inquiétait. La ville était étrangement pesante durant ces derniers temps. Si c'était encore The Alternative qui se trouvait au centre des préoccupations, je me disais que c'était un peu prévisible "tout" ça.
La politique d'avant ou d'après, elle ne changeait pas vraiment le monde. Au contraire, elle divisait toujours. Rectification : l'homme était le problème de toute cette mascarade. Je me taisais sur ma vision des choses, puisque ça ne servait à rien. Je préférais faire mon boulot et me dire qu'aujourd'hui est bien, mais que demain serait mieux.
Pourquoi ne pas profiter de cette journée pour qu'elle soit mieux qu'hier tout compte fait ?
Une main enfouie dans le fond de mes poches, mes prunelles obsidiennes se baladaient minutieusement sur les diverses silhouettes parmi la foule. Foule qui agissait comme une véritable fourmilière, je finissais par plisser mes paupières en constatant qu'une personne parmi elle, restait complètement immobile. Je l'observais un instant pour voir ce qui se passait avant de comprendre qu'elle semblait être paniquée et m'avançais doucement pour me frayer un passage entre les corps. Quelques secondes plus tard, mes pieds s'arrêtaient devant les siens pour bien lui signifier ma présence. J'espérais ne pas lui faire une frayeur, vu qu'elle semblait être concentrée sur son téléphone. M'avait-elle aperçut ? Je me le demandais en cherchant à croiser son regard.
- Bonjour. Tout va bien ? commençais-je par dire en me baissant légèrement vers la jeune rouquine. Venez, là-bas, il y aura moins de monde.
Un petit sourire qui se voulait rassurant, je me servais de mon corps comme barrière tout en l'aidant à franchir cette foule pour arriver jusqu'au point de repère. Il y avait même un petit panneau avec une carte qui détaillait toutes les activités ainsi que les horaires pour chacune. Elle pouvait prendre peur en me refusant mon aide, mais avec ma dégaine, j'imaginais qu'elle comprendrait que je ne lui voulais aucun mal. Après tout, j'étais un simple garde du corps, ça se voyait avec... non. L'oreillette pour écouter de la musique faisait moins professionnel tout compte fait. Mais, mon costume, mes accessoires de sécurité, peut-être.
- Veuillez m'accompagnez, s'il-vous-plaît. Vous retrouverez mieux où vous êtes ainsi que vos proches, je pense, rajoutais-je en ouvrant la marche d'un mouvement de la main.
@Alexandra C. Miller : J'ai fait interagir Hiiro avec Lexie furtivement , car elle était perdue la pauvre.
Posté Dim 8 Mar - 1:27
Âge : 21 ans Nationalité : Américaine Statut Matrimonial : En couple Métier : Etudiante en 3ème année d'architecture
Alexandra C. Miller It always seems impossible until it's done.
Union Day 2083
Lexie tentait de se plonger dans son téléphone pour se calmer et oublier la foule disparate autour d'elle, mais elle ne recevait aucun message, ce qui la stressait presque plus. Pourtant, avec le bruit environnant et le monde, c'était logique que ses amis n'entendent pas qu'ils avaient des messages, ou qu'ils ne fassent pas attention à la vibration dues aux notifications. Elle ne leur en voulait pas, même si elle commençait à triturer nerveusement l'appareil entre ses doigts.
Des pieds arrivèrent soudain dans son champ de vision, l'obligeant à relever les yeux. Elle tomba sur les yeux chaleureux d'un homme un peu plus âgé. Le seul à l'avoir remarquée, arrêtée dans cette foule, et elle sentit un immense soulagement l'envahir. Juste à savoir qu'elle n'était plus seule suffisait à la rassurer un peu - ce n'était pas parfait, mais c'était toujours mieux que rien.
« Merci » se contenta-t-elle pourtant de murmurer quand l'homme commença à l'entraîner vers un endroit un peu isolé.
Personne ne faisait attention au petit point de repère et sa carte du lieu, et si la foule continuait de se déplacer, elle en sentait moins leurs mouvements en se plaçant là. Elle respirait déjà un peu mieux, assez pour pouvoir se concentrer sur l'inconnu qui était venu vers elle. Des habits sombres et des accessoires qu'elle connaissait trop bien, pour avoir grandi avec des hommes portant les mêmes.
« C'est gentil à vous de m'avoir aidée » le remercia-t-elle une nouvelle fois. « Mais vous ne devriez pas rester avec la personne que vous devez protéger ? »
Lexie savait que son père aurait assez mal réagi en voyant un de ses gardes du corps s'éloigner pour aider une inconnue. A ses yeux, s'ils étaient en mission avec l'un des Miller, ils ne devaient pas s'en éloigner. Peut-être que son sauveur avait un patron plus souple ? Elle l'espérait en tout cas pour lui.
@Hiiro Daiki tu es un homme parfait, mon cher stagiaire
Posté Dim 8 Mar - 9:12
Invité Invité
HIIRO DAIKI x EVERYBODY425 mots
UNION DAY 2083
Son petit murmure pour me dire "merci" me faisait légèrement sourire pendant que nous marchions dans la foule. Je lui désignais simplement un endroit plus calme dans lequel elle serait plus apte à se sentir moins agressée par ces diverses personnes qui ne cherchaient qu'à faire leurs petites affaires au lieu de s'inquiéter de cette dernière. Ce genre de choses arrivaient souvent et je comprenais bien que ce n'était pas facile de gérer son anxiété, dans une telle assemblée, surtout si l'ambiance semblait très pesante depuis quelques jours... On pouvait presque psychoter en pensant qu'une éventuelle manifestation et des projectiles se produiraient avec une foule soudainement hystérique. Et dieu sait comment ça peut très vite dégénérer...
- Voilà, nous sommes arrivés. Asseyez-vous, proposais-je en lui montrant le banc d'un petit signe du menton.
Je restais à proximité de la jeune rouquine tout en balayant mon regard sur cette foule, jusqu'à ce qu'elle prenne la parole pour me remercier.
- C'est gentil à vous de m'avoir aidée.
- Ce n'est rien, ne me remerciez pas. J'espère que vous êtes accompagnée ? Ce n'est pas très prudent de traîner ici, avec tout ce monde, toute seule.
- Mais vous ne devriez pas rester avec la personne que vous devez protéger ?
Par la suite, elle me posa une question qui m'étonna quelque peu. Ha oui ? Elle avait finalement compris ce que je faisais ici et également ma fonction. Elle était peut-être imprudente mais perspicace. J'avais remarqué son regard se poser sur mon taser en plus, mais je ne lui en tenais pas rigueur. C'était déjà bien qu'elle observait les inconnus pour mieux les cerner et se protéger après.
- Bien entendu. Il se trouve qu'elle n'est pas encore arrivée, donc, je profite un peu des festivités et des buffets avant d'être en service, dis-je en me retournant vers elle pour lui adresser un sourire amusé.
Ben quoi ? J'avais bien le droit de me remplir la panse, non ? Et puis, je faisais aussi du repérage pour vérifier si la foule était normale ou non. Si je constatais quelque chose d'étrange, il fallait que je prévienne mes collègues en route que la rencontre avec l'actrice de la série WONDERGIRL devrait se faire dans un endroit plus sécurisé dans l'événement.
- Etant donné que vous connaissez mon rôle. Ne devriez-vous pas avoir quelqu'un à vos côtés aussi ? questionnais-je au hasard pour voir sa réaction à ce propos.
@Alexandra C. Miller : Moh ! Profite, profite ! Il n'est pas souvent aussi parfait.
Posté Lun 9 Mar - 16:46
Invité Invité
Union DayZayan & Aaron D’accord, ce début de rendez-vous commence plutôt bien, Zayan est un homme tout ce qu’il y a de plus attrayant, et le jeune assistant à hâte de voir si le reste l’est tout autant. Parce que c’est bien beau le physique, mais Aaron aime aussi quand les personnes ont de l’esprit et qu’il y a un échange intéressant.
— Oui j’aimerais bien y faire un tour, répond Aaron à la question posée. Mais si ça ne tente pas plus que ça, ça ne me dérange pas pour faire autre chose, ce ne sont pas les activités qui manquent après tout.
