Close encounters of the third kindLa journée avait pourtant si bien commencé pour Aaron, son sommeil avait été bénéfique, bien qu’il fasse frais un beau soleil brillé dans le ciel, et récemment, il avait enfin décroché un match intéressant et stimulant. Que de demander de plus ? C’est donc de bonne humeur et avec sourire jusqu’aux oreilles que le jeune assistant s'est rendu à la maison blanche, pour débuter un long jour dédié au travail. Même les portes de prisons faisant la sécurité à l’intérieur du bâtiment, n’arrivent pas à entacher sa gaieté.
En arrivant à son poste, il apprend même que Tess sera en réunion toute la journée à l’extérieur, pas qu’il la déteste, loin de là, mais c’est peut-être à cause des présidentielle qui approche, mais la jeune femme est particulièrement irritable. Alors, il est bien heureux de pouvoir travailler dans le calme, il est même plus efficace, car concentré sur sa tâche, rien ne venant le perturber. Pourtant, alors qu’il prépare son bureau pour traiter les dossiers par ordre d’importance, un post-it de couleur orange fluo attire son attention. Il y reconnaît l’écriture de sa supérieure, et le mot écris dessus annihile instantanément toute la joie ressentis ce matin.
— C’est une blague ! marmonne-t-il dans le bureau vide, tout en chiffonnant l’innocent post-it.
Il est censé rejoindre le bureau du ministre de l’intérieur dés son arrivée, pour finaliser avec lui, un dossier sur lequel Tess et Colin ont travaillé. Aaron sait à quel point ledit dossier est important, pourtant, il reste planter devant son bureau en continuant de râler. Non, non et non il ne veut pas bosser avec le ministre de l'Intérieur, déjà parce qu’il fréquente sa sœur et l’idée de devoir œuvrer avec lui est terriblement étrange, mais en plus il ne l’apprécie pas plus que ça. Bon, qu’on se le dise il ne le connaît pas plus que ça en vérité et il ne devrait sans doute pas le juger sans lui avoir vraiment parlé. Et si en général, il ne fait pas attention aux rumeurs courant sur les uns et les autres, cette fois comme cela pourrait influer sur Anna, il a écouté et il n’a pas vraiment aimé ce qu’il a entendu.
Mais il n’a pas le choix, s’il ne se rend pas dans le bureau du ministre de ses fesses, il risque de lui arriver des bricoles. Alors, marmonnant pour la cent-douzième fois en moins de cinq minutes, Aaron s’empare de l’épais dossier et de toutes les affaires dont il aura besoin, puis il prend le chemin de l’autre bureau en traînant les pieds. Si seulement sa sœur n’avait pas matché avec Aberline, les choses auraient sans doute été moins compliquées, mais il sait bien que la vie aime faire des doigts d’honneur. Celui-là étant particulièrement gros.Une fois la secrétaire du ministre passée, et qui lui a bien fait comprendre que quand même, ça aurait été bien qu’il s’active. Il se retrouve dans l’immense bureau ou Colin, concentré sur l’écran de son ordinateur, ne l’a même pas entendu, ni vu, ça commence bien. Aaron serait bien tenté de lui dire « Hey beau-frère, ça gaze ? », mais il n’est pas bien sûr que ça le fasse.
— Bonjour Mr Aberline, dit-il finalement en s’avançant d’un pas vif vers lui. Je suis Aaron Douglas, l’assistant de Mademoiselle Newlight.
Colin doit être au courant, mais le jeune homme préfère tout de même remettre les choses dans son contexte, question de principe.
— Je suis prêt à me mettre au travail, reprend-il avec un ton plus sec, qu’il ne l’aurait voulu. Où est-ce que je peux m’installer ?
Plus vite, ils se mettront au travail, plus vite cette purge passera vite !:copyright:️ 2981 12289 0
Posté Sam 18 Avr - 10:57
Âge : 34 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Ministre de l'intérieur
$ : 1682 Avatar : Sam Claflin Crédits : Electric Soul (bazzart) Messages : 88 Inscription : 14/10/2019
Colin Aberline Staff • Administrateur
Close encounters of the third kindUne journée de travail comme une autre, voilà ce à quoi ressemblait ce jour, voilà comment il se sentait à l'idée de devoir aller au bureau, et de devoir traiter à nouveau avec Tess. Petit plus, la jeune femme s'était trouvé un assistant. Génial, en voilà un à son image en terme de travail, surement. Dans le fond, il aimait bien Tess, une fois qu'ils sortaient du domaine professionnel. Au plein cœur du travail, ils n'étaient que très rarement d'accord, et il avait la sensation qu'elle prenait un malin plaisir à désamorcer chacun de ses arguments, et à contrecarrer ses plans, à aller à l'encontre de chacune des idées qu'il proposait. Fut un temps, c'était un véritable jeu entre eux. Mais désormais, depuis déjà quelques temps, il trouvait ça plus épuisant qu'autre chose. Et dans le fond, il était tout à fait certain qu'il en valait de même pour Tess, qui, lors de leur dernier échange hors professionnel, lui avait parue plus sereine en abordant les choses. Mais avec les élections qui devaient arriver, elle devait être une véritable boule de nerfs, comme elle l'était à l'organisation de chaque événement, ce qui avait fait que Colin avait souhaité ne plus en gérer avec elle. Tous deux avaient leurs propres portefeuilles événementiels, et c'était mieux ainsi.
