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Life is beautiful in its simplicity || Marcus 
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Life is beautiful in its simplicity
Marcus & Astrid


— L’attente va la rendre folle. Un mois s’est écoulé depuis qu’Astrid s’est rendue à l’extérieur du district pour voir son mari et qu’à la place, elle est tombée sur cette enfant complètement effrayée. Tom n’est jamais venu, bien sûr et la jeune femme n’a aucune idée de pourquoi : est-ce parce qu’il l’a vu avec une autre personne ou tout simplement qu’il n’a jamais envoyé ce mot ? Peut-être que tout ça n’était qu’une mauvaise blague, c’est possible. Comment un criminel exilé pourrait faire passer des lettres à un citoyen de la ville ? Et puis, il y a eu la deuxième enveloppe, dans sa boite aux lettres cette fois. La demande complètement folle de son mari, ce rendez-vous étrange avec ce soi-disant hacker. Et maintenant, il faut attendre. Astrid n’est pas impatiente, elle n’est pas de nature anxieuse, mais en ce moment elle perd complètement son sang-froid. Et cet après-midi alors qu’elle ne doit pas travailler, c’est pire que tout. Vers treize heures, elle part courir dans l’espoir que se dépenser un peu l’aidera. À quatorze heures quinze, elle s’essaye à une sieste qu’elle abandonne à quatorze heures vingt-trois. Les minutes défilent comme des heures jusqu’à qu’il soit enfin quinze heures et qu’elle puisse marcher jusqu’à l’école primaire pour récupérer Noah.

Quand il aperçoit sa maman, le petit garçon lâche la main de son camarade et court jusqu’à elle en ignorant les remontrances de la maîtresse. À genoux, Astrid le réceptionne dans ses bras et le serre fort contre elle. Il est trop jeune pour avoir la moindre idée de ce qui se passe, mais il sent que quelque chose ne va pas ces temps-ci, ça se voit à la façon qu’il a de se montrer soudainement beaucoup plus collant qu’il ne l’était ces dernières semaines. Il dort mal aussi, tout comme Astrid. Et elle se sent affreusement coupable de le perturber à ce point. Alors quand Noah s’éloigne d’elle pour lui offrir un grand sourire, un autre du même genre étire les lèvres de la jeune maman. Elle glisse une main affectueuse dans les cheveux noirs de son fils. “Et si on allait au parc, hm ?” L’offre est acceptée par des éclats de voix enjoués. Une minute plus tard, la mère et le fils se dirigent vers le tram main dans la main, puis grimpent dans le véhicule qui les mène sans un bruit jusqu’aux jardins d’Alexandria.

Noah semble connaître par coeur le chemin jusqu’à l’aire de jeu, si l’on en croit la façon dont il prend les devants pour mener Astrid jusque là. Elle se laisse faire sans rechigner et accepte même d’être abandonnée sur un banc alors que son fils s’empresse d’aller grimper à une petite échelle en bois quand ils arrivent enfin. Et tandis qu’elle observe son fils qui s’amuse, qui se fond sans le moindre problème au milieu des autres enfants, elle ne pense plus à Tom, au divorce, au procès. Elle est seulement heureuse. Tellement que c’est avec une totale spontanéité qu’elle se tourne tout à coup vers l’homme assis sur le banc d’à côté. “Lequel est le vôtre ?” lui demande-t-elle dans un grand sourire. “Le mien, c’est le petit garçon avec le pull vert !” lance-t-elle comme s’il n’y avait pas qu’un seul petit asiatique sur l’aire de jeu, “j’espère qu’il n’a pas encore martyrisé votre enfant, et si c’est le cas je vous présente toutes mes excuses.” Elle lâche un rire et observe enfin réellement l’homme assis près d’elle. Peut-être que tout ira bien pour elle, peut-être pas, mais en attendant elle compte bien profiter de chaque seconde qu’il lui reste avec Noah. Alors tant pis, si elle passe pour la maman un peu dingue du parc, mieux vaut ça que de ne plus être une maman du tout.


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Life is beautiful in it’s simplicity
Marcus ne sait pas trop encore s’il se fait à sa vie ici. Ou plutôt, il ne sait pas tellement si sa fille et lui se font à cette vie. Parce que oui, depuis qu’elle était là, dans sa vie, depuis sa naissance, le blond pensait beaucoup plus pour eux deux que pour lui seul. Une habitude qu’il avait même prise sans s’en rendre compte et qui l’avait aussi poussé à venir vivre ici. Bon, il ne commençait pas forcément au meilleur endroit de la ville pour l’instant, même s’il ne se trouvait pas au pire endroit non plus. Mais il essayait de voir plus loin et de se dire qu’avec les jours, les mois, ils pourraient avoir encore mieux tous les deux. Et puis, les nouveaux départs n’étaient jamais vraiment faciles, il ne voyait pas pourquoi le leur ferait exception.