S’ensuit un silence un peu gênant entre les deux hommes, c’est vrai qu’un rendez-vous arrangé, c’est un peu étrange quand il y pense, un peu désuet également. Avec le nombre d’applications de rencontre qu’il y a, ils ne devraient pourtant pas avoir de mal à nouer des relations. Surtout que Zayan et lui sont vraiment pas mal dans leur genre, du moins il le trouve. Mais bon, il faut croire qu’être un beau gosse ne fait pas tout. La preuve, ils sont célibataires et ont besoin de la sœur du jeune assistant pour pouvoir se rencontrer.
— Ne t’en fais pas sur ce point, Anna ne m’as trop pris la tête pour cette rencontre, je dois dire que j’ai souvent du mal à lui refuser quelque chose, dit-il en se passant une main contre la nuque, légèrement gêné. Il faut croire que je suis un grand-frère plutôt faible.
Et un jour, ça le perdra sûrement, mais qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour les beaux yeux de sa sœur. C’est un peu désespérant quelque part.
Zayan finit par lui exposer les raisons de sa gêne et Aaron ne peut pas le lui reprocher, lui aussi à tout de même appréhender de venir ici et lui aussi n’a jamais eu recours à un rendez-vous arrangé. On ne lui avait même jamais fait la proposition et il se demande si ce genre de pratique a encore court, ou s’il n’y a que le meilleur ami de sa sœur et lui-même qui sont « consternant » au point d’avoir besoin d’aide.
— Moi non plus, c’est mon premier rendez-vous de ce type, je suis aussi novice que toi, si ça peut te rassurer… Ou pas, rit-il en glissant ses mains dans les poches de son jean. Mais je te l’accorde, c’est tout de même un peu étrange, surtout avec le meilleur ami de sa sœur, ça m’est un peu plus de pression quand j’y pense. Je n’ai pas envie de me faire émasculer par Anna si ça se passe mal, elle est terrible quand elle le veut. Enfin, je pense qu’on ne devrait pas trop se prendre la tête, si ça se passe bien tant mieux et si ce n’est pas terrible, on aura tenté le coup !
Aaron hausse les épaules et finit par sourire, les choses sont dites, maintenant, il va vite voir si entre eux ça se fait naturellement ou si leur statut de « meilleur ami » et « frère » d’Anna les bloquent.
— Question cruciale. Anna m’a dit que tu es un homme bien, gentil, généreux, très amical, doux et affectueux et que tu mérites plus que quiconque d’être heureux. Après elle a commencée à s’énerver contre l’un de t’es anciens amants, en marmonnant, je ne sais quoi, mais qu’en même temps, c’était compliqué… Enfin, je dois bien dire que je n’ai pas tout compris.
Aaron a tout de même bien saisi que Zayan sort d’une relation compliquée et qu’il est encore en train de s’en remettre. Raison de plus pour qu’ils ne se prennent pas trop la tête pour leur rendez-vous.
— Bref, toujours est-il que j’avais tout a gagné de te rencontrer et que ça ne me ferait pas de mal d’avoir un minimum de vie sociale. Et toi alors, je suis curieux, qu’est-ce qui t’as poussé à accepter de me rencontrer ? :copyright:️ Justayne
Première fois pour Marcus qu'il se rendait à cet événement. Mais bon, vu qu'il n'avait rien de mieux à faire et que sa fille avait bien insisté pour y aller parce que toutes ses copines seraient là, il avait fini par céder. Sans trop de difficultés vu qu'il avait en réalité pour intention de s'y rendre dès le départ, rien que par curiosité. Et dans la possibilité de rencontrer quelques personnes aussi, il n'était pas contre. Lui qui était nouveau en ville et qui n'avait pas forcément l'occasion de sortir en dehors de son travail, c'était sans aucun doute la bonne occasion pour rencontrer du monde.
Il était donc arrivé sur place, sa petite de quatre ans lui tenant la main et marchant à ses côtés en regardant autour d'elle. Elle était toute excitée, lui montrait presque tout ce qui lui attirait l'oeil, jusqu'à ce que l'appel de la nourriture se fasse entendre. Marcus la ramena alors au buffet, la laissant choisir ce qu'elle avait envie de manger. Mais sa jolie petite fille fini par un peu sortir de son contrôle et se faufilait partout, passant devant une femme qui avait pour intention de se servir à la base.
« Mia, voyons, calme toi un peu ! Excusez ma fille... Elle est un peu... Surexcitée, aujourd'hui. »
Il espérait que cette gentille personne ne lui en voudrait pas. Et la petite Mia venait d'ailleurs de s'excuser, en ayant bien comprit qu'elle n'avait pas forcément assurée., en revenant sagement vers son papa. C'était à cause de ça qu'il n'était jamais vraiment en colère contre elle. Elle était beaucoup trop mignonne pour son propre bien.
code by exordium.
Posté Lun 9 Mar - 21:01
Âge : 21 ans Nationalité : Américaine Statut Matrimonial : En couple Métier : Etudiante en 3ème année d'architecture
Alexandra C. Miller It always seems impossible until it's done.
Union Day 2083
Lexie s'assit quand l'homme le lui dit, gardant son corps tourné vers lui. Elle refusait de regarder vers la foule, consciente que le mouvement perpétuel et le nombre important de personnes finiraient par déclencher une crise d'angoisse. Et son but n'était pas de finir dans un sale état, juste à côté d'un inconnu - il avait beau être garde du corps et bien présenter, elle n'avait pas spécialement envie de finir sur les rotules devant lui.
« J'ai des amis qui doivent venir, et ma famille est aussi dans le coin » murmura-t-elle, avant de se mordiller la lèvre.
Il y avait des rumeurs sur un discours présidentiel, mais ce n'était pas encore certain. Enfin, il y avait peu de chances que l'homme l'ait reconnue - Lexie n'était pas spécialement mise en avant chez les Miller, puisque c'était Victoria, la fille prodige et future héritière du parti.
« Et puis Union Day est sensé être un rassemblement populaire. Je ne pensais pas risquer quoi que ce soit. »
Elle avait juste oublié le précédent rassemblement auquel elle avait assisté, et les conséquences que ça avait laissé sur elle. Jusqu'à ce que ses angoisses ne reviennent, la frappant de plein fouet. Elle ne pouvait pas pour autant s'arrêter de vivre, et venir à ce genre de sorties était presque obligatoire, vu la famille dont elle était issue.
Pour oublier tout ça, elle préféra se concentrer sur l'homme qui venait de la sauver, devinant sans peine le métier qu'il exerçait. Elle côtoyait assez de gardes du corps pour les reconnaître dans la vie. Elle ne put s'empêcher de se sentir un peu coupable de l'éloigner de ses obligations, avant qu'il ne la rassure en avouant que son employeur n'était pas encore sur les lieux.
« C'est pas parce que je reconnais les gardes du corps que j'en ai à moi » dit-elle en souriant nerveusement.
C'était en partie vrai. Elle n'était pas suffisamment mise en avant pour que la population générale la reconnaisse. Il y avait forcément des forcenés cherchant à tout savoir sur la famille présidentielle, voire des désaxés voulant les détruire. Comme Jason, prêt à tout pour s'approcher d'elle malgré le fait qu'elle n'était pas intéressée.
« Puis votre matériel est pas vraiment discret » continua-t-elle, pointant l'écouteur et le reste des accessoires qu'il arborait. « On en voit assez à la télé pour qu'on sache rapidement ce que vous faites. »
Lexie espérait que ses excuses passaient. Elle pensait ne pas trop en avoir révélé sur elle-même, et l'homme ne semblait de toute façon pas avoir travaillé pour la Maison Blanche. Il ne lui disait rien, en tout cas, et pourtant, elle connaissait le personnel qui travaillait autour d'eux.
