Un panneau explicatif, écrit en anglais, est disponible avant l'entrée. Il divulgue, entre autre, quelques règles à respecter, comme le passage de la purification, le fait de ne pas faire trop de bruit en dehors des fêtes organisées par le temple ou encore l'interdiction du port d'une arme. Le temple est caché des regards par des arbres, ce qui lui donne une certaine tranquillité. Le premier dimanche de juin de 13h à 21h, les fidèles (vêtus de vêtements traditionnels), le prêtre et les prêtresses parcourent les jardins avec l'objet sacré dans le mikoshi (palanquin divin). Il y a de la musique instrumentale, des chants et des danses, ils sont généralement très bruyant.

La porte rouge, Torii, marque le début du sanctuaire. Il faut néanmoins parcourir une centaine de marches, parsemées de lanternes nommées toro avant de pouvoir accéder au temple. Une longue allée, parsemé de lanternes, permet de se déplacer d'une partie à une autre sans passer par la verdure aux plantations variées. Sur la gauche en arrivant, arrêt obligatoire : c'est le Chozuya, un bassin couvert, fonctionnant avec un filtre pour maintenir une certaine pureté de l'eau. Ce dernier permet de faire la purification avec l'aide d'une louche ronde en bois, il suffit de prendre l'eau de la partie supérieur et de se laver en faisant couler l'eau dans la partie inférieur. Il faut laver les mains (la droite en première), la bouche sans avaler l'eau et la louche en la mettant à la verticale. Il ne faut pas s'essuyer les mains, puisque le principe veut que le temps minimal passé au temple est jusqu'à ce qu'elles sèchent.

Plus loin sur l'allée, il y a deux bâtiments qui se font face. Celui de gauche est le Kagura-den, une salle ouverte où peuvent être pratiquées des danses rituelles avec une douce musique traditionnelle. Il est possible danser ici, mais uniquement si la personne est shinto et a obtenue l'autorisation d'une prêtresse ou du prêtre. Celui de droite est le Shamusho, soit le bureau du temple, il met en vente des objets en rapport avec le Shintoïsme, notamment des plaques votives (ema) et des petits autels. Il y a en libre-service des petits pinceaux avec de l'encre noir ou rouge et des stylos de même couleurs pour ceux qui veulent écrire des souhaits. C'est ici que le saké du nouvel an est distribué gratuitement et où il est possible d'acheter une prédiction. Juste après et ce de chaque côté, il y a quatre Emakake. Ce sont des sortes de tableaux où sont accrochés les plaques votives par centaine. La plaque est accrochée de sorte à voir le vœu, puis une fois réalisé il faut la reprendre en décrochant le ruban. Attention à ne pas toucher les autres plaques, il vaut mieux demander à une prêtresse au cas où. Ensuite, il faut écrire des remerciements avec de l'encre rouge sur le dos qui possède un dessin et le raccrocher. Le bâtiment au bout de l'allée est le Haiden, c'est là où il faut faire sa prière ou un vœu. Pour ce faire, il faut saluer, faire une offrande d'une pièce dans la boite, tirer la grosse corde pour faire sonner la cloche, saluer deux fois, taper dans ses mains deux fois, faire le vœux dans sa tête, puis saluer à nouveau deux fois. Le dernier bâtiment est juste derrière celui-ci, accessible en passant par l'haiden. C'est le honden, entouré d'une barrière nommée tanagaki, il renferme l'objet sacré, caché des regards, qui est une pierre.