En tout cas, Mia semblait plutôt bien vivre cette transition, et cette nouvelle vie ici. Elle était toujours aussi souriante, toujours aussi joyeuse, et c’était bien la seule chose qui importait Marcus. Tant que sa fille se sentait bien, il se sentait bien. Et elle avait d’ailleurs été heureuse de commencer l’école à la rentrée, ici. Ça lui avait permis de rencontrer d’autres enfants, et de se faire des amis. Même si elle faisait partie des seuls à venir à ce petit parc après les cours, pas très loin de la maternelle. Marcus l’y emmenait tous les soirs après l’école, une petite demi-heure, avant qu’ils ne rentrent tous les deux à la maison. Il se trouvait d’ailleurs assit sur le banc, à regarder sa fille jouer avec les autres enfants avant qu’une maman ne vienne lui parler. Il leva alors son regard vairon vers la jeune femme, lui souriant chaleureusement avant de lui répondre.

« La mienne c’est la petite blonde avec le papillon dans les cheveux. »

Choix dont il n’était pas encore très certain, il doit bien l’avouer. C’était un peu le défaut d’élever sa fille tout seul. Il n’avait aucune femme pour l’aider au niveau des fringues, et la coiffure… Heureusement qu’il s’était améliorer dernièrement, mais au début, c’était une véritable catastrophe. Il avait déjà du mal à se coiffer lui-même, alors bon, les longs cheveux de Mia… Qu’il refusait de trop lui couper en plus, parce qu’il la trouvait magnifique quand elle avait les cheveux longs. Oui, très contradictoires tout ça, mais dans sa tête ça l’était aussi.

« Honnêtement, je ne sais pas lequel des deux martyrisera le plus l’autre. »

Après tout, Mia était fille unique, et elle vivait seule avec son papa depuis toujours. Donc elle était parfois capricieuse, et elle avait très clairement son petit caractère. Même si elle n’était pas non plus ce genre d’enfant insupportable à pleurer constamment, elle savait très clairement se faire comprendre et dire quand quelque chose ne lui plaisait pas. Encore plus avec les autres enfants qu’avec les adultes d’ailleurs.

« Vous n’en avez qu’un ? »

Vu qu’ils se retrouvaient tous les deux assis là à regarder leurs enfants jouer, autant profiter de ce temps pour faire un peu la conversation. Et puis, sait-on jamais que leurs enfants s’entendent bien, ils seraient peut-être amenés à se revoir à nouveau. Sans parler du fait que Marcus ne connaissait pas encore grand monde ici, alors faire de nouvelles rencontres était tout de même important.
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Marcus & Astrid


— Tout sourire, Astrid abandonne brièvement son observation de l’homme à qui elle vient de s’adresser sans raison pour chercher la petite fille qu’il décrit sur l’aire de jeu. Elle repère la petite blonde rapidement et son sourire joyeux se fait plus tendre. La fillette lui semble plus jeune que Noah et lui rappelle un instant comment c’était d’avoir un enfant encore si petit auprès d’elle. Elle a toujours rêvé d’une grande famille, mais il n’y a plus que Noah et elle maintenant et elle ne croit pas que ça pourra changer un jour. “Elle est magnifique.” souffle-t-elle avec douceur, alors qu’elle se force à relever les yeux vers le papa. Elle essaye, quelques secondes, de penser à autre chose, de retrouver la petite flamme de bonheur qui l’animait il n’y a pas si longtemps, mais l’homme assis à côté d’elle lui rend la tâche difficile par une question pourtant très innocente. Alors que ses doigts se tordent les uns contre les autres sur ses genoux, Astrid baisse les yeux. “Pour l’instant, oui.” répond-t-elle l’air de rien. “J’aimerais en avoir d’autres, mais ce n’est pas très bien vu par ici.” Accuser le gouvernement, c’est l’excuse parfaite pour justifier que rien ne va plus comme elle veut dans sa vie et c’est un argument auquel elle se raccroche un peu trop ces temps-ci. Il n’y a que tard dans la nuit, les jours où ça va beaucoup moins bien, qu’elle se demande si le vrai coupable n’est pas Tom, dans le fond. C’est une pensée qu’elle refuse d’entretenir en plein jour, comme une honte qu’elle doit garder cachée et qu’elle s’empresse donc de repousser en relevant les yeux vers l’inconnu qu’elle vient d’aborder.