@Hiiro Daiki Lexie n'est qu'une jeune femme innocente, il ne peut qu'être gentil avec elle
Posté Jeu 12 Mar - 18:23
Invité Invité
HIIRO DAIKI x EVERYBODY659 mots
UNION DAY 2083
Ayant l'arrière-train appuyé contre le rebord du banc, je restais dans cette position décontractée en regardant devant moi, puis de temps à autre, mon interlocutrice, lorsqu'elle prenait la parole. Je laissais une certaine distance entre la demoiselle et moi-même, sachant qu'elle était déjà angoissée tout à l'heure. Franchir les quelques mètres de trop n'était pas préférable, puisque violer l'espace vital de quelqu'un que l'on connaissait à peine, semblait risqué. Je n'appréciais pas vraiment à ce que l'on me fasse la même chose, alors autant ne pas le faire. Ce serait le comble si un malaise s'installait et si elle s'enfuyait en pensant que j'avais des intentions suspectes à son égard. Si besoin était. Depuis que la technologie s'était développée à une vitesse vertigineuse, les informations pouvaient très vite se propager... Je n'aimerais pas me créer des embrouilles là où il n'y en avait pas.
- J'ai des amis qui doivent venir, et ma famille est aussi dans le coin.
- Vous m'en voyez rassuré. Je vous conseille plutôt de leur donner un rendez-vous ici-même ou près des buffets. S'ils ne sont pas loin, ils n'auront pas de difficulté à vous retrouvez.
Une de mes mains se reposa délicatement sur le rebord métallique du banc, où mes phalanges s'amusaient à se replier et à s'ouvrir, pendant que je lui coulais un regard en biais.
- Si vous voulez m'accompagnez aux buffets, vous êtes la bienvenue. Permettez-moi de vous offrir un rafraîchissement, ça vous fera du bien. Alors ? questionnais-je poliment en attendant sa réponse à ma requête quelque peu... spontanée.
- Et puis Union Day est sensé être un rassemblement populaire. Je ne pensais pas risquer quoi que ce soit.
- Je sais. Mais... depuis la dernière fois... J'imagine que vous connaissez la nouvelle au sujet du dernier événement. Et comme on le dit toujours : "l'homme prévoyant n'est jamais pris au dépourvu" donc restez toujours sur vos gardes. Sans perdre votre sourire, bien évidemment.
Une légère pause se créa durant quelques instants. J'en profitais pour jeter un oeil sur mon téléphone pour vérifier si je n'avais pas reçu de messages. Rien à signaler. Mes collègues semblaient gérer en mon absence, tant mieux. Il me restait environ une heure et demi à tuer avant que je ne puisse m'éclipser pour rejoindre l'actrice dans ses loges et ainsi préparer son apparition pour les fans. Peut-être bien que je pourrais gratter un orthographe, ni vu ni connu, en prétextant que ce serait pour ma petite soeur, tiens ! Quoi ? Elle était bien la série et ça faisait passer le temps quand je n'avais rien à faire.
- C'est pas parce que je reconnais les gardes du corps que j'en ai à moi
- Qui sait ? répliquais-je en arborant un petit sourire qui voulait tout dire.
Elle avait sûrement raison, peut-être que je me faisais des idées sur ce qu'elle devrait être.
- Puis votre matériel est pas vraiment discret
- Hm ?
- On en voit assez à la télé pour qu'on sache rapidement ce que vous faites.
Un éclat de rire s'échappa soudainement de mes lèvres. J'étais amusé par ses répliques pour me faire comprendre que j'étais à découvert sans le moindre doute. Effectivement, ce n'était pas faux, mais beaucoup de gens ne faisaient pas attention à ces détails-là. La plupart du temps, les gardes du corps n'attiraient pas l'attention, sauf s'ils étaient au centre de l'attention et proche de la personnalité influente en question. Dans mon cas, je me fondais tout simplement dans la masse avec un costume qui passait inaperçu, du moins, je le pensais avant qu'elle me dise le contraire.
- Possible oui. Où avais-je la tête ? Je me présente, Hiiro Daiki, commençais-je par dire en révélant mon identité à mon inconnue à la chevelure de feux. Et vous ?
@Alexandra C. Miller : Comment pourrait-il être méchant avec cette petite donzelle ?
Posté Dim 15 Mar - 0:37
Âge : 21 ans Nationalité : Américaine Statut Matrimonial : En couple Métier : Etudiante en 3ème année d'architecture
Alexandra C. Miller It always seems impossible until it's done.
Union Day 2083
Lexie retint une grimace devant les remarques du garde du corps. Elle savait où donner rendez-vous aux gens qu'elle devait rejoindre - elle connaissait le Capitole par cœur puisqu'elle habitait littéralement à deux pas. Le problème, c'était surtout qu'elle n'arrivait pas à les joindre. Personne ne lui répondait, ce qui avait augmenté son stress un peu plus tôt, quand elle s'était retrouvée seule dans la foule.
« Je vais plutôt rester ici, mais merci de votre proposition » refusa-t-elle avec un sourire poli.
Elle avait jeté un coup d’œil au buffet et avait noté qu'il y avait encore beaucoup trop de monde. Elle n'avait pas envie de se retrouver écrasée dans le foule, surtout qu'aux abords des tables, ça semblait en train de se battre pour accéder à la nourriture. Elle savait pourtant qu'il y en avait assez pour tout le monde, il y en aurait même certainement trop !
L'homme en face d'elle parla du "dernier événement", la faisant se tendre de nouveau. Bien sûr que Lexie s'en souvenait, le bruit gravé dans sa mémoire même si elle faisait tout pour l'oublier. Elle avait été une des rares personnes à rester coincée dans le centre pour mineurs lors de cette fameuse journée, et quelque part, un coin de sa tête y était encore bloqué, refusant de l'aider à avancer.
Elle continua de tripoter son téléphone, attendant qu'une notification ne s'affiche enfin - une réponse d'un de ses amis, n'importe quoi. Mais rien n'arrivait, et elle n'osait pas les appeler de nouveau, de peur de les harceler. Après tout, c'était une journée de fête populaire, personne n'était sur son téléphone en continu. A part son interlocuteur, mais qui devait sans doute faire un tour de sécurité avec ses collègues. Il n'avait pas fallu longtemps à Lexie pour deviner quel métier il exerçait, même si elle espérait qu'il ne l'ait pas reconnue.
« Je m'appelle Lexie... Cooper » se présenta-t-elle, priant pour que son hésitation passe inaperçue.
Hors de question qu'elle n'avoue son véritable nom de famille, surtout au milieu de la foule. Si Hiiro et elle étaient un peu à l'écart, elle savait que les gens autour essayaient quand même d'écouter leur conversation quand ils passaient non loin. Sans parler du fait qu'elle venait de rencontrer cet homme, et qu'elle n'avait pas envie de lui dire qu'elle était la fille du président. Cooper était donc le premier nom qui lui était venu en tête, même si elle n'avait pas vraiment prévu de voir Swan à l'Union Day.
« J'imagine que vous ne me direz pas pour qui vous travaillez ? » tenta-t-elle de demander.
C'était surtout pour détourner l'attention d'elle, et qu'il se concentre sur autre chose. Elle se para pourtant d'un sourire innocent, regardant curieusement Hiiro et se demandant comment il allait lui répondre.
- Je vais plutôt rester ici, mais merci de votre proposition.
- Mh, très bien, acquiesçais-je en acceptant son refus d'un simple hochement de la tête.
C'était fort possible que je lui avais mis mal à l'aise avec mon invitation vu que nous étions encore de parfaits étrangers. Le contraire m'aurait également étonné si elle avait accepté, mais j'avais au moins tenté pour voir sa réaction. Tant pis, ça m'aurait fait un peu de compagnie le temps que je reprenne mes fonctions. Mon regard capta le sien qui semblait s'orienter vers les buffets situés un peu plus loin. A moins que c'était la foule qui lui mettait dans un tel état-là ? Je ne saurais le dire, mais j'espérais qu'en lui donnant ces quelques indications, elle pourrait se calmer, mais surtout, à ne plus rester figée en plein milieu de la foule comme tout à l'heure. J'avais bien vu que son anxiété était pour quelque chose, mais j'ignorais pour quelle raison. C'était trop tôt pour le savoir, mais peut-être, qu'elle avait une agoraphobie ? Si c'était le cas, comment pouvait-elle rester seule dans un rassemblement massif pareil ? C'était un peu intriguant de la voir comme ça, toutefois, je ne me voyais pas lui bombarder de questions pour connaître ce qui n'allait pas. Je n'étais pas son garde du corps après tout.