La matinée continuait à passer, tandis que Colin ne démordait pas de son dossier. Il pouvait avoir des choses à faire avec Tess, cette fois-ci, elle avait prévenu qu'elle viendrait elle dans le bureau. Pour autant, il n'y avait aucune trace ne serait-ce que de son ombre approchant à la porte. Alors, il se faisait assez peu d'inquiétudes pour ce qui était de finir son dossier. Jusqu'à ce qu'il entende sa secrétaire lui affirmer par le petit interphone que l'assistant était là et qu'il était seul. Bon.. Très bien. Il s'apprêtait à entendre taper, avant de réaliser que le jeune homme était entré ainsi, sûrement sur l'ordre de sa secrétaire. Pour la cause, il ne lâcha pas des yeux son ordinateur, terminant ce qu'il avait à terminer. «Bonjour, asseyez-vous, je vous prie.» dit-il en notant pour lui même qu'il avait le même nom que celui de sa petite amie. Voilà une question qu'il devra lui poser, lui qui ne s'était pas inquiété de se souvenir du prénom du frère d'Anna, et surtout, qui n'avait pas entendu parler qu'il viendrait éventuellement bosser à ses côtés, plus ou moins, au Capitole. Il réalisa qu'il n'avait pas signalé d'endroit où il pourrait s'installer, et le petit ton de Monsieur Aaron Douglas l'énervait passablement. Il soupira, et lui montra la table ronde juste à côté de son bureau. «Ici, ce sera un bon début...» dit-il, à moitié exaspéré, tandis qu'il quittait pour la première fois depuis qu'il n'était plus seul, les yeux de son écran. Il se leva, et s'adossa au mur juste derrière lui. «J'imagine que Madame Newlight vous a mis au courant des derniers éléments à voir ? Quel est exactement le rôle que vous avez à jouer dans tout ça ?» Oui, puisqu'après tout, lui il était supposé bosser avec Tess. Pas ce petit assistant qui semblait dégorger d'arrogance.:copyright:️ 2981 12289 0
Posté Mar 26 Mai - 19:23
Invité Invité
Close encounters of the third kindOn ne peut pas dire que les choses avec Colin commencent sous les meilleurs hospices, c’est vrai que le jeune assistant ne s’est pas montré très avenant d’entrée de jeu. Mais difficile pour lui de faire autrement, avec ce qu’il a entendu, il ne peut trouver que cet homme antipathique, et l’attitude exécrable qu’il vient d’avoir avec lui ne fait que le confirmer. Le ministre de l'Intérieur est un connard. Franchement, qu’est-ce que sa sœur peu bien lui trouver ?! À moins qu’il ne cache bien son jeu, mais Aaron en doute fortement. Bon, tout n’est pas à jeter, Colin lui a quand même dis bonjour, c’est important de prendre le positif, même dans une situation passablement merdique.
Mais ça ne dure pas bien longtemps, puisque le ministre lui propose de s’installer à une table, mais de façon tellement gentille, tellement aimable. C’est bien sûr, ironique, il n’y a absolument rien d’agréable dans leur conversation, et pas sûr que ça s’arrange. Alors certes, peut-être que le brun aurait dû se montrer plus diplomate, faire la part des choses entre Colin Aberline le ministre de l'Intérieur, et Colin Aberline le type qui fréquente sa sœur. Mais voilà, Aaron est un grand-frère protecteur, sans doute un peu trop, cependant, Anna a assez morflé comme ça dans sa vie amoureuse, pas besoin que le ministre de ses fesses en rajoute une couche.
— Merci de votre amabilité, répond le jeune homme en insistant bien sur le dernier mot.
L’assistant commence donc à installer toutes ses affaires sur la table, notant brièvement que Colin quitte enfin son ordinateur et se lève. Il va être mangé à quel sauce cette fois, et bien sûr ça ne loupe pas. « Quel est exactement le rôle que vous avez à jouer dans tout ça ? », il a bien envie de lui répondre celui d’assistant, mais il aurait sans doute la vague impression qu’il le prend pour un con.
— Oui Mademoiselle Newlight m’a bien mis au courant des derniers éléments à voir, c’est d’ailleurs pour cela que je suis là. Le plus gros ayant déjà était fait, il reste maintenant à peaufiner, corriger et voir pour les deniers détails, ce qui risque de prendre pas mal de temps vu la taille du dossier. Je suis avant tout la dans un rôle de soutient, vous faciliter la tâche dans la dernière ligne droite.