“Comment s’appelle votre fille ?” demande-t-elle d’un ton enjoué un peu forcé. “Elle est tellement adorable ! J’espère que vous profitez bien, ils ne restent jamais aussi petit très longtemps, c’est terrible.” plaisante-t-elle en regardant à nouveau Noah qui s’amuse, indifférent aux regrets de sa mère. Un sourire triste lui échappe et elle s’empresse de relever les yeux vers l’homme vers qui elle tend une main amicale. “Au fait, je manque à tous mes devoirs… Je me jette sur vous sans raison et je ne me présente même pas ! Je m’appelle Astrid. Astrid Lu Yuen.” Elle serre sa main et ne peut s’empêcher de vérifier au passage s’il porte une alliance ou pas. Ce serait dommage de mettre les pieds dans le plat en posant une question sur la maman s’il n’y en a pas à l’horizon… Cet homme ne deviendra peut-être jamais plus qu’un inconnu croisé au hasard au parc, mais elle tient quand même à ce que la conversation se passe bien.

Ça fait un moment qu’Astrid n’a pas essayé vraiment de recommencer à mener une vie normale. Toutes ses habitudes se sont effondrées avec la condamnation de Tom et trop longtemps, elle a craint qu’on la reconnaisse immédiatement si elle osait approcher de quelqu’un de nouveau. Cet homme, pourtant, ne semble pas la reconnaître immédiatement comme cette potentielle criminelle qui a fait une brève apparition dans les nouvelles quotidiennes. Ce n’est que depuis quelques temps qu’elle se rend compte qu’on l’a vite oublié, et c’est tant mieux.

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Life is beautiful in it’s simplicity
Marcus avait laissé ses yeux posés sur sa fille quelques instants. Il est vrai qu’elle était belle. Bon, il n’était peut-être pas le plus objectif au monde, mais sa fille ressemblait beaucoup à sa mère. Elle avait cette même aura de joie, ce même sourire communicatif qui faisait qu’on avait envie de le revoir, ce sourire. Et elle était adorable, même s’il lui arrivait de faire des petits caprices. Mais globalement, il avait beaucoup de chance, pour un père célibataire, d’avoir une petite fille aussi adorable qui ne lui faisait pas la misère. Après, il se disait parfois qu’elle comprenait peut-être qu’il était seul à l’élever, alors que la plupart des autres enfants avaient papa et maman. Il se demandait si elle s’en rendait déjà compte. Mais il savait bien que ça finirait par arriver, et que d’autres enfants se moqueraient peut-être d’elle. Ça lui faisait un peu peur, il l’avoue. Et il espérait juste que les enfants d’aujourd’hui n’étaient pas aussi cruels que ceux d’hier.

« Merci. »

Bon, normalement ce serait plus à sa fille de dire merci, mais bon. Elle était occupée à jouer avec les autres enfants, et elle s’amusait bien alors, il n’avait pas de raisons de la déranger pour ça. Et il voulait qu’elle profite un peu de l’extérieur avant qu’ils ne rentrent chez eux pour se retrouver seulement tous les deux. Chose à laquelle ils s’étaient largement habitués d’ailleurs. Peut-être même un peu trop, c’est bien possible. Mais la mort de sa femme a été une phase bien compliquée qu’il n’était même pas certain d’avoir totalement réglé encore.

« Ah bon ? Je l’ignorais. »

Mais le blond notait cette information dans un coin de sa tête. Avoir plusieurs enfants ici n’était pas très bien vu. Après, il ne comptait pas en avoir d’autres. Il avait déjà sa fille, et ne comptait pas spécialement refaire sa vie aussi. Enfin, du moins, ce n’était pas dans ses projets à venir ou dans ses objectifs de vie. Son seul objectif était en réalité de construire une vie stable à sa fille, qu’elle puisse être heureuse et épanouie. C’était tout ce qui comptait pour lui, le reste était uniquement secondaire.

« Elle s’appelle Mia. Et oui, j’essaye de profiter le plus possible pour passer du temps avec elle. Et le vôtre, comment il s’appelle ? »

Oh, Marcus avait bien conscience que sa petite princesse grandissait. Un peu trop même si on lui demandait son avis, en fait. Il avait l’impression qu’hier encore il tenait le petit nourrisson qu’elle était à la naissance dans ses bras sans savoir comment s’y prendre. Et ça lui faisait un peu peur, de la voir grandir aussi vite. Il aimait sa fille de tout son cœur, et bien sûr, il savait que la vie était difficile. Il en avait vu les pires aspects, et il espérait qu’elle n’aurait pas autant de choses horribles à vivre. Mais malheureusement, il savait aussi qu’elle devrait vivre des choses difficiles malgré lui.