- Amusez-vous bien, rajoutais-je en me relevant du banc pour me mettre debout.
Une main ouverte et tendue vers mon interlocutrice, je me présentais à elle officiellement afin de lui serrer la main. Si elle acceptait également le contact. Je me parais à un éventuel vent dans lequel je camouflerais cette gêne en glissant dans ma chevelure ma main délaissée.
- Je m'appelle Lexie... Cooper.
- Enchanté de faire votre connaissance, Lexie... Cooper, répétais-je en plissant légèrement mes paupières tout en gardant un petit sourire amusé.
M'avait-elle dit la vérité au sujet de son identité ? Aucune idée. Je soupçonnais que non, mais sait-on jamais. Je lui laissais le bénéfice du doute. De toute manière, nos chemins pourraient peut-être ne plus se croiser. Qui sait ? C'était un simple hasard de l'avoir aidé donc qu'importe si elle m'avait menti ou non, ça ne changeait rien par la suite. J'allais reprendre ma routine habituelle et reprendre le boulot très bientôt.
Un sourire collé aux lippes, je commençais à rebrousser chemin afin de me diriger vers ma convoitise : les buffets, quand j'entendis sa voix s'élevait dans mon dos, me faisant arrêter quelques secondes sur place pour tendre l'oreille.
- J'imagine que vous ne me direz pas pour qui vous travaillez ?
Faisant un petit tour sur moi-même afin de lui refaire face, les mains dans les poches, j'haussais simplement des épaules en l'observant un peu plus loin.
- Vous finirez bien par le savoir dans la journée, qui sait ? répondis-je énigmatiquement par une autre question.
Quelques pas à reculons, je l'adressais un petit clin d'oeil en guise de réponse avant de m'éloigner pour vaquer à mes propres occupations. Buffet. Client 1. Fin de l'événement. Client 2. Journée terminée.
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You asked me how I, being immortal, survive so many deaths. There is no great secret. You endure what is unbearable, and you bear it. That is all.
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Zayan Baashir 'You wanna play too? It'll be fun!' • Administrateur
Union DayZayan & Aaron De toute évidence, la gentillesse est un trait de caractère obligatoire pour porter le nom des Douglas. Aaron est tout aussi adorable que sa soeur, en plus de tous les autres points communs évident qu’ils ont tous les deux. La bonne nouvelle, c’est que Zayan arrive à en sourire, plutôt que de trop penser à son amie, ce qui pourrait clairement gâcher ce rendez-vous. “Ca t’inquiète qu’elle te fasse payer de blesser son meilleur ami ?” demande-t-il, question de toute évidence rhétorique puisqu’il enchaîne aussitôt. “Alors imagine la pression de sortir avec son frère. J’ai bien peur qu’on ait pas le choix : on va devoir se marier ou subir la colère d’Anna !” Si la pression dont il parle est réelle, l’histoire du mariage n’est heureusement qu’une plaisanterie et il s’empresse de le prouver en concluant sa petite tirade par un rire, histoire de ne pas stresser inutilement Aaron.
Et puis, de toute évidence, le jeune homme a encore assez de recul pour raisonner sur cette situation. Ils auront essayé, en effet. Anna pourra au moins leur accorder ça, non ? “De toute façon, à moins que ça ne tourne vraiment mal, je suis presque sûr qu’Anna sera toute aussi gentille et compréhensive que d’habitude si ça ne marche pas entre nous.” nuance donc Zayan à son tour, car malgré l’angoisse certaine qu’il ressent, il faut bien admettre que ce n’est pas vraiment la réaction de sa meilleure amie qui l’inquiète le plus. Le visage de Rafaël s’imprime dans son crâne à la seconde où il forme cette pensée et, comme s’il pouvait lire dans sa tête, c’est finalement Aaron qui en parle le premier. Pas avec autant de précision, bien sûr, mais ce qu’il sait déjà suffit à ce que Zayan se tende soudainement, son regard en coin revenant se poser sur le jeune homme. Bien sûr, il comprend pourquoi Anna a parlé de cette histoire à son frère, mais il aurait bien aimé qu’elle ne le fasse pas. Pas dès le premier rendez-vous, en tout cas.
Brusquement, Zayan s’arrête et se tourne vers Aaron, son regard brièvement perdu vers le sol. Il n’a pas très envie de penser à Rafaël aujourd’hui, mais autant mettre tout ça derrière eux au plus vite. “J’aurais préféré qu’Anna me laisse t’en parler quand le bon moment serait venu,” souffle-t-il avant de se forcer à relever les yeux vers le jeune homme. “Mais oui, en effet, je sors tout juste d’une relation assez… compliquée.” Un sourire penaud étire ses lèvres, qu’il essaye tant bien que mal de ravaler rapidement. “Je n’ai pas accepté ce rendez-vous pour oublier mon ex, si c’est ce qui t’inquiète.” assure-t-il. “La façon dont Anna parle de toi… ça donne vraiment envie de mieux te connaître. Si ça aboutit à quelque chose, tant mieux, mais j’ai envie de faire les choses biens et de prendre mon temps cette fois. Pas d’utiliser un type qui n’a rien demandé comme distraction pour ne pas penser à mon ex.” Il a bien réfléchi à tout ça depuis sa soirée avec Anna et c’est la conclusion qui lui est venue. Hors de question qu’il leur complique la vie à tous en se lançant trop vite dans une histoire pour les mauvaises raisons. “Et toi, alors ?” demande-t-il en se détournant d’Aaron, tandis qu’il prend la direction des galeries. Il n’a peut-être pas l’habitude de visiter un musée pendant un rencard, mais après tout, pourquoi pas ? De toute évidence, la façon dont il s’y est pris par le passé ne fonctionne pas, alors autant essayer autrement. “A quand remonte ta dernière relation ? Je sais qu’on est pas censé parler de ses exs au premier rendez-vous, mais bon… Autant mettre ça derrière nous, non ? Au moins, ce sera fait. Raconte-moi tout !” Il n’a pas peur de la compétition, de toute façon. Bien au contraire, mieux vaut savoir tout de suite à quelle hauteur se situe la barre avant de se lancer le défi de la relever, n’est-ce pas ? :copyright:️ Justayne
Alexandra C. Miller It always seems impossible until it's done.
Union Day 2083
Lexie fronça le nez en entendant Hiiro répéter son nom avec la même trop longue pause entre le prénom et le nom de famille. Elle savait qu'elle n'avait pas su mentir sur ce coup - elle ne s'était pas dit qu'elle devrait se présenter à un inconnu et n'avait donc pas réfléchi à une fausse identité.
Le garde du corps ne sembla pas trop méfiant, la laissant dans son anonymat sans s'inquiéter. Elle ne devait pas avoir l'air d'une menace, avec les restes de sa bouille d'adolescente et ses vêtements indiquant qu'elle venait d'une caste aisée. C'était plutôt un soulagement qu'il ne lui pose pas trop de questions, parce qu'elle aurait certainement fini par bafouiller et se contredire.
Elle essaya de changer de sujet, essayant de savoir quelle célébrité il accompagnait ce jour-là. Hiiro botta en touche, comme elle s'y attendait, mais ça la fit sourire. Elle n'était pas sûre de le retrouver dans la foule, surtout que la journée commençait à s'installer et que les gens arrivaient en masse.
« Bonne journée à vous monsieur Daiki. Et merci de vous être arrêté m'aider ! »
Lexie était sûre que peu de gens l'aurait fait - la plupart aurait continué de l'éviter, voire se serait plaint qu'elle gêne le passage. Elle avait de la chance d'être tombé sur lui le temps de reprendre ses esprits. Et alors que Hiiro repartait à son travail, elle sentit son téléphone vibrer, certains de ses amis lui indiquant qu'ils étaient vers la scène musicale. Elle soupira, pensant rapidement à la foule qu'il devait y avoir, avant de les rejoindre, espérant qu'ils n'étaient pas aux barrières.