Le jeune assistant soupir discrètement, ça fait à peine dix minutes qu’il est dans ce bureau, qu’il a déjà envie de s’en aller. Aaron termine d’organiser son poste de travail, avant de se tourner plus franchement vers Colin.
—Je sais que vous deviez travailler avec Mademoiselle Newlight, mais plusieurs réunions imprévues ont bouleversé son agenda, elle vous présente d’ailleurs ses excuses. Mais je peux vous assurer que je connais parfaitement mon travail et que les choses seront faites en temps et en heure.
De toute façon pas content ou pas, Aaron ne compte pas bouger d’ici, ministre de l’intérieur ou pas, Colin doit comprendre qu’il est juste là pour faire ce qu’il doit faire, et ce n’est clairement pas de gaieté de cœur. Nouveau soupir, cette fois un peu moins discret.
— Je pense qu’il serait de bon ton que nos rapports, aussi superficiels soient-ils, ne s’enveniment pas à cause du travail. Vous fréquentez Anna et si vous décidez de faire un bout de chemin avec elle, nous serons sans doute amenés à nous croiser…
Hélas !
— Alors, il serait dommage que nous nous entendions mal, vous ne pensez pas ? :copyright:️ 2981 12289 0
Posté Jeu 4 Juin - 13:46
Âge : 34 ans Nationalité : Américain Statut Matrimonial : Célibataire Métier : Ministre de l'intérieur
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Colin Aberline Staff • Administrateur
Close encounters of the third kindIl regarda le jeune homme et haussa un sourcil. il ne savait pas vraiment ce qu'il voulait, en tout cas dans ses paroles. Il s'étonnait de l'absence de Tess. Il savait combien elle avait travaillé sur le projet, et se serait attendu à ce qu'elle soit présente. Soit, elle avait suffisamment à gérer comme ça, et il le comprenait parfaitement bien. Après tout, il la voyait assez souvent pour pouvoir estimer qu'elle avait du travail. Et lui aussi. Les derniers évènements avaient prouvé qu'il allait falloir redoubler d'effort. Et il se sentait passablement triste de savoir que c'était encore moins de temps auquel il aurait le droit avec Anna. Mais c'était la vie, et il avait choisi ce boulot en connaissance de cause. Et surtout pour le temps que ça lui prenait.
En revanche, il n'avait pas choisi ça pour bosser avec des petits cons comme celui qui se trouvait devant ses yeux. Il lui offrit un sourire totalement mièvre et faux, et lui répondit. «Mais de rien. » dit-il froidement, et sèchement, comme un ordre, alors qu'il aurait bien rajouté quelques artifices à ses paroles du genreEn revanche, je n'aime pas votre ton. e ne suis peut-être pas votre superviseur de stage, mais je reste votre supérieur. Ne l'oubliez pas.. et tout cela, il l'aurait dit avec une certaine jubilation qui lui était propre. Ce gamin n'avait pas intérêt de lui chercher des poux. Mais il ne pouvait pas, pour pouvoir rester politiquement correct, l'envoyer chier parce qu'il n'aimait pas sa tête, et que sa façon de se présenter à lui était pleine d'arrogance. Colin en avait pleine conscience.
Il se plongea dans ledit dossier en hochant la tête aux informations du jeune homme. Il se força, et lui offrit un sourire, très professionnel, mais nullement amical. Après tout, ici ça n'était que du professionnel, non ? «Oui, je comprends bien, ces derniers temps sont rudes en terme de travail au capitole. C'est une bonne chose qu'elle vous ait, dans ce cas, ainsi le travail peut continuer d'être réaliser dans les temps.» Il essayait, il essayait vraiment. il voulait y arriver parce qu'il avait bien compris qu'il s'agissait du frère d'Anna, et qu'il devrait travailler avec lui. C'était indubitable. Et il devrait faire avec. Après tout, tant qu'il n'avait pas vu ce dont il était capable, c'était impossible de faire le moindre jugement à ce niveau.
Il posa le dossier, et se redressa, en croisant ses mains devant son visage. «Effectivement, nous allons travailler ensemble. Je comprends très bien le rôle que vous tenez dans ceci, et je vous en remercie.» commença-t-il, positivement, avant de se râcler la gorge. «En revanche, frère d'Anna ou pas, je vous prierai de veiller à votre comportement. Votre hostilité est si intense que depuis le couloir je vous ai senti venir. La prochaine fois, vous connaîtrez la porte de sortie. Et pas que de mon bureau, est-ce bien compris ?» Il se fichait de ce que ça pouvait entrainer, le respect de la hierarchie, c'était important à ses yeux. Et le petit numéro de Monsieur Douglas ne lui avait pas particulièrement plu.
«En ce qui me concerne, mis à part cela.. je n'ai rien contre vous. Alors il ne tient qu'à vous de vous tenir correctement, si vous voulez garder votre place, et que, pour Anna, nous fassions des efforts.» conclua-t-il sèchement. Il n'aimait pas le petit air condescendant, mais surtout plus con que descendant, de ce garçon.
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