« Macus O’Maley, ravi de vous rencontrer Astrid ! »

Il sert alors sa main, de celle qui portait toujours son alliance, même s’il était veuf. Il n’avait pas encore eu cœur de la retirer, et il ne savait pas s’il l’aurait un jour. Mais pour l’instant il ne se sentait tout simplement pas prêt.

« Vous vivez ici depuis longtemps ? »

Vu que ce n’était pas son cas, il n’avait aucun moyen de le savoir. Et puis, c’était aussi une façon pour lui de faire comprendre qu’il était nouveau dans le coin, et qu’il cherchait à se faire quelques connaissances aussi. Il n’en avait pas forcément envie, mais il se disait que ça lui ferait du bien, de prendre totalement un nouveau départ.
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Marcus & Astrid


— Un très bref froncement de sourcils, c’est tout ce qu’Astrid laisse échapper quand l’homme admet qu’il n’était pas au courant de la très subtile règle qui pousse à limiter les naissances. S’il ne sait pas, c’est qu’il n’est pas ici depuis très longtemps. Elle n’avait même pas envisagé cette possibilité. Il a l’air parfaitement à sa place dans leur petit monde régit par d’étranges lois, elle l’aurait placé en Caste Une sans réfléchir à deux fois. Un très court instant, elle a bien envie d’aller vérifier tout ça sur son profil Perfect Neighbour, et s’en veut presque aussitôt, elle qui refuse généralement de jouer le jeu du gouvernement autant que possible.

Elle se concentre plutôt sur la conversation sur les enfants, trouvant un certain apaisement dans un sujet aussi banal. Ainsi, elle apprend le prénom de la fillette et retrouve son sourire en même temps. “Le mien s’appelle Noah.” dit-elle, sans pour autant s’épancher très longtemps. Les pensées s'enchaînent dans son crâne et sa curiosité au sujet de cet homme l’emporte sur ce qu’elle connaît déjà. Ce n’est pas quelqu’un croisé sur une appli, même pas quelqu’un qui connaît réellement les mauvais côtés à vivre ici. Les gens qui tirent les ficelles dans cette ville n’ont rien à voir avec ce moment, ce n’est pas grand chose sans doute, mais pour Astrid il s’agit presque d’une victoire, elle dont la vie a été complètement brisée par ce monde. “J’ai grandi ici,” répond-t-elle à la question de l’homme, “mais pas vous, n’est-ce pas ?” Elle pose la question par politesse, rien de plus, tant la réponse lui semble désormais évidente. Ça la rassure un peu de se dire qu’il n’a aucune idée de qui elle est réellement. “Vous ne connaissez pas le barème des points de citoyenneté par coeur, c’est plutôt rare par ici !” dit-elle pour expliquer pourquoi elle est absolument certaine qu’il n’est pas d’ici.

Son ton est toujours agréable, son sourire toujours bien en place, sa colère contre ce monde injuste encore sous contrôle. “Donc de là où vous venez, ils n’ont pas encore adopté le système de D.C. ?” demande-t-elle, curieuse. Peut-être que sa solution est là : aller ailleurs. C’est tellement simple et pourtant, elle ne l’a jamais vraiment envisagé, même quand Tom a été condamné. Toute sa vie est ici, tout ce qu’elle connaît du monde, sa famille. Elle est curieuse de savoir quelle raison peut pousser à se déraciner complètement, mais a encore la présence d’esprit de ne pas le demander à l’homme. “On perd trois points pour chaque enfant biologique au-delà du premier,” reprend-t-elle, ne serait-ce que pour dissiper cette zone d’ombre, “ce n’est pas grand chose quand on en a des centaines, mais pour certains ça peut faire la différence entre une vie acceptable et la misère. Mais il faut sauver la planète et combattre la surpopulation, vous comprenez !” S’il y a un peu d’amertume dans sa voix, elle prétend ne pas s’en rendre compte.

“Est-ce que je peux vous demander pourquoi vous êtes venu vivre ici ?” demande-t-elle finalement. Elle veut vraiment savoir, pas ce que lui fait là spécifiquement, mais juste : pourquoi cette ville, où tout est beau de l’extérieur et terrible en vrai ?
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Vu que Marcus ne comptait pas avoir d’autres enfants, il ne s’était pas vraiment intéressé aux lois tournant autour de cela, il doit bien l’avouer. La présence de Mia lui suffisait amplement, et de toute manière, il n’avait personne dans sa vie avec qui concevoir cet enfant donc… La question ne s’était tout simplement pas posé. Et elle ne se poserait certainement jamais. Du moins pas pour l’instant. Le blond ne se sentait pas encore prêt à se lancer dans une nouvelle relation. Même si ça allait bientôt faire quatre ans que sa femme était morte, il n’avait pas encore vraiment digéré la chose. Et il préférait se concentrer sur le bien-être de sa fille plutôt que sur le sien, aussi.