Si ses souvenirs étaient bons, Riley devait jouer à un moment ou à un autre - elle n'avait pas son horaire précis pour le moment, mais elle n'osait pas lui envoyer de messages alors qu'il était sensé se concentrer ou se préparer. Elle se contenta donc de rejoindre ses amis, les incitant à aller dans un coin un peu plus calme mais donnant une bonne vision sur la scène. Heureusement pour elle, elle connaissait parfaitement la géographie des lieux et savait où s'installer pour ne pas être trop dans la foule. Même si la présence de ses amis autour d'elle l'aidait à être déjà plus rassurée.
Union DayZayan & Aaron Est-ce qu'Aaron est inquiet à l’idée de blesser Zayan et qu’Anna lui en veuille pour ça ? Oui très clairement, mais organisé une rencontre entre eux est aussi à risque, parce qu’ils ont beau aimer tous les deux la jeune femme, rien ne dit qu’ils seront pour autant compatibles. Mais l’assistant oublie bien vite sa légère angoisse, quand le brun rétorque que ce sera soit le mariage, soit la colère de sa petite sœur, et le choix est vite fait.
— Va pour le mariage, c’est plus sûr pour mes attributs, répond-il en riant. Et puis on finira bien par trouver une bonne raison pour divorcer.
Aaron lui fait un clin d’œil en souriant un peu plus. De toute façon, si Anna devait en vouloir à quelqu’un, ce serait sûrement à lui, c’est plus facile d’être en colère contre un membre de sa famille que contre un ami. Mais enfin, ils n’en sont pas encore là et si ça se trouve à défaut de tomber amoureux, ils deviendront des amis, et une amitié, c’est toujours bon à prendre.
— Hum compréhensive ? Avec toi sans doute que oui, reprend Aaron à la remarque de Zayan. Pas sûr qu’il en sera de même pour toi.
Le jeune homme fait une petite moue faussement triste puis d’enchaîner.
— Faisons donc en sorte que ça se passe, il en va de ma vie !
Bon, il exagère un peu Anna sera en colère sur le coup, mais la connaissant, elle ne lui en voudra pas trop longtemps. Normalement. Aaron poursuit la conversation sur ce qui l’a poussé à accepter cette rencontre et il lui semble mettre les pieds dans le plat, quand il évoque le fait que sa sœur lui ait parlé de l’ancienne relation de Zayan, qui était compliquée. L’homme en face de lui se tend à l’évocation de cet ex, c’est vrai qu’avec du recul, il aurait sans doute dû éviter d’en parler, mais il ne pensait vraiment pas à mal en le faisant.
— Désolé, je ne voulais vraiment pas te mettre en porte-à-faux en parlant de lui, c’était bête de ma part de l’avoir évoqué, dit-il un peu gêné. Quant à Anna, c’était sans doute aussi maladroit qu’elle m’en parle, mais je pense qu’elle ne voulait pas que je te blesse par inadvertance, visiblement, c’est raté.
Le jeune homme rend un sourire tout aussi penaud à son vis-à-vis, il n’aime pas mettre les gens mal à l’aise et encore moins les replonger dans des souvenirs douloureux. Alors quand le vendeur évoque la possibilité qu’il soit inquiet d’être utilisé, Aaron secoue doucement la tête.
— Ce n’est pas ça qui m’inquiète Zayan, avec ce qu’il vient de se passer, maintenant j’ai peur de mettre les pieds dans le plat et dire des choses qui risquent de rouvrir des plaies. Alors si tu ne veux pas parler de certains sujets, n’hésite franchement pas à le dire, je ne t’en tiendrais pas rigueur au contraire.
Quant aux restes, un sourire plus tendre et un brin enjôleur apparaît sur le visage d’Aaron.
— Je suis heureux de savoir qu’Anna a réussit à si bien me vendre. Mais si tu veux m’utiliser comme distraction, ça me va bien.
Il rit puis emboîte le pas à l’homme et se dirigent à petit pas vers l’intérieur du musée, tout en réfléchissant à la question posée.
— Hum si tu parles de relation sérieuse, la dernière remonte à il y a deux ans, j’étais très amoureux elle aussi, c’était une toute jeune avocate, mais très ambitieuse peut-être un peu trop. J’ai fini par rompre pour deux raisons, la première c’est qu’elle marchait sur les autres pour monter les échelons à son travail et c’est une chose que je déteste. La seconde, elle voulait plus d’engagement, mais à l’époque je n’étais pas prêt. Je pense l’être aujourd’hui mais je dois encore l’a trouvé cette personne. Sinon, j’ai des relations sans lendemain, je dois dire que je me suis pas mal concentré sur ma carrière après cette histoire, et maintenant que je bosse au gouvernement avoir une vie sociale est encore plus compliquée.
Il hausse les épaules, c’est vrai que sa vie amoureuse n’est pas spécialement glorieuse, parce que quand il regarde en arrière, il n’a finalement pas eu tant de relations sérieuses que ça.
— Et si tu me parlais de toi Zayan, qu'est-ce qu'il y a savoir sur le très charmant Mr Baashir ? :copyright:️ Justayne
Union Day … Quand il était plus jeune, il adorait cette fête, il l'attendait impatiemment dès la fin du mois de février, demandant frénétiquement à sa mère combien de jour, il fallait qu'il attende avant de pouvoir profiter de cette journée. La fête foraine, la musique, le buffet, tout était prétexte à sortir de son petit monde bien trop ennuyeux, loin de ses soucis d'enfant.
Mais depuis qu'il avait quitté la maison familiale et c'était retrouvé dans les bidonvilles, il avait tout simplement rayé cette journée de son esprit. Pourquoi célébrer avec allégresse le fait d'habiter un taudis et faire comme si tout allait bien ? Alors que le lendemain, tout reviendrait à la normale. Cela faisait donc 8 années que Charlie n'avait pas mis les pieds à cette célébration. Pourquoi avait-il décidé d'y retourner cette année ? Il n'en savait rien. Peut-être l'espoir que cela soit le même fiasco que la journée de solidarité ? Parce que c'était quand même bien drôle au final … si l'on mettait de côté les blessés … Où est-ce parce qu'il avait eu la folle idée de suggérer à une certaine personne qu'ils pourraient passer un bon moment ensemble, ici …
Enfin, de toute façon il était là, bien trop en avance et seul, perdu au milieu d'une foule de gens bien trop heureux pour être sincère. D'ailleurs, il y avait vraiment beaucoup trop de monde ici … Charlie décida de se trouver un endroit plus calme pour patienter. Il resterais au moins pour voir ce que son père avait de si important à dire … Et bien plus s'il avait finalement de la compagnie. Mais pour l'instant il voulait seulement se retrouver loin des badauds et des affamés.
Heureusement pour lui, il connaissait les Jardins de la Maison Blanche comme sa poche. C'était son jardin après tout. Même s'il avait perdu le droit d'y flâner il n'en oubliait pas les multiples cachettes et endroits tranquille ou personne n'irait aujourd'hui. Il contourna la sécurité bien trop occupé à surveiller les foules pour repérer les petits plaisantins trop prompte à perturber cette si belle journée et alla s'installer sur un des bancs à l'arrière du bâtiment. C'était beaucoup plus calme ici.
Il s'allongea pour profiter du Soleil, se demandant, en fixant la façade du bâtiment si sa chambre était toujours intacte ou s'il l'avait transformé en autre chose. Charlie supposait que toutes ses affaires, celle qu'il n'avait pas pu prendre avec lui, avait dû être distribuée aux nécessiteux. Et cela le faisait un peu rager intérieurement quand il se rappelait les longs mois qu'il avait passés dans la rue avant de pouvoir avoir sa caravane … Puis, pour éviter de ressasser le passé, il se retourna et s'allongea sur le ventre, toujours sur son banc. Il releva même un peu la guenille qui lui servait de pull pour laisser encore plus les rayons du Soleil le réchauffer.