« C’est un très joli prénom. »

Qu’il n’avait pas forcément l’habitude d’entendre chez lui, mis à part dans les séries télévisées ou dans les livres. D’ailleurs le prénom de sa fille vient justement d’un livre. Le préféré de sa mère. Ça avait été sa façon de lui rendre hommage, en choisissant le prénom de leur fille. Ce qui faisait qu’elle n’avait pas vraiment un prénom très commun, elle non plus. De toute façon ce n’était pas vraiment du ressort de leur famille en général. Ils aimaient l’originalité, même s’ils n’en abusaient pas. Ou alors c’était juste la culture canadienne qui faisait ça.

« Non, en effet. Je viens du Canada. D’Ottawa. »

Qui était bien différent d’ici, et c’était justement ce qui l’avait poussé à choisir cette ville pour s’y installer. Il avait eu besoin d’un nouveau départ, et Mia aussi. Ottawa était beaucoup trop pleines de souvenir pour lui, et il savait qu’en restant là-bas, il ne pourrait pas aller de l’avant. Même s’il ne savait pas vers quel avant il voulait aller encore, il n’avait pas l’intention de rester enfermé dans son mal-être, ne serait-ce que pour s’occuper correctement de sa fille. Au bout d’un moment, elle finirait par le ressentir, et ce n’était clairement pas ce qu’il voulait.

« Non, ça fonctionne encore à l’ancienne là-bas. Et ce n’est pas prévu encore qu’ils adoptent ce système, du moins ma sœur ne m’en a pas encore parlé. »

Elle qui était restée là-bas, elle le tenait au courant d’à peu près tout, même si elle avait bien envie de le rejoindre ici. Surtout parce qu’elle était la marraine de Mia, et qu’elle l’adorait. Et aussi parce qu’elle avait toujours aimé changer de nombreuses choses importantes dans sa vie, ça joue aussi. En tout cas, elle n’avait pas encore pris de décision, donc Marcus se retrouvait tout seul ici, pour l’instant. Et ce n’était pas plus mal, si on lui demandait son avis. Ça lui permettait vraiment de prendre du recul sur pas mal de choses.

« Je ne compte pas avoir d’autres enfants de toute manière, mais je comprends que ça puisse être dérangeant pour certains. »

Chacun menait sa vie comme il le voulait après tout. Mais le fait que la planète était trop peuplée, et bien… C’était un fait. Donc il comprenait aussi que des mesures soient prises pour régler ce problème, même si ce n’était pas très éthique. Mais le problème en soit ne pouvait pas être réglé de façon éthique, de toute manière. C’était compliqué d’essayer de faire au mieux.

« Je voulais prendre un nouveau départ avec ma fille, et partir vivre quelque part où tout est totalement différent de ce qu’on a connu. Ici m’a paru être le meilleur choix. »

Même si pour l’instant ils ne vivaient pas encore leur meilleure vie. Mais Marcus y travaillait. Il voulait offrir un avenir certain à sa fille pour lui donner le plus de possibilités possibles. Pour qu’elle puisse se sentir bien, qu’elle soit heureuse. C’était tout ce qui lui importait, même si lui devait galérer pour lui offrir ça.
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Marcus & Astrid


— Une chose étonnante se produit alors que la psychologue écoute patiemment les explications de Marcus et la façon dont il voit cet endroit qu’elle a toujours connu : elle est prise de court, surprise, presque sans voix. Elle est tellement habituée à cette vie, à la rejeter surtout, qu’elle en oublierait presque que pour certains, il n’y a pas que du mauvais dans la façon dont The Alternative gère les choses. Elle est tellement révoltée contre le système qui lui a détruit sa famille que ça lui semble inconcevable que tout le monde ne voit pas le monde comme elle. Peut-être verrait-t-elle les choses autrement, elle aussi, si elle se souvenait que c’est cette même révolte qui lui a arraché son mari en premier lieu. Pour l’instant, sa mauvaise foi lui fait pardonner à Marcus ce qu’elle préfère voir comme de la naïveté. Il ne sait pas encore quel prix il faut payer pour mener une vie digne de ce nom dans la belle ville de Washington D.C. et elle lui souhaite de tout son coeur de n’avoir jamais à apprendre cette leçon.

“Ça, pour être différent, ça l’est.” souffle-t-elle, cachant sans doute mal la pointe d’amertume qui se mêle à sa voix. “Quoi que je n’ai jamais connu autre chose, alors je n’en sais rien. La vie n’est peut-être pas si différente ici, quand on ne se préoccupe pas trop de nos points !”

Chose dont elle ne se sent pas capable, avec un enfant sous sa responsabilité. C’est pour Noah qu’elle reste à sa place malgré tout ce qui la révolte dans ce monde, pour lui qu’elle fait en sorte de ne pas descendre trop bas dans l’échelle sociale, le pauvre enfant a déjà trop perdu et elle n’est pas pressée de voir comment cela se répecutera sur la personne qu’il finira par devenir.

“Est-ce que vous vous acclimatez bien à la vie par chez nous ? Vous êtes arrivés depuis combien de temps ?” demande-t-elle, essayant tant bien que mal de se concentrer sur des choses positives. Elle s’est sentie bien pour la première fois depuis longtemps aujourd’hui et refuse que ça change si rapidement. Il y a du bon dans ce monde, malgré tout ce qui est arrivé dans sa vie au cours des deux dernières années, il faut juste redoubler d’efforts pour s’en souvenir. “Désolée…” se reprend-t-elle dans un petit sourire gêné, “je pose beaucoup de questions, ça doit être agaçant ! Ne vous sentez pas obligé de me répondre pour être poli, mais ne m’en voulez pas, je passe presque tout mon temps avec Noah, je n’ai plus l’habitude de discuter avec un adulte !” Ca sonne comme une plaisanterie à la façon dont elle le dit, mais c’est pourtant la triste vérité, preuve qu’il est largement temps qu’elle se remette à vivre un peu. “À quoi ça ressemble, le Canada ?” Encore une fois, sa tentative de changer de sujet pour quelque chose d’un peu plus léger se présente sous la forme d’une question, arrachant un petit rire désespéré à Astrid. “C’est pas vrai, vous allez finir par croire que je vous fais passer un interrogatoire…”
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Marcus était venu vivre ici justement dans l’optique de changer de vie. Il n’avait pas choisi Washington au hasard. Il avait justement choisi cette ville parce que la vie y était totalement différente de celle qu’il avait toujours connue. Même les bâtiments étaient différents, les gens, la façon de faire, de parler, de vivre. C’était totalement différent, et ça lui faisait du bien. Ça lui faisait du bien, parce que tout ça ne lui rappelait pas son ancienne vie. Tout ça lui faisait un peu oublié la raison principale du pourquoi il était venu vivre ici. Même si bien sûr il ne pourrait jamais oublier son épouse défunte. Mia lui ressemblait tellement que ç’en était totalement impossible. Mais ici, c’était moins douloureux, plus supportable, cette douleur, du moins.

« Elle l’est tout de même un peu, les gens sont différents. »

Etrangement ici, il trouvait les gens plus sympathiques. Ou du moins plus avenants. Certainement parce qu’ils voulaient tous gagner des points, et c’était le cas du blond aussi, il ne va pas mentir là-dessus. Il voulait construire une belle vie pour sa fille, et faisait tous les efforts possibles pour ça, bien entendu. Elle avait toujours été sa priorité, et elle le serait toujours, c’était un fait. Son regard s’attarde d’ailleurs à nouveau sur elle, alors qu’elle rit avec un autre enfant. Il n’avait jamais pensé qu’il pourrait aimer quelqu’un aussi fort, et pourtant… Elle était devenue tout pour lui, sa petite fille. C’est fou comme un si petit être peut prendre de l’importance dans une vie.

« Plutôt bien, oui. Ça fait quelques semaines qu’on est là, on est arrivé pour la rentrée. Je suis professeur d’histoire, alors… »

Il a bien fallu qu’il s’acclimate vite et qu’ils arrivent pour qu’il puisse prendre son poste de professeur. Ça lui faisait du bien d’enseigner, ça l’avait toujours fait. Et il était content d’avoir rapidement trouvé quelque chose avant même d’arriver ici. Il faut dire qu’il s’y était pris en avance aussi. Il ne pouvait pas se permettre de se retrouver au chômage avec un enfant à charge, après tout. Donc il avait attendu d’être certain d’avoir un poste ici avant de déménager. Et il ne se voyait clairement pas aller dans autre chose que l’enseignement. Il avait toujours été passionné par l’histoire, et par le fait de transmettre son savoir aussi, alors… C’était le métier tout trouvé pour lui, il n’y avait aucun doute là-dessus.