Ce que c'était agréable … Trop agréable … Tellement agréable que Charlie en oublia où il était et sombra dans le sommeil.
Jusqu'à ce que quelqu'un vienne tenter lui adresser la parole et le sortir de sa torpeur.
Victoria n'avait jamais été une grande fan de l'Union Day, même si elle avait toujours soigneusement fait en sorte que tout le monde pense le contraire. Elle essayait de se faire plus détendue, plus accessible que d'habitude, mais plus elle vieillissait et moins elle supportait la présence d'autant de gens autour d'elle. Mais, comme chaque année, elle se trouvait exactement là où on s'attendait à la voir, souriante et avenante, riant même à quelques traits d'esprit qui ne l'auraient pas fait rire en temps normal. Elle jouait la comédie à la perfection, comme d'habitude, se voulant détendue malgré la présence de la milice qui la rendait anxieuse plus qu'elle ne la rassurait. Leur présence rendait indéniables les problèmes qui s'entassaient devant le gouvernement, rendait réel la montée de la violence et l'inaptitude du parti à gérer le système qu'il avait lui-même mis en place. Et, dans le fond, Victoria en voulait à son père d'avoir laissé la situation en arriver à ce point, et d'avoir tirer une balle dans le pied de The Alternative. Mais il n'était pas question ici de laisser voir ses ressentiments. Victoria continuait de montrer un soutien sans faille à son père, au parti et aux décisions du gouvernement, tout en se posant des questions sur l'avenir sitôt la porte de chez elle passée. Elle était finalement contente d'avoir accepté la proposition d'une maison à la campagne, cela lui donnait l'illusion de pouvoir échapper pendant plusieurs heures à la réalité.
Elle trouva finalement le moyen de s'éclipser d'une conversation qui ne l'intéressait pas outre mesure, profitant de l’essoufflement de la dite-conversation pour prendre congé de ses interlocuteurs. Elle connaissait les jardins par cœur, avec le temps – elle avait grandi ici, après tout – et ce fut donc sans grande hésitation qu'elle se dirigea vers le coin le plus calme du jardin, celui où personne n'aurait réellement pensé à venir. Elle avait besoin de se retrouver un peu seule, de souffler un peu. Coincée dans son tailleur hors de prix, elle s'autorisa à relâcher un peu la pression. Il devenait de plus en plus difficile de faire semblant, alors même que chaque instant passé avec Jayden la rendait un peu plus réelle – et lui donnait un peu plus envie de l'être. Mais les habitudes ont la vie dure. Loin des regards, elle s'autorisa à soupirer. Il y avait du soleil, aujourd'hui, et être dehors été agréable, d'autant plus après avoir réussi à fuir la foule de gens entassés plus loin, aussi prêts à dévaliser le barbecue qu'à entendre le discours de son père. Elle se croyait seule, mais son regard fini par s'accrocher sur une silhouette immobilise et allongée sur un banc. Au vue des vêtements qu'il portait, il s'agissait sans aucun doute d'un caste trois, et Victoria fronça légèrement les sourcils, hésitant quelques instants à appeler la sécurité avant de se raviser. Il avait le droit d'être là, après tout.
Pourtant, elle s'approcha de la silhouette, s'accroupissant à sa hauteur sans reconnaître pour le moment les traits de son petit frère. « Monsieur ? Tout va bien ? » Elle n'osa pas le toucher, de peur d'une réaction potentiellement violente. « Vous avez besoin d'aide ? » Elle espérait que sa voix suffirait à le faire sortir de son immobilité.
Union Day 2083La première prestation à laquelle sa famille et lui viennent d’assister n’est pas top, mais alors la seconde est une vraie purge. Riley ne se prend pas pour un dieu de la musique très loin de là, mais cette nana avec son violoncelle fait saigner les oreilles de tout le monde. Dommage qu’on ne puisse pas lui lancer des tomates pourries. Cependant et plus par politesse qu’autre chose, les gens semblent rester, même si on lit bien sûr leur visage qu’ils aimeraient sans doute bien être ailleurs.
— Je pense pas que tu peux faire pire, marmonne Lou en se bouchant les oreilles.
— C’est bien de se sentir soutenu, ricane Riley en ébouriffant les cheveux de son frère.
N’empêche, il espère tout de même qu’il ne va pas autant se ridiculiser autant que le gars qui est passé, ou que cette fille qui s’enfonce un peu plus. Sinon, il peut dire adieu à son glorieux rêve de faire carrière dans la musique. Le type s’occupant de la scène lui fait alors signe de venir, ça va bientôt être à lui de jouer et voilà que dans son estomac ça danse à nouveau la java.
— Tu vas être super Riri ! s’exclame joyeusement Luna.
Masha tapote le dos de son fils en signe d’encouragement et les jambes un peu tremblantes, il rejoint l’homme qui commence à le briefer sur ce qu’il doit faire. Monter sur scène, se présente et jouer, rien de bien sorcier, en théorie simple comme bonjour, mais dans la pratique.
— Bon gamin, j’espère que sera plus doué que les autres, lui dit le gérant de la scène. C’est censé être un moment agréable, mais là…
— Merci pour vous encouragements, y m’vont droit au cœur, rétorque Riley avec sarcasme.
Il est déjà assez stressé comme ça, pas besoin d’en rajouter une couche. La violoncelliste termine enfin son massacre, et le public doit s’en doute plus l’applaudir d’avoir fini sa cacophonie, que pour son talent. Les choses sérieuses commencent vraiment, il ne joue pas sa vie, mais il sent que sa façon, de jouer et de chanter va peut-être lui être déterminante. Alors, il inspire et expire plusieurs fois, monte les quelques marches qui le mène à la scène, passe devant les techniciens qui s’occupent du matos sonore et arrive devant la scène.
Et putain, c’est qu’il y en a du monde, beaucoup plus que ce qu’il s’imaginait que quand il était dans la foule. Il balaye d’un coup d’œil tous ses gens qui l’observent en silence, il déglutit péniblement, on pourrait presque entendre une mouche voler. Il se concentre donc sur les seules personnes qui croit en lui, sa famille et s’approche finalement du micro.
— B’jour, je m’appelle Riley, chui de la caste trois et je vais vous chanter « Life in technicolor ».
Il s’éclaircit la gorge, s’empare de sa guitare et les premières notes de la chanson s’envolent, ça l’aide à se concentrer, à faire abstraction du monde en face de lui. Il sait ce qu’il vaut, il sait qu’il joue bien alors c’est le moment de leur montrer que le talent ça n’a pas de prix. Alors Riley se mets à chanter et tout s’efface, le voilà dans son monde.
« There's a wild wind blowing, Down the corner of my street Every night there the headlights are glowing
Theres a cold war coming, On the readio I heard Baby it's a violent world
Oh love don't let me go Won't you take me where the streetlights glow I could hear it coming I could hear the sirens sound Now my feet won't touch the ground
Time came a-creepin' Oh and time's a loaded gun Every road is a ray of lightIt goes o-o-on Time only can lead you on Still it's such a beautiful night
Oh love don't let me go Won't you take me where the streetlights glow I could hear it coming Like a serenade of sound Now my feet won't touch the ground
Gravity release me, And dont ever hold me down Now my feet won't touch the ground. »
Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas cédé à une petite sieste en fin de matinée. Surtout au Soleil et sans craindre qu'on ne le vole … Quoique c'était peut-être une très mauvaise idée ce qu'il était en train de faire. Car aujourd'hui le quartier n'était pas fréquenté que par la haute qui n'approcherait surement pas un pouilleux dans son genre. Et alors que son inconscient commençait à le tourmenter, une voix le sortit de sa torpeur. Pas moyen d'être tranquille ici ...
Charlie se redressa pour s'asseoir sur le banc, se frottant le visage pour se réveiller entièrement et répondit calmement avant de reconnaître la personne en face de lui.
« Non, tout va … Vi ... Victoria ? »
Alors que son cerveau était maintenant entièrement allumé, il reconnut Vick, sa grande sœur détestée. Il resta bien quelques secondes sous le choc, les yeux écarquillés, se demandant ce qu'il devait faire. Mais dans tous les cas, il était hors de question de fuir devant elle.