« Ne vous inquiétez pas, je comprends. Je passe aussi beaucoup plus de temps avec ma fille qu’avec n’importe qui, et ce n’est pas avec elle que je peux avoir une conversation vraiment constructive… Même si elle est très intelligente pour son âge. »

Et encore, il n’était certainement pas objectif à ce sujet. Bien sûr qu’il pensait que sa fille était intelligente, et qu’elle était belle, et brillante. C’était sa fille, il ne pouvait pas la voir autrement. Mais il y avait quand même une part de vérité. Mia comprenait beaucoup de choses pour son âge. Et elle connaissait surtout très bien son père, ce qui l’aidait encore plus à comprendre les choses.

« Sinon le Canada est très… Vert. Disons qu’il y a moins de bâtiments qu’ici. Attendez, je vais vous montrer. »

Sortant son téléphone de sa poche, Marcus fouilla alors dans ses photos. Il y en avait beaucoup, mais il savait qu’il en avait une de sa femme qu’il adorait, et qui montrait le paysage canadien derrière elle. Il ne tarda pas à la retrouver et tendit alors son téléphone à Astrid pour qu’elle puisse admirer le paysage qu’il y avait en arrière-plan.
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— Il n’est là que depuis quelques semaines, alors, ce qui, pour Astrid du moins, suffit à expliquer qu’il parvienne encore à voir les choses du bon côté. Elle ne fait pas de commentaire, mais il y a comme l’ombre d’une tristesse dans son sourire, alors qu’elle se persuade qu’il finira par déchanter si violemment, ce qu’elle ne souhaite à personne. Il lui paraît honnête et gentil, le genre de personne pour qui il ne sera peut-être pas si difficile de grimper les échelons. Un sourire, une brève conversation et quelques points gagnés pour la peine, rien de plus simple, pas vrai ? Astrid elle-même sait déjà que quand leur conversation prendra fin, elle sera la première à se donner cette peine. S’il veut croire en ce système et qu’elle peut aider à ce qu’il sorte vite de la Caste Trois, alors elle le fera avec plaisir.

Elle sort de ses pensées quand Marcus lui tend son téléphone, sur lequel une photo dépeint le paysage tellement vert du Canada. Elle l’observe un instant, admirative. “Ca semble très joli !” admet-elle joyeusement. C’est différent, en effet, le genre d’endroit où on ne manque pas de place pour que les gens puissent vivre en toute dignité. Elle imagine que le paysage a dû changer quand même un peu suite aux intempéries qui n’ont épargné aucun petit morceau de la planète, mais comment pourrait-elle le savoir ? Et Marcus lui semble bien trop jeune pour en avoir une idée lui aussi. “Washington a beaucoup changé aussi, on a pas autant d'espaces verts qu'au Canada, c'est sûr, mais c'est une ville plutôt verte,” remarque-t-elle, son regard toujours rivé sur l’écran, “j’ai vu quelques photos lors d’une exposition sur la ville avant les catastrophes, c’était beaucoup moins vert qu’aujourd’hui… C’est presque incroyable la façon dont les Hommes ont réussi à s’adapter si vite à leur nouvel environnement.”

Bien qu’elle conserve un oeil sur l’écran aussi longtemps que possible, elle finit quand même par rendre son téléphone à l’homme et hésite un bref instant avant d’oser demander : “C’est votre femme, sur la photo ?” Elle n’a pas vu la petite Mia d’assez près pour l’affirmer, mais il ne faut pas être un génie pour réduire la liste des possibilités. Sa femme, peut-être sa soeur dont il a brièvement parlé, probablement pas une parfaite inconnue dont il conserverait la photo pour la seule beauté du paysage. Peut-être devrait-elle se sentir coupable de poser une autre question qui ne la regarde pas, mais c’est lui qui a choisi de lui montrer cette photo, après tout. Il doit bien se douter qu’un tel détail ne peut pas passer inaperçu et il ne peut pas avoir manqué la curiosité presque maladive d’Astrid. “Elle est très belle.” se hasarde-t-elle, timidement, bien qu’elle soit tout à fait sincère, avant de se souvenir que lorsqu’il a expliqué les raisons de sa venue ici, il n’a fait mention d’aucune épouse. Lui et sa fille, leur nouveau départ à tous les deux et rarement la présence d’un adulte aux alentours pour faire la conversation. Elle s’en veut aussitôt d’avoir parlé. “Excusez-moi.” souffle-t-elle, “je pose encore trop de questions.”