Charlie s'attendait à tout sauf à ça. Comment aurait-il pu imaginer tomber sur sa grande sœur ici. Bon après tout c'était logique, elle habitait là … Mais ce n'était pas une raison pour que le sort s’acharne sur lui. Avec le nombre de personne présente ici aujourd'hui, il avait eut la malchance de tomber sur elle. Il aurait tellement préféré tomber sur Lexie … Mais non c'était sur la harpie qui l'avait découvert.
Dans un comportement purement défensif, il se leva du banc et s'éloigna de quelques pas d'elle. Il n'avait pas envie que cette dernière puisse l'accuser d’agression si leur conversation dégénérait, enfin, non, plutôt quand leur conversation dégénérerait. Il préférait ne pas être trop proche d'elle sous peine d'avoir, peut-être, un geste déplacé, qu'elle méritait de toute façon entièrement.
« Quelle mauvaise surprise de tomber sur toi ici ... »
Il se racla la gorge, afin de reprendre contenance et de retrouver l'assurance qui le caractérisait tant. Il fronça les sourcils légèrement, un sourire moqueur sur le visage. Le simple fait de la revoir ranimait en lui l'animosité qu'il avait toujours éprouvée pour elle. Elle, toujours aussi parfaite et cherchant encore plus à se faire bien voir par leur père … Il serra la mâchoire et l'attaqua, avec ce qu'il pouvait pour le moment.
« Waaaah t'as pris un sacré coup de vieux en 8 ans … »
Les vacheries ne volaient pas bien haut pour le moment mais il fallait bien qu'il commence par quelque chose. En plus, c'était un peu l’hôpital qui se moquait de la charité, car lui aussi avait beaucoup changé physiquement. Il était devenu un homme depuis qu'il avait quitté la maison blanche. Il était bien loin le grand adolescent dégingandé qui c'était retrouvé propulsé dans un monde inconnu. Au final, la rude vie des bidonvilles avait grandement amélioré son apparence.
Mais, même s'il essayait de rester dans son rôle de parfait connard, Charlie était inquiet, parce qu'au moindre des mots de sa sœur, il risquait de passer un sale quart d'heure avec la sécurité et ce pouvoir qu'elle avait sur lui l’emmerdait au plus haut point. En plus, les gros bras du président étaient tous à cran et il ne leur fallait qu'un prétexte, une tête de Turc tel que lui pour se défouler. Et il faisait la parfaite cible pour ça, il en avait pleinement conscience …
Bien loin de le calmer, cet état de fait commença doucement à attiser sa colère et son regard se fit plus dure, luisant d'une étincelle de haine.
« Tu n'es pas avec Père aujourd'hui ? C'est étonnant ...Tu es d'habitude toujours collé à ses chaussures hors de prix ...Et puis c'est l'occasion de te montrer aujourd'hui et de faire ta parfaite ambassadrice de The Alternative, non ? »
Âge : 33 ans Nationalité : Pakistanais Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Vendeur en prêt-à-porter
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$ : 1708 Avatar : Tan France ♥ Crédits : Rainbow D.Ashe Messages : 183 Inscription : 13/10/2019
Zayan Baashir 'You wanna play too? It'll be fun!' • Administrateur
Union DayZayan & Aaron Quelques minutes, Zayan regrette vraiment qu’ils doivent parler de Rafaël aussi rapidement. Parler des exs au premier rendez-vous, qu’y a-t-il de pire ? Pourtant, Aaron prend les choses avec une impressionnante maturité et quand le pakistanais lui pose des questions sur sa dernière relation, il est à la fois pris de cours et soulagé qu’ils n’aient pas attendu trop longtemps pour en discuter. Il n’en reste pas moins un peu secoué d’apprendre que la dernière relation d’Aaron était avec une femme. Ça ne devrait pas avoir la moindre importance, mais… Il se sent légèrement mal à l’aise, impressionné. Au point de ne rien trouver à répondre. C’est un vrai soulagement quand le jeune homme change donc brusquement de sujet. Il faut tout de même quelques secondes à Zayan pour revenir au moment présent et trouver le courage de relever les yeux vers Aaron, sourire aux lèvres.
“Par où commencer…” souffle-t-il pour gagner un peu de temps. “Je suis né au Pakistan, mais j’imagine qu’avec mon nom très occidental, tu te doutais déjà que je ne suis pas du coin…” Un léger rire vient souligner cette piètre tentative de sarcasme. “Je suis aux Etats-Unis depuis une quinzaine d’années et à D.C depuis sept ans. Et je ne vais pas mentir, c’est assez difficile de trouver sa place dans ce pays quand on vient du Moyen-Orient, mais je ne regrette pas d’avoir fait le voyage. Ça prend du temps de grimper les échelons depuis les bidonvilles, mais je crois que je m’en sors plutôt bien. J’ai un vrai appartement maintenant et un bon travail dans un magasin de prêt-à-porter ! Un de ces jours, je serais Président et personne ne l’aura vu venir !”
Il lâche un nouveau rire pour qu’Aaron ne s’imagine pas que ce soit réellement dans ses projets, ce qui serait plus stupide qu’autre chose. Il espère réellement se faire une place au soleil, cela dit. Grimper doucement mais sûrement jusqu’à la Caste 1. “Tu travailles pour le gouvernement, alors ?” demande-t-il en lançant un regard en coin au jeune homme. Ça aussi, c’est sacrément impressionnant. Ce type est totalement hors de sa ligue, le simple fait qu’il ait accepté de rencontrer Zayan tient quasiment du miracle. “Qu’est-ce que tu fais, exactement ? Enfin, si tu as le droit d’en parler bien sûr ! Si tu es agent secret au service du Président, contente-toi d’un clin d’oeil pour me le faire comprendre et je ne poserais pas d’autres questions tant qu’on est en public.”
Alexandra C. Miller It always seems impossible until it's done.
Union Day 2083
Lexie commençait à se détendre au milieu de son groupe d'amis. Ils raillaient les artistes qui passaient - à raison, parce qu'il y avait de sacrés numéros dans ceux ayant eu droit de monter sur scène. La jeune femme se demandait si c'était une erreur de casting ou si c'était le stress qui leur faisaient perdre tous leurs moyens. Elle espérait en tout cas qu'ils n'avaient pas la volonté de percer dans la musique, parce que là, ils venaient de ruiner toutes leurs chances...
Elle releva pourtant les yeux en entendant le troisième musicien se présenter, un sourire niais s'affichant sur ses lèvres. Elle n'avait aucun doute sur le fait que Riley allait enfin leur apporter un joli spectacle ! Et effectivement, elle ne tarda pas à se détendre sous sa voix énergique, sans doute un peu trop énamourée pour son propre bien. Mais les murmures de ses amis s'étaient tus, alors qu'eux aussi se laissaient emporter par la mélodie.
C'était parfait, laissant les gens se détendre et profiter de la musique, sans avoir à serrer les dents en subissant l'instant. Il était de loin le meilleur, et elle ne put que l'applaudir à la fin de la chanson. Elle était sans doute trop loin pour qu'il la voit dans la foule, alors elle attrapa son téléphone pour lui envoyer un texto « Meilleur musicien de la journée ♡ Tu veux qu'on se retrouve quand tu seras libre ? »
Parce que si elle était fière de lui, elle imaginait sans mal le reste de la famille Frazier l'applaudir dans les coulisses, et l'encourager de toute la force de leurs poumons. Quoi que Lou jouait sans doute la distance, comme s'il n'était pas immensément admiratif de son aîné - Lexie s'amusait toujours de leurs relations fraternelles, et des taquineries qu'ils s'envoyaient à la place de paroles aimantes. Luna, elle, était la première groupie de son frère, et ce ne serait pas étonnant qu'elle débarque sur scène à un moment ou à un autre pour le féliciter !
Victoria se releva comme si elle venait d'être giflée. Elle recula même d'un pas, comme si l'homme qui se trouvait devant elle avait soudainement déclaré une maladie mortelle hautement contagieuse. Charles. Sa mâchoire se contracta légèrement sans qu'elle ne parvienne réellement à détourner le regard. C'était, en elle, un mélange de plusieurs sentiments négatifs, et pendant quelques secondes elle pensa sincèrement à appeler la sécurité. Parce qu'il n'avait rien à faire ici. Pas après avoir trahi sa famille comme il l'avait fait, pas après tout le mal qu'il avait pu faire. Victoria était convaincue qu'il aurait dû être exilé, pas simplement rétrogradé à la caste trois. Il ne méritait rien de ce que le système avait à lui offrir. « Quelle audace de dire ça lorsque tu te trouves toi-même à un endroit où tu as perdu le droit de te tenir. » rétorqua-t-elle, acide malgré le calme qu'elle se forçait à garder. Elle avait envie de lui vomir tout son mépris au visage, mais elle s'efforçait de paraître encore un peu civilisée. Son animosité à l'égard de ce frère renié ne rendait cependant pas la tâche facile. Au moins avaient-ils eu le même réflexe : s'éloigner l'un de l'autre. Elle n'aurait physiquement pas supporté de se trouver trop proche de cet homme, se permit même un rire froid et moqueur devant son attaque puéril. « C'est tout ce que tu as comme répartie, Charles ? Tu es décevant. » le provoqua-t-elle, consciemment, alors que la remarque allait bien plus loin que le simple constat de son attaque puérile. Victoria l'avait toujours trouvé profondément décevant, lui qui portait pourtant les gênes de leurs parents. Le seul enfant biologique, celui qui aurait certainement pu faire de grandes choses s'il n'avait pas été aussi stupide.
Elle croisa les bras, mécanisme inconscient de défense, ignorant même pourquoi elle n'était pas déjà partie. Elle savait qu'elle aurait dû mettre un terme à cette confrontation idiote, mais n'était-ce pas l'union day ? Et n'était-ce pas également le parfait moment pour régler ses comptes avec ce traître ? « Tu as toujours supposé tout un tas de choses à mon propos, Charles. Même huit ans après. C'est risible. Je me suis toujours isolée pendant l'Union Day, mais je suppose que tu étais trop occupé à chier sur notre famille pour t'en apercevoir. » Victoria n'était pas d'un naturel grossier, mais elle n'avait pas trouvé d'autres termes plus appropriés que celui-ci. « Mais le plus étonnant est de trouver ici. Je savais que mon père aurait dû te faire exiler. Les parasites finissent toujours par revenir infester les endroits où ils n'ont pas à être, après tout. Je ne sais même pas pourquoi il a été si tendre avec toi. Tu ne mérites aucune tendresse. » Le contraste entre les mots utilisés et le ton calme de Victoria était tranchant. Pas un mot plus haut que l'autre, voir même une certaine politesse dans sa façon de lâcher ces mots destinés à blesser. Elle voulait qu'il sente à quel point il n'était plus le bienvenue à la Maison Blanche, à quel point il n'y avait plus sa place. Elle n'avait pas honte de ne lui souhaiter que du mal, qu'importe le retour du karma ; il ne méritait ni sa sympathie, ni son hypocrisie sociale.
Elle voulait la jouer comme ça ? Charlie leva les yeux au ciel, bien qu'il soit un sanguin, prompt à s’énerver, il se dit que c'était le moment ou jamais de garder la maîtrise de ses émotions et de rester sage. Il n'allait pas lui faire le plaisir de se mettre en colère après seulement cinq minutes de conversation. Il n'allait pas céder aussi facilement …
« S'il n'y avait que ma réparti de décevante ... »
Elle n'avait prononcé que quelques mots, et pourtant, elle avait déjà tapé en plein dans le point sensible de Charlie. "Tu es décevant" … Il l'avait déjà entendu un trop grand nombre de fois et il en avait vraiment marre qu'on lui colle ce genre d'étiquette. Encore et encore.
Mais cet énième coup bas de ça soeur fut vite éclipsé alors qu'elle se faisait passer pour une victime … Il ne l'aurait pas cru … Mais la voilà, affirmant sa position avec ses bras croisé, qui accusait Charlie de n'avoir jamais fait attention à elle … C'était décidément l'hôpital qui se moquait de la charité.
« Parce que toi tu n'as jamais rien supposé sur moi ? Toi ou père … Vous êtes tout les deux fait du même bois … J'ai toujours été le méchant de l'histoire, mais aucun de vous ne c'est jamais remis en question, aaah ça non. Et excuse-moi de ne pas t'avoir surveillé pendant les Union Day précédant, j'étais bien trop occupé à essayer de vivre et de profiter du seul jour de l'année où je pouvais faire ce que j'avais envie. »
Et plus elle parlait, et plus le degré d’énervement de Charlie grimpait doucement. Même s'il s'était promis de ne pas céder à ses pulsions, il devait bien se l'avouer, elle faisait tout pour le faire sortir de ses gonds. Et quand elle parla de son père à elle, sous-entendant seulement à elle, le jeune homme commença à disjoncter.
« Ton père ? Non mais j'y crois pas … J'en suis le premier désolé … mais c'est encore notre père. Que tu le veuilles ou non, je porte toujours le nom de Miller. Et même si je suis encore aujourd'hui persuadé qu'il ne m'a jamais désiré, je suis quand même son fils. »
Intérieurement Charlie trouvait ça ironique de revendiquer le fait d'être un Miller et d'être le fils de son père. Mais il fallait bien un début à tout non ? Et puis, elle l'avait déjà privé de tellement de choses qu'elle n'allait pas en plus le priver de son identité. Puis il enchaîna, alors qu'elle avait prononcé d'autres mots qui le firent entièrement vaciller psychologiquement.
« Tendre ? Tendre ? Tu te moques de moi là ? C'est ça ? Tu trouves ça tendre de déshériter son fils et de le balancer aux ordures, seulement parce qu'il exprimait un avis politique divergent du sien ? Tu trouves ça tendre qu'à 18 ans je me sois retrouvé dans la rue … Sans ressource, dans un monde duquel je ne connaissais pas les codes ? Ah ! Mais suis-je sot … Évidemment que tu aurais préféré que je sois exilé, ainsi tu aurais pu prendre ma place sans te soucier de moi. Et c'est moi le fils indigne, égoïste. Si tu trouves que mon sort est trop tendre je t'invite à venir passer quelques mois dans les bidonvilles. On verra si Sainte Victoria la toute Parfaite, sera toujours aussi immaculé après. Et ne pense pas que je me plein … Je préfère mille fois ma vie là-bas que celle que j'avais ici entouré d'hypocrite comme toi ou père. Mais vous vivez en dehors de la réalité en caste 1. »
Charlie se rapprocha de Victoria, pointant un index accusateur vers elle. Rien n'avait changé ici. Il ne s'attendait pas à des excuses, loin de là … mais il aurait aimé voir qu'elle avait un peu changé, qu'elle n'était plus aussi aveuglé par l'environnement dans lequel elle vivait. Mais si, pour elle, un raté comme Charlie méritait l'exil, à quand elle demanderait la peine de mort pour les vrais opposants politiques. Ceux qui pourraient vraiment avoir un poids dans tout ce merdier ?
« D'ailleurs, ça ne serait pas une mauvaise idée que vous veniez vraiment voir ce qu'il s'y passe … Vous croyez que les gens se révoltent parce qu'ils ont décidé d'embêter la famille Miller ? Certaines personnes commencent à ouvrir les yeux et à voir que nous glissons lentement mais sûrement vers un régime totalitaire ou seul The Alternative régnera … Mais ça t'arrangerait bien non ? »
Charlie était énervé pour de bon. Il allait être très compliqué pour lui d'arriver à raisonner correctement à partie de maintenant. D'ailleurs, si ça ne tenait qu'à lui, il amènerait sa sœur tout de suite dans les bidonvilles, pour qu'elle y observe un peu l'ambiance générale. Même si aujourd'hui c'était plutôt cool en fin de compte. De toute façon, s'il posait la main sur elle, il ne ferait pas 2 mètres avant d'être arrêté.
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Union Day 2083