Elle se redresse un peu et tente un sourire, comme pour effacer le malaise qu’elle refuse de laisser s’installer. “Vous savez quoi,” lance-t-elle alors qu’elle ouvre son sac à main et fouille dedans un petit instant. Elle en ressort un stylo et une carte de visite, inscrit son numéro personnel au bas de la carte et la tend à l’homme. “Prenez ça et appelez-moi si vous avez envie de visiter la ville ou de sortir avec les enfants, discuter avec un adulte, comme vous voulez. Je suis trop curieuse, mais je connais cette ville comme ma poche et entre parents, on doit s’entraider, pas vrai ?” C’est la première fois de sa vie qu’elle donne son numéro à quelqu’un et même s’il n’y a aucune arrière-pensée dans ce geste, ça la rend un peu nerveuse.

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Si Marcus en croyait ce que lui avaient dit ses parents, la verdure avait toujours eu une place plus importante au Canada qu’aux Etats-Unis. Ce qui était sans aucun doute vrai, de ce qu’il avait pu vérifier en étudiant l’histoire. Même si ce n’était pas la période historique qu’il préférait, il doit bien l’avouer. Pour lui, plus on remontait le temps, plus c’était intéressant, et cette période où il n’y avait pas énormément de verdure était quand même plutôt récente, mine de rien. Donc pas très intéressante à ses yeux, mais bon. Ça faisait quand même partie de leur histoire.

« Oui, mais de toute façon il fallait s’y attendre à ce que la nature reprenne le dessus à un moment ou à un autre. »

Même si c’était de façon plutôt violente, pour le coup. Mais bon, cette chère planète en avait eu certainement marre de se faire exploitée, alors elle faisait comprendre aux hommes que ça ne pouvait pas durer. Et ça les avait poussés à se bouger un peu sur certains points, même si ce n’était pas encore ça. Mais l’Homme avait du mal à changer ses habitudes, et certaines d’entre elles étaient encrées depuis très longtemps dans leurs coutumes. Mais bon, Marcus aimait bien se dire que chaque personne évoluait à son rythme, et que l’important était justement qu’il y ait cette évolution. Il fallait juste laisser le temps à chacun de s’adapter, tout comme lui avait pu le faire à la mort de sa femme. Il n’aurait pas vraiment aimé être brusqué à cette période.

« Oui, c’est elle. »

Son regard s’était légèrement assombri, malgré le sourire léger qui s’était affiché sur ses lèvres au compliment donné à sa femme décédée. Oui, elle était très belle, et il retrouvait d’ailleurs sa beauté chez sa fille. Mais ça restait toujours un point sombre, compliqué à aborder. Pas qu’il n’avait pas fini son deuil, en quatre ans, même s’il en souffrait encore, mais… Il détestait que les gens ressentent de la pitié à son égard, quand il disait ce qui était arrivé. Mais il ne voulait pas laisser cette femme dans l’embarras. Elle ne pouvait pas deviner l’entièreté de sa vie, après tout.

« Ne le soyez pas, c’est normal de se poser des questions. En fait… Ma femme est décédée après avoir donné naissance à notre fille. C’est pas vraiment le genre d’histoire qu’on raconte facilement. »

Mais il fallait bien qu’il s’habitue à le faire, parce que les gens n’allaient pas arrêter de poser des questions, ou de le regarder avec un air suspicieux. Il faut dire que ce n’est pas forcément quelque chose de courant que de voir un homme élevé seul sa fille sans la présence de la mère dans les parages. Et il préférait que les gens sachent la vérité plutôt qu’ils ne s’imaginent des choses fausses et pas très reluisantes sur sa femme. Surtout en vivant dans un monde où la réputation était plus qu’importante.

« Oui, bien sûr. Je vous téléphonerais avec plaisir. Et… Tenez. Appelez aussi quand vous voulez. »

Après avoir attrapé la petite carte de visite, Marcus en avait aussi sortie une de sa poche où son numéro était déjà inscrit dessus. Des cartes qu’il avait fait imprimer quand il était à la fac, et vu que son numéro n’avait pas changé depuis… Il s’en servait toujours. Même si le fait qu’il fasse partie d’une association sportive n’était plus vraiment d’actualité. Mais ça lui était encore utile aujourd’hui, la preuve en était là. La voix d’une fillette disant papa lui fit tourner la tête. C’était sa fille qui venait vers eux en courant avant de se jeter dans ses bras. Marcus l’attrapa alors pour la hisser sur ses genoux, alors que le regard de Mia se posait sur Astrid.

« Qu’est-ce qu’il y a princesse ? Tu veux rentrer à la maison ? »

Mia lui signala alors qu’elle commençait à avoir un peu faim. Donc oui, elle voulait bien rentrer à la maison. Un sourire passa alors sur les lèvres du blond avant qu’il ne dépose un baiser sur la joue de sa petite fille.

« Merci pour cette conversation, ça a été un plaisir de vous rencontrer, Astrid. »
(c) AMIANTE




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